Felipe Maeztu est né le 13 septembre 1905 à Labraza en Espagne.
Engagé volontaire pour 5 ans dans la Légion étrangère en novembre 1927, il passe un an en Algérie puis 10 ans au Maroc au sein du 1er et du 4e REI.
D’avril à juin 1940, il participe à la campagne de Norvège (combats de Bjervik et de Narvik) au sein de la 13e DBLE. Evacué vers l’Angleterre avec son unité le 17 juin 1940, il est parmi les premiers à rallier le général de Gaulle à Londres le 1er juillet 1940.
Promu adjudant, il participe avec la 13e DBLE à l’opération Menace devant Dakar en septembre 1940 puis à la campagne de ralliement du Gabon resté fidèle à Vichy en octobre-novembre 1940.
Avec la Brigade française d’Orient, il prend part ensuite aux combats d’Erythrée et notamment à la prise de Keren en 03/41 et de Massaoua en avril. Il combat ensuite en Syrie en 06/41. Il est nommé chef de peloton mixte à la 1ère Cie de transmissions de la 1ère BFL commandée par le Gal Koenig. Il se distingue alors à Bir-Hakeim (27 mai – 11 juin 1942), à El Alamein en octobre 1942, et en Tripolitaine en 1943.
A compter du 1er avril 1943, il commande la 1ère section mixte de transmissions de la 1ère Brigade avec laquelle il participe à la campagne de Tunisie en mai 1943. A l’issue de cette campagne, il reçoit le commandement de la section J de la 3e Cie du 1er Bataillon de transmissions divisionnaires qui vient d’être créé et reste rattaché à la 1ère Brigade. Le lieutenant Felipe Maeztu débarque en Italie avec la 1ère DFL en avril 1944 et prend part à toutes les opérations à l’issue desquelles, le 16 août 1944, il débarque en France, à Cavalaire, pour faire ensuite une brillante campagne de France.
Il traverse les Cévennes, entre à Lyon et pousse jusqu’au front d’Alsace. Son unité combat ensuite sur le front de l’Atlantique (réduction des poches), avant de retrouver le front alsacien pour défendre Strasbourg. Le 23 janvier 1945, toujours avec la 13e DBLE, il prend part à l’offensive déclenchée par la 1ère Armée et parvient au Rhin devant Colmar.
Dirigé ensuite vers les dernières poches de résistance allemande sur le sol français, il participe aux combats du massif de l’Authion, dans l’arrière pays niçois en avril 1945 puis passe les Alpes pour percer jusqu’à Turin, où il termine la guerre.
En août 1945 il reçoit la nationalité française et fait ensuite une brillante campagne d’Indochine avant de quitter définitivement l’armée d’active en 1952. Chef de bataillon de réserve, il se retire à Madagascar puis à Pernes les Fontaines.
Il est décédé le 18 décembre 1958 à Pernes les Fontaines où il est inhumé.
• Chevalier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 2 juin 1943
• Croix de Guerre 1939-1945 (2 citations)
• Croix de Guerre des TOE (2 citations)
• Croix du Combattant 39/45
• Médaille Coloniale avec agrafes « Maroc », « Sahara », « Erythrée », « Bir-Hakeim », « Libye », « Tunisie »
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Chevalier de l’Ordre du Ouissam Alaouite (Maroc)
• Chevalier du Nicham El Anouar (Tunisie)
• Ordre du Mérite Libanais
• Paz del Marrueco (Espagne)