Maurice Plantier est né le 8 mai 1913 à Venelles dans les Bouches-du-Rhône.
Il effectue son service militaire au 2e Bataillon de l’Air ; rendu à la vie civile en juillet 1935, il exerce la profession de représentant de commerce.
Mobilisé à la déclaration de guerre, il participe à la campagne de France comme soldat de 2e classe au 141e Régiment d’infanterie alpine. Fait prisonnier le 25 juin 1940 à Saint-Dié (Vosges), il réussit à s’évader du Stalag VI J en février 1941 après neuf mois de détention.
De retour en France, il est démobilisé et s’installe à Aix-en-Provence où il trouve un emploi d’infirmier psychiatrique. Décidé à agir, il entre dans le réseau de renseignement britannique « Jean-Marie » (Buckmaster) en octobre 1942 puis au mouvement de résistance « Combat ».
Très actif, il devient l’adjoint au chef départemental de Combat puis des Mouvements unis de Résistance (MUR), fusion des mouvements Combat, Libération-sud et Franc-Tireur, dès leur création début 1943.
Arrêté par la Gestapo, le 27 avril 1943, à la veille de son départ pour Londres, Maurice Plantier est interné successivement à Marseille, à Fresnes et à Compiègne.
Le 22 décembre 1943, il parvient à s’évader, aux environs de Châlons-sur-Marne, en sautant du train qui l’emmène en déportation en Allemagne ; il favorise en même temps l’évasion de 150 autres camarades. Il trouve refuge dans la région de Barcelonnette (Alpes de Haute-Provence) et rejoint son mouvement. Changeant de département, Maurice Plantier devient l’adjoint de Max Juvenal, chef régional des MUR pour la région R2 (Marseille) qui couvre sept départements. A ce titre, il accomplit une mission de liaison en Italie du Nord et adresse un rapport à Alger sur la Résistance italienne après un contact avec cette dernière.
En juin 1944 il parvient à dégager, à la tête d’un groupe important, les forces d’un maquis de la région de Barcelonnette, leur permettant un repli vers la frontière italienne.
Fin juillet, il revient à Aix-en-Provence et participe à de multiples opérations de sabotage et d’attaques de convois. Blessé à la veille de la libération, il refuse de se faire évacuer tant que Max Juvenal, plus grièvement blessé, ne sera pas retrouvé et secouru.
Blessé à son tour, Maurice Plantier est capturé par les Allemands et exécuté le 19 août 1944, à Aix-en-Provence, quelques heures seulement avant l’arrivée des soldats américains.
Il a été inhumé au cimetière de Puyricard dans les Bouches-du-Rhône.
• Chevalier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 20 janvier 1946
• Croix de Guerre 39/45 avec palme
• Médaille de la Résistance avec rosette
IN MEMORIAM – Maurice PLANTIER, résistant (exécuté le 19 août 1944
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