Louis Rivié est né le 25 mars 1911 à Souk El Arba en Tunisie. Son père était gendarme.
De 1924 à 1929, il est enfant de troupe à Autun.
Engagé volontaire en 1929 au titre du 56e RA, il est promu Mdl puis entre comme aspirant à l’Ecole d’officier d’Artillerie de Poitiers en 09/37. Sous-Lieutenant au 108e RA en 1938, il participe à la campagne de France comme Lieutenant de tir. Il est blessé le 12/06/1940 au cours de la retraite de Rethel.
Refusant l’armistice, il à plusieurs reprises, de rejoindre les FFL à Londres. En 10/1940, il est promu au grade de Lieutenant. Il demande alors a être affecté au Moyen-Orient et rejoint, en 12/1940, le Groupement Tcherkess du Commandant Collet en Syrie.
Là, il prend le commandement d’un escadron et participe à plusieurs reprises à des contacts avec des émissaires de la France libre ; il facilite aussi le passage de plusieurs résistants en Palestine mais reçoit l’ordre du Comandant Collet de rester à son poste tout en continuant à préparer un ralliement en masse.
Le ralliement ayant échoué, il rejoint les FFL en Palestine, le 25/05/1941, emmenant avec lui la totalité de son escadron Tcherkess. Il est alors condamné à mort par les tribunaux de Vichy. Il prend part immédiatement à la campagne de Syrie et, après la prise de Damas, est envoyé à Palmyre pour y réorganiser la compagnie méhariste, puis à Alep, au commandement d’une batterie d’Artillerie.
En 12/1941, il est affecté, à sa demande, au 1er RA des FFL, adjoint du Capitaine Bricogne, il combat en Libye, 01-05/1942. Il est cité pour l’efficacité de sa riposte au cours d’un bombardement à El Tellim le 01/05/1942. En 07/42, il prend le commandement de la 3e Batterie du Régiment et participe ensuite aux combats d’El Alamein.
En 02/1943, il est nommé Capitaine, il se bat ensuite en Tunisie puis en Italie où il est grièvement blessé, le 21/05/1944, près de Pontecorvo.
Il réintègre son unité pour débarquer en Provence et prend une part active à la prise de Toulon. Il se signale ensuite particulièrement lors de la campagne de l’Est de la France. Du 5 au 11/01/1945, pendant les combats pour la défense de Strasbourg, à Rossfeld et à Herbsheim, il réussit à maintenir intactes les lignes amies par la précision de ses tirs, infligeant des pertes sévères à l’ennemi.
Après la guerre, il est affecté à Madagascar, puis, de 09/1947 à 06/1952, à l’EM des FFA. Nommé Commandnat, il est affecté en Tunisie comme chef du 1er Bureau jusqu’en 1957 puis est en poste au 9e RA en métropole jusqu’en 1960.
Lieutenant-colonel, il est ensuite affecté en Algérie, dans les Aurès, jusqu’en 1962, à la tête du 1er RA, il y reçoit 2 citations à l’ordre de la Division.
De 1962 à 1966, il est chef d’EM du Groupe de Subdivision, puis Subdivision militaire des Pyrénées-Orientales.
Il termine sa carrière avec le grade de Colonel comme DMD des Pyrénées-Orientales.
Il est décédé le 29 octobre 1994 à Perpignan où il est inhumé.
• Grand Officier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 28 mai 1945
• Croix de Guerre 39/45 (5 citations)
• Croix de la Valeur Militaire (2 citations)
• Médaille de la Résistance
• Croix du Combattant 39/45
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Médaille Coloniale
• Médaille des Blessés
• Médaille Commémorative 39/45
• Médaille Commémorative de la Campagne d’Italie
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et du Maintien de l’Ordre en AFN
• Distinguished Service Cross (USA)
IN MEMORIAM – Colonel Louis RIVIÉ, compagnon de la Libération (décédé le 29 octobre 1994)
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M&O 287 de juin 2025





