Gabriel Auguste Ferdinand Ducuing (Paris, – Cap Gris-Nez (Pas-de-Calais), ) est un officier de marine, pilote d’avion et aérostier français.
Il navigue au commerce dès 1904 et devient capitaine au long cours en .
Enseigne auxiliaire en , il est breveté pilote d’avion en 1915 puis est promu enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve en . Par ses missions de reconnaissance et de bombardement sur le front lors de la Première Guerre mondiale, il est cité à l’ordre de l’armée en .
Affecté au centre d’aviation maritime de Venise, il est blessé deux fois lors de combats aériens et n’est plus apte à piloter. Il est alors versé dans l’aérostation au centre de ballons captifs du Havre (1917).
Lieutenant de vaisseau de réserve en il est affecté Service des transports maritimes au bureau qui assure la liaison avec la Marine nationale à l’organisation des itinéraires et des convois.
Démobilisé en 1919, il devient armateur et administrateur de sociétés maritimes. Il fonde l’Association centrale des officiers de réserve de l’armée de mer (ACORAM) et en est le premier président. Il prend part alors à la création des écoles de perfectionnement des officiers de réserve.
En , il est promu capitaine de corvette de réserve et se spécialise dans la défense anti-aérienne.
Mobilisé en 1939, au début du second conflit mondial, il commande la batterie de DCA de Croix-Faron. En , il commande le poste de défense du cap Gris-Nez.
Le 25 mai, à 06 h 30, attaque allemande. Après avoir fait le feu jusqu’à épuisement des munitions, le Commandant Ducuing ordonne la destruction des armes et le repli de son personnel. Refusant de fuir, il prend une mitrailleuse, hisse le pavillon français et reprend le combat seul. Il est tué par une rafale ennemie.
Le capitaine de corvette Ducuing est promu capitaine de frégate à titre posthume, cité à l’ordre de l’armée de Mer.
La Marine nationale a donné son nom à un aviso, le patrouilleur de haute mer « Commandant Ducuing », admis au service actif en 1983.