Né le 6 juillet 1866 à Sarrebourg (à l’époque en Meurthe) Saint-Cyrien Charles MANGIN sert en Afrique notamment au Maroc en 1912 avec le Général LYAUTEY. Acteur majeur de la Grande Guerre il s’oppose à la doctrine d’offensive « à coups d’hommes » et préfère la préparation d’artillerie massive.
En 1916 il dirige la reconquête des forts de Vaux et de Douaumont, puis avec la 6ème Armée participe en 1917 au Chemin des Dames. En juillet 1918 il applique la tactique du feu roulant d’artillerie qui désorganise l’armée allemande. A la tête de la 10e Armée lors de la seconde bataille de la Marne, il réalise la contre attaque de Villers-Cotterêts qui déclenche la retraite ennemie. Libérant Soissons puis Laon il entre dans Metz, puis atteint le Rhin le traverse et occupe Mayence en décembre 1918.
Le Général Charles MANGIN meurt à Paris le 12 mai 1925 après un repas au restaurant avec quelques amis.
Mangin tel qu’il était, adoré ou détesté, a vraiment incarné le type de l’officier colonial, infatigable, tempétueux, dominant les hommes et forçant les événements.
- Médaille militaire le 12 mai 1925.
- Grand-croix de la Légion d’honneur par décret du 6 juillet 1919.
- Grand officier de la Légion d’honneur par décret du 2 novembre 1916.
- Commandeur de la Légion d’honneur par décret du 13 septembre 1912.
- Officier de la Légion d’honneur par décret du 1er octobre 1899.
- Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 30 décembre 1891.
- Croix de guerre 1914–1918.
- Médaille interalliée de la Victoire.
- Médaille commémorative de la guerre 1914–1918.
- Médaille coloniale avec agrafe « Sénégal et Soudan ».
Décorations étrangère
- Grand Officier de l’Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.
- Ordre du Bain Ordre du Bain (Royaume-Uni)