Georges-Louis Rebattet est né le 19 juillet 1907 à Paris (11e).
Il fait son service militaire au 5e RC avant de rejoindre, comme élève officier de réserve, l’Ecole d’Application de Saumur. Il en sort sous-lieutenant de cavalerie en 11/1928. Il est mobilisé en 09/1939 comme lieutenant, chef de peloton au 1er Escadron à cheval du 28e GRDI. Démobilisé en 09/1940, il entre dans l’organisation de jeunesse du gouvernement de Vichy, les « Compagnons de France », en 1941, comme responsable de l’organisation en Tunisie et, de 12/1941 à 09/1942, en qualité vice-président du mouvement dans lequel il exerce une vigoureuse action éducative anti-nazie.
En 04/1942 il entre en contact avec Maxime Blocq-Masquart de l’OCM, puis, en juin, avec Pierre de Bénouville qui le présente au fondateur et chef du mouvement de résistance Combat. Il adhère en 09/1942 sous le pseudonyme de « Cheval ». Il est officier de liaison auprès de mouvements de résistance de zone nord. Il négocie en 09-10/1943 avec les mouvements de résistance de zone nord et le CAD la prise en charge des mouvements non communistes de la zone nord par le Service national maquis créé en 03/1943.
Le Service national Maquis oriente volontaires et réfractaires du STO vers les maquis pour les transformer en combattants. Le 1/12/1943, il prend la tête du Service national Maquis et est promu colonel FFI. « Cheval » devient membre du comité directeur du MLN en 03/1944 et membre du COMAC du CNR. Il ne cesse jusqu’à la libération du territoire de déployer une incroyable activité au sein du réseau de liaisons et de commandement de son service. Il est l’un des artisans de la création des FFI. En 05/1944, le Colonel Rebattet quitte ses fonctions au COMAC et est chargé de la coordination des FFI dans les régions R3, R4, R5 et R6 . Il participe aux combats d’Auvergne, au Mont-Mouchet et à Chaudes-Aigues.
En 11/1944, il est en mission d’inspection des unités FFI de la 1ère Armée française avant d’être affecté début 1945, à la 1ère armée comme Colonel, adjoint du Général de Lattre de Tassigny, pour les affaires FFI. En 07/1945, il sert au cabinet militaire de la Mission de Liaison et d’Inspection mobile de l’Organisation de l’Armée . Démobilisé en 01/1947, membre de l’UDSR, il est directeur de cabinet de Pierre Bourdan, Ministre de l’Information, des Arts et Lettres et de la Jeunesse.
Il a œuvré pour l’unité européenne de décembre 1947 à 1955, en étant secrétaire général adjoint puis secrétaire général du Mouvement Européen, organisation non gouvernementale. Il est également Président du Consortium audiovisuel international et PDG des Actualités françaises. Il a été directeur du Centre national de l’UNR et en 1974-75, conseiller culturel à l’Ambassade de France à Belgrade.
Il est décédé le 19 mars 1976 à Paris. Ses obsèques ont été célébrées en l’Eglise Saint-Louis-des-Invalides ; il est inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris. Il a eu 5 enfants dont 2 sont nés avant guerre et deux pendant.
• Commandeur de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 24 mars 1945
• Commandeur de l’Ordre National du Mérite
• Croix de Guerre 39/45 (2 citations)
• Médaille de la Résistance
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Croix des Services Militaires Volontaires
• Croix de Guerre (Tchécoslovaquie)