Ouverture du colloque
08h30 – Accueil des participants
09h00 – Mots d’accueil
- Pierre LAUGEAY, directeur du Service historique de la Défense
- général (2s) Yves-Tristan BOISSAN, Président de l’UNATRANS
Introduction : Hervé DRÉVILLON, directeur de la recherche au SHD
150 de transmissions militaires
(Présidence : Général (2S) Yves-Tristan BOISSAN)
- 09h30 – Des frères Chappe au maréchal Niel, la difficile naissance des transmissions militaires françaises, Jean-Claude BASTIAN
- 09h50 – Les transmissions pendant la Première Guerre mondiale, général (2s) Jean-Marc DEGOULANGE
- 10h10 – Commander et transmettre en 1940 : le cas allemand, lieutenant-colonel Vincent ARBARÉTIER
- 10h30 – Pause
- 10h50 – L’apparition de l’arme des transmissions en mai 1942, une date paradoxale ? François ROMON
- 11h10 – Création et développement des transmissions britanniques, colonel Tom MONCUR
- 11h30 – Questions et discussions
- 12h00 – Déjeuner – Espace Duverney (École militaire)
Évolutions techniques et impacts opérationnels
(Présidence : lieutenant-colonel Vincent ARBARÉTIER)
- 13h30 – À l’origine des transmissions militaires : la céleustique, Thierry BOUZARD
- 13h50 – L’usage du télégraphe pendant la guerre de Crimée, Jérôme LOUIS
- 14h10 – Le « clairon Perrin » et la liaison acoustique, Benoit TAHON
- 14h30 – Les débuts des liaisons sol/air durant la Première Guerre mondiale, Gilles AUBAGNAC
- 14h50 – Les transmissions par satellite : une révolution technologique et géopolitique, colonel Jérôme PELLISTRANDI
- 15h10 – Questions et discussions
- 15h30 – Pause
Cryptologie et renseignement
(Présidence : général (2S) Jean-Marc DEGOULANGE)
- 15h45 – Les services d’écoute pendant la Première Guerre mondiale, général (2s) Jean-Marc DEGOULANGE
- 16h05 – Le décryptement de la machine Enigma : une aventure collective, Philippe GUYOT
- 16h25 – Le « masque jetable » : l’arme absolue des Alliés pour coder les liaisons radiotélégraphiques avec la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, Didier CLARENÇON
- 16h45 – Penser le réseau international de câbles sous-marins comme un vecteur stratégique d’information : de l’ère du télégraphe à l’avènement de la fibre optique, quelles évolutions ? Camille MOREL
- 17h05 – Questions et discussions
- 17h20 – Les collections du musée des transmissions, capitaine Ariane PINAULDT
- 17h30 – Conclusion

Présentée du 31 octobre 2018 au 10 mars 2019, l’exposition « Trois pilotes, Une guerre, Récits personnels d’Européens en 14 – 18 » est la dernière commémoration du Centenaire de la Première Guerre mondiale au musée de l’Air et de l’Espace, et fait suite à La Grande Guerre des aviateurs (2014 – 2015) et Verdun, la guerre aérienne (2016 – 2017).
Plus intimiste que les précédentes, cette exposition gratuite présentera le parcours personnel de trois aviateurs de la Grande Guerre : un Français, Jean Chaput (1893 – 1918), un Allemand, Peter Falkenstein (1892 – 1966) et un Britannique, Bernard Curtis Rice (1891 – 1933). Ces cas particuliers seront l’occasion d’évoquer, par extension, différents aspects de la guerre aérienne pratiquée par les trois pays belligérants, comme la formation des aviateurs, les conditions de vol, la vie quotidienne au sein de l’escadrille, les relations avec l’« arrière » ou encore le rapport à l’ennemi et à la mort. L’exposition se conclura par un lien avec le présent concrétisé par des travaux réalisés par des lycéens français, allemands et britanniques et l’évocation des exercices interarmées et opérations militaires réalisés de nos jours par les armées de l’air française, allemande et britannique.
Succédant au site web 3P1W mis en ligne en 2014 et réalisé en partenariat avec le Militärhistorisches Museum der Bundeswehr de Dresde et le Royal Air Force Museum de Londres qui seront également des partenaires actifs de la manifestation , la présente exposition donnera à voir aux visiteurs la correspondance produite en parallèle par les trois aviateurs, correspondance qui sera mise en dialogue avec des collections diverses et nombreuses du musée de l’Air et de l’Espace : maquettes d’avions emblématiques, accessoires de tenues de vol et d’uniformes, affiches et peintures, équipements techniques tels qu’une hélice et une mitrailleuse. De nombreuses photographies et films d’époque, présentés par le biais de supports audiovisuels, seront également à découvrir.
- Section 1 : Aux premières heures de la guerre
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale, puis les premières années du conflit, provoquent l’essor de l’aviation militaire dont Chaput, Falkenstein et Rice sont parmi les premiers acteurs : qui étaient-ils avant la guerre ? Comment sont-ils entrés dans le conflit ? - Section 2 : Devenir aviateur pendant la Grande Guerre
Les regards croisés de Chaput, Falkenstein et Rice (qui a été lui-même instructeur) sur leur formation militaire témoignent des différentes manières d’appréhender la nouvelle arme que constitue l’aviation dans les conflits armés par les trois pays belligérants. - Section 3 : Les premières missions de l’aviation militaire
Les missions de l’aviation militaire de la Première Guerre mondiale sont initialement de deux sortes : les aviateurs sont tout d’abord mis à contribution pour des missions d’observation et de réglage de tirs d’artillerie, mais prennent également part à des bombardements aériens du champ de bataille et de points stratégiques derrière les lignes ennemies. - Section 4 : La chasse, allégorie de la chevalerie aérienne
La popularité de la figure de l’ « as », incarnée notamment par Chaput, témoigne de l’engouement des civils et des militaires pour ces nouveaux chevaliers du ciel, et du rôle prépondérant de l’aviation dans les conflits armés de 14-18. La chasse devient, bien au-delà de sa mission militaire, un outil de propagande. - Section 5 : La naissance d’une nouvelle arme
La Première Guerre mondiale fait émerger un tout nouveau type de combattant — l’aviateur — et un nouveau mi-lieu — l’aviation militaire — qui possède ses codes et sa sociabilité : quel est le quotidien de l’aviateur, notamment au sein de son escadrille ? - Section 6 : De nombreux périls
Les aviateurs témoignent de leurs conditions de vol souvent difficiles : froid, altitude, vitesse… Cette nouvelle manière de combattre n’est pas sans risque et les pilotes peuvent être blessés en vol ou abattus. - Section 7 : Un lien permanent à l’ « arrière »
Les aviateurs entretiennent, comme tous les soldats, une correspondance personnelle avec leur famille et leurs con-naissances hors du front. Pour « l’arrière », l’aviation est par ailleurs un formidable moyen de propagande, et les industriels s’intéressent à cette nouvelle arme pour élaborer, durant les quatre années du conflit, de grandes avancées technologiques. - Section 8 : Cent ans après ?
La naissance et le développement de l’aviation militaire au cours de la Première Guerre mondiale ont eu un impact sur les civils comme sur les militaires européens : ces thématiques sont encore présentes, dans la formation des collégiens et des lycéens européens, ainsi que dans les exercices des armées de l’air contemporaines.
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Inscription obligatoire avant le 12 novembre
Ce colloque sur les opérations extérieures (OPEX) s’inscrit dans l’axe de recherche « histoire des opérations militaires », qui a déjà donné lieu en janvier 2017 à l’organisation du colloque « Faire l’histoire des opérations militaires : sources, objets, méthodes ». Dans cette perspective, les OPEX ont semblé mériter une attention toute particulière.
En effet, l’histoire des opérations extérieures représente un enjeu à la mesure de leur importance croissante pour l’activité opérationnelle des armées depuis la fin de la Guerre froide. D’abord pour des raisons internes : les interventions outre-mer nourrissent l’histoire vivante des armées et constituent un héritage sans cesse réactualisé, notamment par le biais du retour d’expérience. Or, malgré l’importance de cet enjeu, les travaux historiques consacrés aux opérations extérieures restent assez rares. Il s’agit donc, à travers cet événement, d’impulser une nouvelle dynamique qui doit combler un déficit de recherche et de réflexion.
L’enjeu pour les armées, est également externe, les opérations extérieures constituant un sujet capital qui interroge la pertinence même de l’outil militaire. Même si, depuis le lancement du plan Vigipirate et de l’opération Sentinelle, les armées sont également déployées sur le territoire national, les OPEX constituent leur principale raison d’être et le facteur dimensionnant de l’appareil militaire. Or ces opérations menées sur des théâtres lointains ne sont la plupart du temps appréhendées par les citoyens français qu’au prisme des représentations diffusées par la presse (écrite ou audiovisuelle) et par la communication officielle du ministère des Armées. Il convient donc de s’interroger non seulement sur les opérations elles-mêmes mais également sur la façon d’en parler, ce qui intègre une dimension mémorielle qui ramène finalement à la question du lien entre l’Armée et la Nation. Enfin, ces questions interpellent également les historiens en charge de cette histoire à laquelle ils n’accèdent qu’à travers une documentation rare car souvent protégée par le secret de la défense. Ainsi seront également abordée les questions du fondement épistémologique (et archivistique) de cette histoire militaire du temps présent.
Ainsi ce colloque contribuera à faire émerger un nouveau champ historiographique en posant les problèmes avec méthode et un souci constant de questionnement réflexif. C’est à cette condition qu’il pourra apparaître comme un acte fondateur. Pour y parvenir, il associera dans une réflexion la plus globale possible des acteurs militaires, des universitaires, des journalistes – en partenariat avec l’Association des Journalistes de Défense – et des responsables de la politique mémorielle.
PROGRAMME
LUNDI 19 NOVEMBRE 2018
08h15 – 08h50 : entrée sur site
09h00 Discours d’introduction par le général d’armée François LECOINTRE, chef d’état-major des Armées.
09h30 Introduction du colloquepar le Pr Hervé DRÉVILLON (Paris I-SHD)
09h45 M. Dominique GUILLEMEIN (SHD), Retour sur 50 années d’opérations extérieures françaises
10h00-11h Séance 1 : Mettre sur pied, commander et soutenir une force
Mettre sur pied, commander
- GCA Bernard BARRERA, La force terrestre Serval au Mali, février à mai 2013 (sous réserve)
- VAE Jean-Baptiste DUPUIS, Commander une force navale en opération extérieure
- GCA André NOGUIER, La conduite des opérations aériennes durant l’opération Harmattan, Libye 2011
11h00- 11h15 : pause
11h15-12h15 Séance 1 (suite)
Soutenir
- Un représentant du DGRIS (à préciser), L’environnements international et multinational des OPEX
- CRC1 Jacques BEDENEAU (Commissariat aux armées), Le soutien de l’homme en ouverture de théâtre exemples : Afghanistan, Haïti, Kosovo, RCI
- GBR Dominique CAMBOURNAC, Le soutien lors de l’opération Serval
12h30– 12h45 : sortie du site
13h30-14h00 : entrée sur le site
14h00-15h45 Séance 2 : Combattre
Au feu : témoignages sur le combat en opérations extérieures
- CPCL Rodolphe GUADALUPI (2e RIMa), Un combattant en opération extérieure
- CV Laurent SUDRAT, La frégate Courbet en action au large des côtes libyennes, 2011
- MC psychiatre Yann Andruétan
Expérimentations au combat et retour d’expérience
- ICA François MEIGNAN, pilote d’essai DGA, Tester les systèmes aériens pour les théâtres extérieurs
- MCF Grégory DAHO (Paris I), Combattre par l’influence : les actions civilo-militaires.
- COL (ER) Michel GOYA, Retours d’expérience sur les opérations extérieures dans l’armée de Terre
15h45- 16h00: pause
16h00-17h45 Séance 3 : L’histoire au cœur du combat
- GBR Jean-Marc MARILL, Une réminiscence napoléonienne, la bataille en position centrale au Tchad
- LCL Vincent ARBARETIER, Officier historien et assistant militaire en Afghanistan
- COL. Olivier ENTRAYGUES, Le cycle des opérations, de la pensée à l’action
- M. Éric WARNANT, La collecte des archives opérationnelles par le Service historique de défense
- CNE ROCHER, Le rôle de soutien du SHD envers le CPCO durant l’opération Serval
MARDI 20 NOVEMBRE 1018
08h15 – 08h50 : entrée et accueil
09h00-10h45 Séance 4 : Informer, communiquer
- COL Patrik STEIGER (cellule « communication » de l’EMA), La communication de crise en OPEX
- LTT Ivan SAND (CERPA), Synergies entre histoire et communication : le cas de l’opération Chammal
- Mme Delphine BENOÎT, reporter de guerre (AFP)
- Mme Nathalie GUIBERT, responsable de la rubrique Défense du Monde (sous réserve)
- M. Patrick BABÉRIS (réalisateur des documentaires Blouses blanches à Kaboul : chroniques d’un médecin militaire, La guerre en face, que sont nos soldats devenus ?)
- CGA Christophe JACQUOT, L’Établissement de communication et de production audio-visuelle des armées (ECPAD) et les opérations extérieures
10h45-11h00 : pause
11h00-12h30 Séance 5 : Écrire l’Histoire
- M. Éric WARNANT (SHD/DCRA), La conservation et la communication des archives des OPEX
- CEN Benoît HABERBUSCH (CREOGN), Écrire l’histoire des opérations extérieures de la Gendarmerie
- LCL Hans-Peter KRIEMANN (ZMS der Bundeswehr), L’écriture de l’histoire des OPEX dans la Bundeswehr
- LCL Jérôme de LESPINOIS (CERPA) : L’écriture de l’histoire des OPEX de l’Armée de l’Air
- Dr John SHERWOOD (Naval History & Heritage Command – US Navy), Écrire l’histoire des opérations de l’US Navy durant l’opération Unified Protector (Libye, 2011)
12h30– 12h45 : sortie du site
13h30-14h00 : entrée sur le site
14h00-15h45 Séance 6 : Commémorer
- M. Pierre-Yves LAMBERT (DPMA/SDMAE), La politique mémorielle du MinArm et les OPEX
- M. Laurent ATTAR-BAYROU (FNAME) et COL (ER) Jean-Pierre PAKULA (ANOPEX) La 4e génération du feu
- CGA Serge BARCELLINI, Le Souvenir français et la mémoire des OPEX
- M. Éric BINNERT (agence Pièces montées), La conception du futur monument aux militaires morts pour la France en opérations extérieures
- MCF Jean de PRÉNEUF (Université de Lille-SHD/DREE), La diversité des mémoires combattantes
15h45-16h00 : pause
16h00-16h45 Séance 7 : Échanges avec le général Henri Bentégeat
- GA (2S) Henri BENTÉGEAT (ancien chef-d’état-major particulier du président de la République, ancien chef d’état-major des Armées, ancien chef du comité militaire de l’Union européenne)
- MCF Philippe VIAL (Direction de l’enseignement militaire supérieur)
16h45-17h15 Discours de conclusion par Jean-Paul BODIN, secrétaire général pour l’administration
Télécharger le programme
- Accès par le 32, Boulevard Victor, 75015, PARIS
- Horaires d’entrée et de sortie réglementés
- Entrées : 08h15-08h55 / 13h30-13h55
- Sorties : le quart d’heure suivant la fin des sessions