21 janvier 1558 : prise de Ham.
Poursuivant sa campagne victorieuse après la prise de Calais, et revenant sur les lieux de la défaite française de l’année précédente à Saint-Quentin (10 août 1557), le duc François II de Guise s’empare de Ham.
21 janvier 1775 : Exécution à Moscou du cosaque rebelle Emelian POUGATCHEV (né en 1742), ayant conduit une insurrection contre Catherine II , impératrice de toutes les Russies.
21 janvier 1793 : Louis XVI est guillotiné (actuelle place de la Concorde – Paris).
21 janvier 1794 : Début des colonnes infernales républicaines contre les Vendéens commandées par le général Turreau. Entre 20 000 et 50 000 civils massacrés.
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23 janvier 1795 : prise de la flotte hollandaise du Texel.
Après la prise d’Amsterdam, un détachement interarmes (1er escadron du 8e Hussards, 3e bataillon de tirailleurs, 3e et 5e chasseurs à pied et une fraction du 8e bataillon d’artillerie) est envoyé par le général Pichegru pour s’emparer de la flotte hollandaise prise dans les glaces du Texel. 14 navires avec 850 canons sont capturés sans aucune perte.
Lire l’ouvrage de Marcel Dupont Nos vieux Houzards , Edition Berger Levrault 1934.
21 janvier 1840 : la terre Adélie devient française (Antarctique).
Le contre-amiral Dumont d’Urville débarque sur la terre qu’il vient de découvrir et en prend possession au nom de la France. Il la baptise du prénom de sa femme, Adèle.
21 janvier 1867 : Naissance du futur général Maxime Weygand.
Bras droit du maréchal Foch à la fin de la Grande Guerre, il est chargé, le 11 novembre 1918, de lire les conditions de l’Armistice à Rethondes à la délégation allemande.
21 janvier 1924 : Mort de Mort de Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine), maître de la Révolution russe et père du totalitarisme soviétique.
21 janvier 1931 : premier vol du Vickers Type 161
Le Vickers Type 161 était un intercepteur biplan inhabituel des années 1930 , conçu pour attaquer les avions par le bas avec un seul canon de gros calibre orienté vers le haut. L’avion vola bien mais le concept fut abandonné et un seul fut construit.
Le Vickers 161 a été conçu en réponse à la spécification F.29/27 du ministère de l’Air . Cela nécessitait un chasseur intercepteur fonctionnant comme une plate-forme de canon stable pour le canon COW de 37 mm produit par Coventry Ordnance Works (COW) qui tirait des obus de 23 oz (0,65 kg). Le canon devait être monté à 45 degrés ou plus au-dessus de l’horizontale, afin que l’avion puisse voler au-dessous du bombardier ou du dirigeable cible et tirer vers le haut. Pendant la Seconde Guerre mondiale , la Luftwaffe a utilisé une approche assez similaire, nommée Schräge Musik . Les spécifications exigeaient également une vitesse de pointe bien supérieure à la vitesse de croisière typique d’un bombardier et un bon taux de montée.
L’approche de Vickers semble avoir été influencée par son expérience de la Première Guerre mondiale avec la famille Gunbus . Comme eux, le Type 161 était un biplan pousseur monomoteur. Les ailes étaient d’envergure inégale et de corde parallèle, montées avec un décalage important et un grand espace renforcé à deux travées par des entretoises interplans en forme de I profilées, penchées vers l’extérieur. Des flèches parallèles, formées de chaque côté par une paire d’éléments tubulaires, convergeaient du haut et du bas des entretoises interplans internes vers la queue. Une autre paire de tubes reliait le bas des entretoises interplans à la flèche supérieure au milieu. L’ empennage avait une large envergure, dépassant les flèches ; l’aileron et le gouvernail étaient conventionnels et renforcés avec un renfort plus léger au milieu de la flèche. Les surfaces volantes étaient recouvertes de tissu.
Le pilote et le canon étaient logés dans une nacelle monocoque en métal montée sous l’aile supérieure, laissant un espace en dessous. Le cockpit du pilote était décalé vers bâbord avec le canon à sa droite, sa culasse accessible. Le Bristol Jupiter VIIF a été installé avec ses cylindres alignés avec le bord arrière de l’aile supérieure, soutenus par deux paires d’entretoises jusqu’aux longerons inférieurs de l’aile et entraînant une hélice à quatre pales. Celui-ci avait un carénage annulaire inhabituel qui tournait avec lui et correspondait au diamètre du capot moteur. À l’arrière, et sans interruption, un carénage en forme de fuselage courait vers l’arrière, se rétrécissant jusqu’à la queue. Cette structure était stabilisée de chaque côté par une paire d’entretoises aux flèches supérieure et inférieure. Un train d’atterrissage à essieu divisé avait des jambes jusqu’au fuselage et, vers l’arrière, jusqu’au longeron d’aile avant, avec une jambe de force entre leurs articulations supérieures.
Le Type 161 a volé pour la première fois le 21 janvier 1931. D’autres essais en vol ont produit quelques modifications, en grande partie pour améliorer la stabilité en lacet. Le gouvernail a été élargi et arrondi au sommet, et de petites ailerons ont été ajoutés au-dessus et au-dessous de l’empennage au point de montage de la flèche. Des modifications ont également été apportées à la géométrie et à l’engrenage des volets compensateurs de profondeur : il a été suggéré que le Type 161 aurait pu être le premier avion à avoir des compensateurs de profondeur réglables en vol. En septembre 1931, il se rendit à la RAF Martlesham Heath pour des essais, où aucun problème sérieux n’apparut et les rapports des pilotes furent positifs. Les tests de tir se sont bien déroulés, sans nuire à la cellule ou aux performances. Malgré cela, ni le Type 161 ni son concurrent le Westland COW Gun Fighter n’ont été commandés et on n’a plus entendu parler du canon aérien COW.
21 janvier 1950 : mort de George Orwell (Londres).
De son vrai nom, Eric Arthur Blair. Auteur de 1984 et La ferme des animaux, ouvrages dénonçant le totalitarisme. Inventeur du concept de Big Brother. Pendant 5 années, il sert dans la police impériale britannique (1922-1927) en tant que sergent et notamment en Birmanie. Il démissionne et devient communiste. Son engagement aux côtés du POUM durant la guerre civile espagnole l’échaude et le rend méfiant vis-à-vis de l’impérialisme communiste. Il est l’inventeur de l’expression « Guerre froide » en 1945, dans l’ouvrage « Vous et la bombe atomique ».
21 janvier 1961 : mort de Blaise Cendrars (Paris).
De son vrai nom Frédéric-Louis Sauser. Auteur de La main coupée, Bourlinguer. D’origine suisse, il s’engage en 1914 dans la Légion étrangère et y sert jusqu’à sa blessure au combat (amputation du bras droit) en septembre 1915. Naturalisé français en février 1916.
21 janvier 1968 : début de la bataille de Khe Sanh (actuel Vietnam).
L’armée populaire vietnamienne et le Viet Cong attaquent la base américaine de Khe Sanh qui est à peine à 10 km de la frontière séparant les deux Vietnam faisant croire que c’est leur effort principal. Dix jours plus tard, ils déclenchent l’offensive du Têt dans tout le pays. Le siège de Khe Sanh va durer plus de deux mois. Les Américains parviendront à éviter une réédition du piège de Dien Bien Phu grâce à un pont aérien gigantesque. Les pertes Viet sont très importantes et l’offensive est un échec sur le terrain. L’opinion américaine est cependant ébranlée par l’envergure de l’opération ainsi que la détermination ennemie. L’opposition au conflit se renforce aux États-Unis.
Sur Khe Sanh, lire le texte de Fréderic JORDAN sur THEATRUM BELLI
21 janvier 1954 : lancement du premier sous-marin à propulsion nucléaire.
Le Nautilus, premier sous-marin nucléaire américain débute une carrière qui va durer 26 ans. Comme son parrain mythique (le Nautilus du capitaine Némo), il a parcouru 20 000 lieues sous les océans et a même quadruplé la distance. Il est aussi le premier sous-marin à avoir séjourné sous le pôle Nord.
21 janvier 2005 : Mort à 87 ans du général de brigade aérienne Jacques ANDRIEUX, As (6 victoires homologuées + 4 probables), Compagnon de la Libération.
En 1939, lorsque débute la guerre, il est sous-officier pilote. Après l’armistice du 22 juin 1940, refusant la défaite, il cherche à fuir la Bretagne. Il y parvient le en appareillant à Camaret-sur-Mer à bord d’un langoustier et en débarquant à Penzance en Angleterre. Après avoir été promu sous-lieutenant et suivi l’entraînement des pilotes de la Royal Air Force, il est affecté au n° 130 Squadron RAF avec lequel il prend part à la bataille d’Angleterre puis à des opérations dans le ciel européen. Enchaînant les missions de protection de bombardiers, d’attaques de navires et de destruction d’infrastructures ennemies, il s’illustre également en combat aérien en abattant deux Focke-Wulf Fw 190 et un Messerschmitt Bf 109 durant l’année 1943. Cette même année, il est promu lieutenant et muté au n° 91 Squadron RAF avec lequel il abat à nouveau un Fw-190 et un Bf-109. Passé capitaine, il prend le le commandement du Groupe de chasse Alsace après la mort en combat aérien de son chef, Jacques-Henri Schloesing. Continuant la lutte à la tête de cette unité jusqu’à la fin des hostilités, il se distingue encore en combat aérien, totalisant pendant toute la guerre 6 victoires homologuées et 4 probables. Il a également détruit deux navires et gravement endommagé deux appareils allemands. Il termine la guerre comme instructeur à l’Operationnal Training Unit n° 80 avec le grade de Wing Commander. Il totalise alors plus de 1 000 heures de vol.
Le conflit terminé, il prend le commandement du Centre d’Instruction de la Chasse sur la Base aérienne 708 Meknès où il forme les jeunes pilotes de chasse français jusqu’en 1950. Il est ensuite commandant en second de la 2e escadre de chasse à Dijon puis de la 4e brigade aérienne en Allemagne. Alors qu’il commande la 12e escadre de chasse à Cambrai, il est promu lieutenant-colonel en 1954 puis il prend la tête du poste de commandement de l’air à Batna et Nementcha de 1956 à 1957 pendant la guerre d’Algérie. De retour en France, il commande la 12e brigade aérienne avant d’être attaché au chef d’état-major de l’armée de l’Air. En 1959, il étudie à l’Institut des hautes études de Défense nationale puis en 1961 au Collège de défense de l’OTAN. Nommé général de brigade aérienne en 1966, il est détaché auprès de la commission de défense de l’Assemblée Nationale en tant qu’expert militaire Air. En 1971, Jacques Andrieux est admis en 2e section des officiers généraux. Passé dans le civil, il devient successivement directeur de Garonor, secrétaire général de Vibrachoc, directeur-général de la société Rellmitt Inter et administrateur du journal L’Aurore. Il est également membre du conseil de l’Ordre national du Mérite. Jacques Andrieux meurt le à Saint-Georges-de-Didonne en Charente-Maritime où il est inhumé.