La Première Guerre mondiale a montré l’intérêt d’avoir une arme de poing semi-automatique comme le Luger ou le 1911 et après la Grande Guerre, la France va lancer un programme pour adopter une nouvelle arme de poing moderne.
La France a hérité d’un important stock d’armes de poing assez variées avec des pistolets et des revolvers. Elle va alors opter pour adopter une nouvelle arme moderne aménagée pour le 9 mm Luger.
En 1922, la Commission d’Expériences de Versailles lance un programme pour essayer et comparer différentes armes européennes et américaines, mais on ne déclare pas de vainqueur et la recherche d’un pistolet pour l’armée française va se poursuivre.
Quelques années plus tard, l’état-major français souhaite que le nouveau pistolet utile la cartouche de 7,65 Long. En effet, la France avait récupéré un important stock de cette nouvelle munition initialement américaine, mais dont la puissance laisse à désirer par rapport au 9×19 mm. En 1930, la France n’a toujours pas adopté de nouveaux pistolets et en 1935, on essaye (encore) de nouvelles armes dont un GP35, un pistolet Star et les prototypes des PA35A et PA35S. Finalement ce sont ces derniers qui vont le mieux réussir les épreuves d’endurance en tirant 950 coups sans entretien et sans casse et 4 000 cartouches avec un nettoyage et une maintenance basique. Et de manière surprenante, on décide d’adopter les deux pistolets peut-être pour essayer de rattraper le temps perdu et avoir le maximum d’armes.
Les PA35A et 35S sont deux très bons pistolets, mais ils sont handicapés par leur cartouche. Ils seront alors remplacés progressivement à partir des années 1950 par des armes utilisant le 9 mm notamment le PA-MAC 50 qui est en quelques sortes la mise à jour du PA35S pour le 9mm parabellum.