Albert SAVARY né le 29 Mai 1921 – Auray, il est décédé le 9 janvier 1975 à Auckland en Nouvelle-Zélande. Il est inhumé au Faouët dans le Morbihan.
Au Faouët où il réside, il entend à la radio de Londres l’appel du Général de Gaulle du 18 juin 40 et ses 2 discours suivants. Le 24 juin, avec un camarade, il décide de rejoindre l’Angleterre. Arrivé à Londres, Albert Savary s’engage dans les FFL. Dirigé sur l’Afrique équatoriale française, il participe à l’opération de Dakar et débarque le 8 septembre au Cameroun. En novembre 40, il prend part à la campagne de ralliement du Gabon dans les rangs de la 1ère Cie de chars des FFL.
Il est promu sous-lieutenant en mars 1942. En décembre 1942, il rejoint les rangs du Bataillon de marche n° 9 et suit pendant 2 ans le sort de cette unité comme chef de section de Brenn-carriers. Parti du Cameroun en décembre 1942 avec son bataillon, il atteint le Levant en octobre 1943 après avoir séjourné trois mois à Khartoum et 6 mois à Djibouti. Le BM 9 est chargé de missions de souveraineté peu exaltantes et, animé du désir de se battre, il obtient d’être affecté au BIMP.
Promu lieutenant entre-temps, il rejoint sa nouvelle unité sur le front des Vosges en novembre 1944.
Le 8 janvier 1945, il effectue avec sa section une forte patrouille appuyée de chars dans les bois à l’Ouest de Rossfeld contribuant au déblocage de cette position. Le 11 janvier, il est blessé par des éclats d’obus au cours d’une contre attaque de chars alors qu’il participe brillamment aux opérations de Benfeld. A peine guéri, il rejoint son bataillon dans les Alpes. Le 10 avril, pendant l’attaque de la Maison du Câble, il parvient en tête de ses hommes jusqu’aux barbelés défendant les abords immédiats de la position. Il est alors une nouvelle fois blessé, par des éclats de grenade à la face et par une balle reçue dans la poitrine. Il termine la guerre avec une citation à l’ordre de la Division et la croix de la Légion d’Honneur.
En 1946 et 1947, il occupe le poste d’aide de camp du général gouverneur militaire de Paris et est promu capitaine. De 1948 à 1950, il est en poste en AEF avant de passer, en 1951, au 1er RIC et d’y créer une Cie de mortiers lourds. En 1953, il est désigné pour l’Indochine et est affecté au Bataillon de Marche du 21e RIC ; il y reçoit 2 nouvelles citations.
En 1957, il est chef de cabinet du général commandant la 8e DI puis, en 1959-60, chef de cabinet du général directeur des Affaires d’Outre Mer et promu au grade de chef de bataillon. De 1961 à 1964, il commande le BIMP en Nouvelle-Calédonie puis rentre en France en qualité d’adjoint au colonel chef d’Etat-major de la Place de Paris.
Nommé lieutenant-colonel en janvier 1966, il fait valoir ses droits à la retraite et se retire à Nouméa.
IN MEMORIAM – Albert SAVARY, compagnon de la Libération (décédé le 9 janvier 1975)
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