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15 septembre 1812 : Napoléon pénètre dans Moscou (4e ville d’Europe avec environ 300 000 habitants).
À 14 heures, Napoléon fait son entrée à Moscou, avec sa garde et le 1er corps, dans l’ancienne capitale de la Moscovie. La ville est déserte. Son gouverneur, Fédor Rostoptchine, l’a vidée de toute provision.
Le lendemain, l’Empereur s’installe au Kremlin, le palais des tsars situé au milieu de la ville. Le maréchal Mortier est nommé gouverneur, avec ordre d’empêcher le pillage par tous les moyens. Des secours sont donnés aux blessés russes qui encombrent les hôpitaux, ainsi qu’aux Moscovites qui n’ont pas voulu suivre l’armée de Koutouzov.
Ayant pris ce qu’il considère comme une capitale, en se fondant sur les règles de la guerre, Napoléon pense que l’empereur Alexandre 1er lui offrira sa capitulation sur le mont Poklonnaïa. Un armistice est accordé aux Russes et Napoléon, fort de son triomphe, propose la paix à Alexandre. Il ne reçoit que des réponses évasives laissant vaguement espérer un arrangement, mais qui arrangent les deux parties. Les Français ont ainsi le temps de reprendre des forces, les Russes attendent les grands froids qui obligeront les Français à évacuer la Russie.
Avant l’ordre d’évacuation, Moscou comptait environ 300 000 habitants. La plupart évacuèrent la ville et les restants se chargèrent de brûler ou de dérober les derniers stocks de nourriture pour en priver les Français. Quand Napoléon entra dans le Kremlin, il restait le tiers de la population dont la plupart étaient des commerçants étrangers, des serviteurs ou des personnes invalides ou ne voulant pas fuir. Ceux-ci se tinrent à l’écart des troupes, y compris la nombreuse communauté française présente.
Selon la version de l’armée française, des feux sont lancés par l’armée russe à Moscou et ravagent la ville, essentiellement construite en bois. Ce fut le pire coup porté aux Français qui, privés d’abris, ne pouvaient plus rester sur place. À un signal donné, le feu éclate dans mille endroits à la fois. C’est en vain que les Français tentent d’éteindre l’incendie : le ravage des flammes ne s’arrête que dans la soirée du , lorsque près de 7 000 maisons en bois et 4 000 maisons de pierres, soit les neuf dixièmes de la ville, sont en cendres. 20 000 malades ou blessés sont victimes de ce désastre. « J’ai vaincu des armées, mais je n’ai pu vaincre les flammes » s’est exclamé Napoléon dans Le Mémorial de Sainte-Hélène.
Occupant une ville en ruines, sans avoir reçu la capitulation russe, face à une manœuvre russe le poussant à quitter Moscou, Napoléon entame sa longue retraite le .
Mortier a ordre d’abandonner le Kremlin le 23, après l’avoir détruit, et de ne laisser en arrière ni blessés, ni malades. Dans sa marche rétrograde, la Grande Armée est constamment harcelée par l’ennemi.
Napoléon estima plus tard que son erreur avait été de ne pas quitter Moscou deux semaines plus tôt et de surprendre l’armée de Koutouzov qui campait à proximité, à Tarutino. Même si cela n’aurait pas suffi à vaincre immédiatement la Russie, celle-ci aurait été ensuite incapable d’affronter les Français.
Ivan Katayev estime les destructions aux trois quarts des bâtiments de la ville :
- 6 496 maisons particulières sur 9 151, dont 6 584 en bois et 2 567 en brique.
- 8 251 commerces et entrepôts, dont la plus grande partie de Kitaï-gorod et dans le quartier d’affaires de Zamoskvorechye.
- 122 des 329 églises.
On estime à 2 000 le nombre de soldats russes blessés qui ont péri dans les incendies. 12 000 corps en tout ont été retrouvés. L’université d’État de Moscou, la bibliothèque Boutourline, les théâtres Petrovsky et Arbatsky ont été complètement détruits ; de nombreuses œuvres d’art, notamment l’original de Le dit de la campagne d’Igor, ont disparu à jamais. L’orphelinat de Moscou près de Kitai-Gorod, converti en hôpital, a été sauvé par la police locale. La population de Moscou estimée en 1811 à 270 000 âmes, est d’environ 215 000 résidents après la guerre, elle passe à 349 000 en 1840.
Les cartes établies par les autorités russes après la guerre (notamment des cartes militaires de 1817 réimprimées pour le public en 1831) montrent que la majorité du territoire de Moscou a été détruit dans l’incendie, à l’exception notable du Kremlin de Moscou, l’orphelinat, le quartier nord de Bely Gorod (de la rue Tverskaïa à la rue Pokrovka), les étangs du Patriarche à l’ouest, ainsi que des établissements de la banlieue.
Ces cartes qui exagèrent probablement le désastre montrent certains quartiers comme s’ils étaient détruits. Par exemple, la rue Bolshaya Nikitskaya à l’ouest du boulevard périphérique conserve nombre de ses demeures intactes ; les troupes occupantes défendent leurs propres logements ainsi que le théâtre français et la colonie française de Kouznetsky Most. Les Français tentèrent même de sauver le palais Batachov2, occupé par Murat, mais après deux jours de lutte acharnée, celui-ci a été détruit dans l’incendie de l’arrondissement de Taganka.
Contrairement aux déclarations du général Marbot qui prétendait que l’incendie de Moscou était la principale cause de l’échec de la campagne de 1812, la destruction de Moscou n’était pas si totale, pour qu’il ne reste pas suffisamment de maisons, de palais, d’églises ou de casernes pour héberger l’ensemble de l’armée. De plus, de nombreuses unités étaient stationnées en dehors de la ville, par exemple à Ostankino (cavalerie légère) ou Khimki (corps italien) ; d’autres ont été envoyées au sud pour faire barrage aux mouvements des Russes.
15 septembre 1918 : bataille de Dobro Polje (Macédoine).
La bataille de Dobro Polje a eu lieu les 14 et en Macédoine. Elle permet aux troupes françaises et serbes, commandée par le général Louis Franchet d’Espérey, de percer les lignes bulgares, d’atteindre la vallée du Vardar au niveau de Prilep et d’Uskub, de couper ainsi l’armée bulgare en deux et d’obliger la Bulgarie à signer l’armistice le .
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Une fois le front stabilisé en Grèce () et la Roumanie vaincue (), le moral au front se dégrade rapidement du côté bulgare et la guerre devient moins populaire. La Bulgarie a maintenant réalisé tous ses buts de guerre, mais elle est contrainte de continuer à se battre pour aider les Empires centraux, ses alliés. Comme peu de main-d’œuvre reste disponible pour l’agriculture, des insuffisances alimentaires sérieuses touchent aussi bien les civils que les militaires pendant qu’une inflation galopante ruine l’économie. En 1917, les émeutes alimentaires éclatent et une propagande d’opposition à la guerre commence à circuler largement.
Le , la Grèce rejoint la guerre aux côtés de la Triple-Entente (après une déclaration de guerre le ). En , les forces de l’Entente lancent une offensive en Macédoine occupée par les Bulgares.
L’analyse du terrain montre que la Macédoine présente deux régions nettement séparées par les Monts Bélès.
- À l’ouest, le terrain est montagneux et offre deux pénétrantes étroites, la vallée du Vardar et la boucle de la Tcherna séparées par la montagne de la Moglena. Ces axes sont lourdement défendus par les Bulgares bien fortifiés. Toutefois, les liaisons transversales sont rares ce qui empêche l’adversaire de faire passer des troupes d’un compartiment de terrain à l’autre ce que les alliés peuvent faire le long de la frontière grecque. Il existe le long de la vallée du Vardar des nœuds comme Gradsko et Uskub dont le contrôle permet de couper les communications entre les armées bulgares de l’ouest, autour d’Ohrid et celle de l’est autour de Guevgueli. Mais remonter directement la vallée du Vardar et de la Tcherna est dangereux. Les défenses sont extrêmement développées et les étranglements comme celui de Démir Kapou sont difficiles à dépasser.
- À l’est, les voies de communication sont orientées soit vers Sofia par la vallée de la Strouma, soit vers Constantinople en longeant la côte. Mais, là aussi, ces pénétrantes sont lourdement protégées.
Franchey d’Esperey a deux options :
- Soit il attaque de face les forces armées bulgares et place sa pointe d’effort autour de Guevgueli et du lac Doïran pour se porter directement sur Sofia
- Soit il cherche à atteindre les « nœuds » de communication le long de la vallée du Vardar en contournant les défenses de la vallée à travers la montagne. Ce faisant, il coupe l’armée bulgare en deux, d’un côté la XIe armée, de l’autre la 1re.
Il choisit la deuxième option.
La concentration de troupes est permise par les efforts faits depuis le début de 1918 pour construire des chemins, des voies ferrées de 60 et des lignes téléphoniques entre Salonique et le pied de la montagne et pour mettre à jour la cartographie. Les forces alliées comprennent :
- En premier échelon, la Deuxième Armée serbe (Maréchal Stepanovitch) comprenant 2 divisions françaises, la 122e division d’infanterie, la 17e division d’infanterie coloniale et une division serbe, la division Choumadia, pour mener l’attaque principale entre le Sokol et la Souchitza
- En deuxième échelon, deux divisions serbes, Timok et Yougo-slave, pour l’exploitation de la percée en cas de succès.
- En attente, la Première Armée serbe (Petar Bojović) qui attaquera après l’enlèvement du front Sokol-Vétrénik par la 2e Armée, avec à sa gauche, le groupement du général Tranié.
La bataille commence le avec un intense bombardement d’artillerie pour laquelle 2 096 pièces sont concentrées. La préparation dure une journée complète. Les Bulgares s’enorgueillissaient de n’avoir perdu jusque-là aucune bataille dans cette guerre et Ferdinand 1er décide de rester et de combattre. L’équivalent de deux divisions se fortifient dans les tranchées.
- :
- Le 1er bataillon du 148e régiment d’infanterie enlève le Sokol, gravissant des rochers à pic, sous le feu des mitrailleuses bulgares. Le dernier assaut est lancé à 22h30 et les bunkers allemands sont nettoyés au lance-flammes.
- Le Dobropolje a été emporté à 16 heures par les 45e et 84e régiments d’infanterie ; les Bulgares se replient en abandonnant huit canons.
- La 17e DIC se lance à l’assaut des crêtes du Goliak, du Kravista et du Kravichi-Kamen.
- Les montagnards serbes ont conquis le Vétrénik en le tournant.
- En pleine nuit, la 1re Armée Serbe passe à l’attaque, après la prise du Sokol . Elle dépasse rapidement la rivière Lechnitza.
- Sur 14 kilomètres de front, la percée est faite et l’avance atteint 5 kilomètres. Jusqu’au , les Bulgares résistent et se voient encerclés. Les lance-flammes français les délogent des fortifications. Dépassés par le nombre, incapables de réagir stratégiquement, les Bulgares sont hors d’état d’arrêter l’avance alliée.
- Pendant que la bataille se déroule sur les sommets, les troupes serbes exploitent la rupture. Le 21, elles atteignent Démir Kapou. Le 23, elles sont à Velès après s’être heurtées au col de la Babouna à quelques troupes allemandes ramenées de Russie. La brigade de cavalerie des spahis marocains et chasseurs d’Afrique du général Jouinot-Gambetta lance alors un raid à travers la montagne. Le , elle débouche sur Uskub dont elle s’empare. La XIe armée germano-bulgare est obligée de se replier sur l’ouest vers Kalkandelen (Tetovo). Elle abandonne ses positions autour de la vallée du Vardar, dans la plaine de la Tcherna et doit capituler. Le centre bulgare, la 1re armée, est rejeté vers Sofia par les troupes serbes. La gauche se bat encore face aux Grecs et aux Britanniques sur la Basse Strouma.
Après la défaite de Dobro Polje, d’autres soldats bulgares commencent à se révolter et abandonnent les premières lignes. Les rebelles se dirigent vers Sofia dans l’idée de négocier avec le gouvernement mais quand ils atteignent Sofia, ils sont écrasés par des troupes allemandes et des troupes bulgares loyalistes.
Dix jours après la bataille, les premières lignes ayant été abandonnées par l’armée bulgare, l’avance en Bulgarie des troupes de la Triple-Entente rencontre peu de résistance. La Bulgarie signe un armistice avec les puissances alliées, abandonnant officiellement la guerre. Immédiatement ensuite, un gouvernement « agrarien » prend le pouvoir, conduit par des paysans.
En , le traité de Neuilly accorde la Thrace à la Grèce, privant la Bulgarie de son accès à la mer Égée. Le royaume des Serbes, Croates et Slovènes nouvellement créé s’empare de la Macédoine, et la Dobroudja du Sud est de nouveau occupée par la Roumanie. La taille de l’armée bulgare est sévèrement limitée et des dommages de guerre énormes, en nature et en argent, doivent être payés aux Alliés.
15 septembre 1940 : « Battle of Britain Day ».
Le Battle of Britain Day (« jour de la bataille d’Angleterre ») est le nom donné a posteriori à une bataille aérienne à grande échelle qui a eu lieu le , pendant la bataille d’Angleterre.
La Luftwaffe lance en effet son attaque la plus importante et la plus concentrée contre Londres dans l’espoir d’anéantir la Royal Air Force (RAF) et remporter la supériorité aérienne sur la zone pour permettre le lancement de l’opération Seelöwe, une invasion allemande de l’Angleterre. Environ 1 500 avions participent à la bataille aérienne qui dure jusqu’au crépuscule. La RAF parvient à défaire les raids allemands et l’opération Seelöwe est retardée. Ayant été vaincue le jour, la Luftwaffe va se concentrer par la suite sur une campagne nocturne de bombardements — le Blitz — qui dure jusqu’en mai 1941.
Le Battle of Britain Day est l’apogée de la bataille d’Angleterre. À chaque date anniversaire, une commémoration annuelle de la bataille est tenue au Royaume-Uni.
15 septembre 1944 : début de la bataille de Peleliu (Pacifique).
La bataille de Peleliu, nom de code opération Stalemate II (« Impasse » en français), s’est déroulée durant la Seconde Guerre mondiale entre les États-Unis et le Japon dans le Pacifique entre et sur l’île de Peleliu dans l’archipel des Palaos.
L’archipel des Palaos est défendu par environ 30 000 Japonais, avec environ 11 000 hommes à Peleliu, constitués de la 14e division d’infanterie ainsi que de travailleurs coréens et d’Okinawa. Le colonel Kunio Nakagawa, commandant du 2e régiment de la division, dirige l’aménagement des défenses de l’île.
Les forces américaines, constituées à l’origine de la seule 1re division de Marines, plus tard renforcée par la 81e division d’infanterie de l’armée, se sont battues pour cette petite île de corail et son terrain d’aviation. Le général américain William H. Rupertus, le commandant de 1re division de Marines, avait prévu que l’île serait sécurisée en quatre jours, mais en raison de fortifications bien installées et de la forte résistance japonaise, les combats ont duré plus de deux mois. Cette bataille est sûrement la plus controversée de la guerre, en raison de la valeur stratégique douteuse de l’île et du grand nombre de morts. En effet, après la victoire américaine décisive dans la bataille de la mer des Philippines, l’amiral William Halsey estimait que l’aviation japonaise ne représentait plus une menace aussi sérieuse et l’objectif de Peleliu apparaissait donc moins stratégique.
Proportionnellement au nombre d’hommes impliqués, Peleliu a été après Iwo Jima la seconde bataille la plus meurtrière de la guerre du Pacifique pour les Américains, un tiers de ceux y étant engagés ayant été soit tués soit blessés ; en ne prenant en compte que les unités et bataillons d’infanterie de combat le taux de pertes sur l’île atteignit près de 65 %. Plus de 97 % des défenseurs japonais périrent de leur côté. Les deux armées se sont mutuellement annihilées dans une bataille d’attrition où la sauvagerie des deux camps et l’âpreté des combats, ont été jugées comme inégalées après-guerre par les vétérans des affrontements précédents et des suivants contre l’Empire nippon (politique d’absence de prise de prisonniers encore plus prononcée que lors de la plupart des autres batailles du Pacifique, prise de trophées et souvenirs de guerre à base de parties de corps humains, mutilation des cadavres, torture…).
Après la fin de la bataille, quelques escarmouches ont continué à éclater sporadiquement. Le dernier groupe de soldats japonais, constitué de 26 hommes, ne s’est rendu aux troupes américaines stationnées sur place que le , soit près de deux ans et demi après la fin de la conquête de l’île.
15 septembre 1978 : mort à 80 ans de Wilhelm Emil Messerschmitt.
Ingénieur allemand en aéronautique, il fut le concepteur du Messerschmitt Bf109, le principal chasseur allemand de la Luftwaffe durant la Seconde Guerre mondiale.
Au départ le prototype ne provoque pas l’enthousiasme des pilotes d’essai qui lui reprochent sa forte assiette au roulage et son train étroit et fragile qui rend l’avion dangereux, ainsi que sa forte charge alaire, son poste de pilotage très étroit et complètement fermé. Mais les essais avançant les pilotes changent rapidement d’avis, l’avion se révélant très rapide et agile une fois en l’air.
Entre-temps, Arado et Focke-Wulf ont abandonné la compétition et seuls le Bf 109 et le Heinkel He 112 restent en course ; le premier étant considéré comme nettement supérieur, le ministère de l’Air du Reich (RLM) commande alors une présérie de 10 appareils de chaque type.
Messerschmitt travaille aussi dès le début du conflit sur un avion à réaction, le Me 262. Le programme fut retardé par la lenteur de la mise au point des moteurs. L’avion vole avec un moteur à piston dès mais il faut attendre le mois de pour le voir voler avec des réacteurs. La première unité expérimentale n’est formée que le et la première unité opérationnelle en septembre. Ces retards empêchent l’avion à réaction de Messerschmitt d’avoir une importance décisive sur la suite du conflit.
L’ingénieur conçoit en parallèle un autre avion pour remplacer le Stuka : le Me 210 basé sur le Me 110 de 1934. Mais cet avion est un échec complet : les prototypes sont défectueux et s’écrasent souvent. Cet épisode nuit à la réputation de Messerschmitt jusqu’à la fin de la guerre puisqu’il est incapable de proposer un avion capable de contrer le De Havilland Mosquito des Britanniques.
Messerschmit est aussi à l’origine d’un énorme avion de transport, le Me 321 qui pouvait transporter plus de 130 hommes. La guerre est très prolifique en matière d’idées comme le projet du Me 264, un bombardier prévu pour bombarder les États-Unis ; la défaite allemande l’empêche toutefois de voir le jour. Un autre avion atypique, le Me 163 Komet est un intercepteur ultra rapide à moteur fusée conçu avec Lippisch.