samedi 3 juin 2023

HISTOIRE : Chronique culturelle du 12 février

12 février 1814 : bataille de Château-Thierry.

Napoléon devance à Château-Thierry le corps russe de Sacken (12 000 hommes, en repli depuis leur défaite de Montmirail), grâce à un raid de la cavalerie du général Nansouty, délogeant par là-même le corps prussien de York (18 000 hommes). 


12 février 1894 : prise de Tombouctou (actuel Mali).

Le chef de bataillon Joffre entre dans la mythique « perle du désert ». Son premier geste est de faire inhumer avec les honneurs militaires les cendres du LCL Bonnier et de ses hommes (tombés à Tacoubao un mois plus tôt). Pour mémoire, c’est René Caillié qui est le premier français à entrer (1828) et revenir vivant (1830) de Tombouctou.

Lire l’article Proconsul à Tombouctou du LCL Jean-Louis Mourrut, RHA N° 154 (mars 1984) qui retrace l’action  de Joffre à Tombouctou.


12 février 1946 : mort de l’E.V Alain de Penfentenyo (Actuel Vietnam – Fleuve Donaï).

10e enfant d’une fratrie de 14, il entre, à l’âge de 18 ans, à l’École navale de Lanvéoc. En septembre 1940, après une promotion au grade d’enseigne de vaisseau de 2e classe, il est affecté sur l’aviso La-Boudeuse, puis, le 1er septembre 1941, sur le croiseur léger Le-Terrible jusqu’en novembre 1943. Pendant 6 mois, il est instructeur au Centre Siroco des fusiliers marins, situé au Cap Matifou, à une vingtaine de kilomètres d’Alger, puis est nommé officier en second sur l’escorteur tirailleur. À son débarquement, en 1946, il est envoyé en Indochine, où il reçoit le commandement d’une section d’engins de débarquement (LCVP) à Saïgon. 

Blessé lors d’une patrouille offensive sur le fleuve Donaï, près de Saigon, il décède le 12 février 1946, à l’âge de 25 ans. Le 27 août 1946, il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume avec cette citation officielle : « Officier volontaire pour des missions périlleuses ».

La Marine nationale a donné son nom à l’un de ses commandos.


12 février 1965 : premier vol stationnaire du Mirage III V (Melun-Villaroche – Seine et Marne).

Seulement 2 prototypes ont vu le jour pour cet avion à décollage vertical français. Capable d’atteindre Mach 2,03 (record qui tient jusqu’en 1995 pour ce type d’avion), sa production se révèle trop onéreuse et l’armée de l’Air abandonne le projet.

ARTICLES CONNEXES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Dernières notes

COMMENTAIRES RÉCENTS

ARCHIVES TB