Alexis Le Gall, né le 20 octobre 1922 à Audierne et mort le 22 décembre 2019.
Le 18 juin 1940, sa mère entend le discours du général De Gaulle. Elle le transmet à son fils, Alexis le Gall. Le jeune d’Audierne a seulement 17 ans, et il vient justement de décider de rejoindre l’armée anglaise, en réaction à un discours de Pétain. « Ça nous a conforté », racontait-il, « de toute façon on partait pour s’engager dans la Marine ou l’armée anglaise. Mais puisqu’il y avait un Français qui était prêt à constituer une armée, c’était mieux d’aller dans une armée française. »
Il embarque le 19 juin 1940 à Audierne (avec son frère Jacques Le Gall), à bord de l’Ar Zenith pour rejoindre le général de Gaulle à Londres. Le 6 juillet 1940 il se retrouve face au Général De Gaulle. Alexis Le Gall se souvenait de chaque mot « les Alliés vont gagner la guerre, voilà le discours qu’il nous a fait . Et c’est exactement ce qui s’est passé. Ou bien ce gars là il est fou ou bien c’est un génie ! Je préfère que ce soir un génie, et je marche avec lui ! ». Il signe alors son engagement dans les Forces françaises libres.
Quelques semaines plus tard, il se retrouve face au Général De Gaulle. Alexis Le Gall se souvenait de chaque mot « les Alliés vont gagner la guerre, voilà le discours qu’il nous a fait . Et c’est exactement ce qui s’est passé. Ou bien ce gars là il est fou ou bien c’est un génie ! Je préfère que ce soir un génie, et je marche avec lui ! ».
Il intègre le bataillon de marche n° 5 de la 1re division française libre et combat au Cameroun, en Syrie, au Tchad, au Congo Belge, au Soudan, en Égypte, en Palestine, au Liban, en Tunisie et en Italie avant de participer à la libération de la France jusqu’en Alsace où il est blessé.
Alexis le Gall, figure de Douarnenez et ancien résistant de la France Libre, est décédé dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 décembre. Il avait 97 ans.