HENRI ADELINE né le 07 Mai 1898 – Verdun et est décédé le 1er mai 1971. Il a été inhumé à Sivry-sur-Meuse dans la Meuse.
Il est admis à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 16. Il y reste un an et part pour le front comme aspirant du 278e régiment d’infanterie en 08/1917. Blessé par éclat d’obus en 07/1918, il reçoit 2 citations à l’Ordre de la Division. En 1920 il est affecté au service de transmissions des Troupes du Maroc, Il sert jusqu’en 1922 et reçoit 1 nouvelle citation.
En 09/1939, il rejoint l’Etat-major du 12e Corps d’armée en Alsace comme chef du 4e Bureau. Le 24/06/1940, au moment de la reddition du groupe d’armée françaises encerclées en Alsace, il refuse de se rendre aux forces allemandes ; à la tête d’un petit groupe d’officiers et de sous-officiers, il tente de rejoindre la zone libre et parcourt ainsi 250 km à pied en 35 jours.
Au sein de l’Armée d’armistice, il commande le 1er Bataillon du Génie à Bergerac en 11/1942 ; il prend dès lors contact avec des organisations de Résistance. En 04/1944, il assure le commandement des maquis de la région de Bergerac. A la tête des 2 500 hommes des maquis AS et FTP de Dordogne Sud, il engage en 08/1944 la poursuite des colonnes allemandes qui se replient sur Bordeaux. Il y entre le 28/08 dans une ville déserté par les Allemands.
Début septembre il prend le commandement de tous les groupements FFI du Sud-ouest — soit plus de 12 000 hommes — et les lance vers la Charente-Maritime. Il réussit à enfermer l’ennemi dans les poches de La Rochelle, Royan et la Pointe de Grave. Le 18/09/1944, dans son P.C. de Saintes, il reçoit le général de Gaulle qui le confirme lui prescrit de réduire les poches de Royan et de La Pointe de Grave de façon à débloquer le port de Bordeaux et de temporiser avec les Allemands pour éviter la destruction du port de La Rochelle.
Il assure seul cette mission très difficile, devant un ennemi supérieur en nombre et en moyens avec des forces pauvrement armées, jusqu’au 22/10/1944. A cette date, il passe sous les ordres du Général de Larminat commandant des Forces françaises en opération sur le front de l’Ouest. Il commande dès lors les fronts de La Rochelle et Royan jusqu’en 04/1945.
Lors de l’attaque de Royan, du 14 au 18/04, il commande le groupement sud de la Division « Gironde » comprenant 10 000 hommes. Il atteint ses objectifs, enlève des ouvrages puissamment fortifiés et couverts par d’importants champs de mines, libère 3 gros villages, la partie Ouest de Royan et capture un important matériel.
Le 25/04/1945, aux Mathes près de Royan, le général de Gaulle lui remet la Croix de la Libération. Promu général de brigade le 8/05/1945, il commande le Génie en Algérie puis le Génie de la 1ère Région militaire, il prend sa retraite en 1955.
• Commandeur de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 28 mai 1945
• Croix de Guerre 1914/18 (2 citations)
• Croix de Guerre 1939/45 (2 citations)
• Croix de Guerre des TOE (1 citation)
• Médaille Coloniale avec agrafe « Maroc »
• Médaille des Services militaires volontaires
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance