IN MEMORIAM – Sous-lieutenant Blaise ALEXANDRE, compagnon de la Libération (décédé le 23 mars 2005)

Blaise Alexandre est né le 12 mars 1920 à Paris. Son père était médecin.

Après le baccalauréat, il prépare le concours d’entrée à Saint-Cyr lorsque survient l’offensive allemande de 05/1940. Il est évacué avec ses camarades sur Bayonne. Début juin, s’attendant à être mobilisé, il retourne embrasser les siens à Laval mais, devant l’avancée allemande, il repart en famille pour Saint-Jean-de-Luz. Là, le 17/06/1940, il entend le discours du maréchal Pétain à la radio puis, le lendemain, celui du général de Gaulle.

Refusant la défaite, il embarque, avec son frère Philippe, le 21/06/1940 de Saint-Jean-de-Luz à destination de l’Angleterre où il s’engage dans les FFL le 1/07/1940. Affecté au Bataillon de Chasseurs de Camberley, il y reçoit une formation militaire. En 08/1941 il quitte la Grande-Bretagne et débarque à Pointe-Noire au Congo au début du mois d’octobre. Il est choisi pour suivre les cours du peloton d’élève officier (5e Section) au camp Colonna d’Ornano à Brazzaville.

Envoyé avec ses camarades au Levant à la mi-11/41, il doit être hospitalisé au Cap pendant presque 3 mois. Débarqué à Beyrouth en 03/1942, il est affecté au GRCA au sein de la Brigade du Col Cazaux regroupée en Libye. En 08/1942 les spahis sont organisés en Colonne volante avec la 1ère Cie de chars et rattachés à la 7e DB britannique. La Colonne volante effectue des raids en profondeur dans le désert de Libye.

En 10/1942, affecté au 1er RMSM récemment créé, il prend part à la campagne d’Egypte (El Alamein). Il se distingue ensuite en Tunisie avec la Force L du général Leclerc. Au combat de l’Oued Gragour, le 6/03/43, il n’hésite pas, alors que son véhicule est pris sous un violent tir d’artillerie, à retourner y chercher, à plusieurs reprises, des armes et des munitions. Il est promu aspirant en 06/1943.

Au moment de la formation de la 2e DB du Général Leclerc au Maroc, à l’été 1943, le 1er RMSM en devient le régiment de reconnaissance. Au printemps 1944, la Division est rapatriée en Angleterre avant de débarquer en Normandie le 31/07/1944. Il prend part à la campagne de France (Normandie, Paris, Vosges, Alsace). Chef de peloton du 2e escadron du Régiment, il est le seul aspirant commandant un peloton. Il est blessé à la jambe par éclat d’obus à Erstein (Bas-Rhin), le 27/11/1944, après avoir repoussé une attaque ennemie.

Promu sous-lieutenant en 12/1944. Commandant un peloton de reconnaissance en Haute-alsace les 6,7 et 8/02/1945, il permet, par le contact vigoureux de ses automitrailleuses devant Balgau, la réussite d’une manœuvre offensive d’un autre détachement, aboutissant à la destruction d’un important matériel et à la capture de nombreux prisonniers. Il termine la guerre en Allemagne et est démobilisé en 02/1946.

Il entre ensuite à la compagnie pétrolière Esso Standard où il exerce notamment les fonctions de directeur commercial.

Il est décédé le 23 mars 2005 à Boulogne-Billancourt. Il est inhumé au cimetière de Passy à Paris.

• Commandeur de la Légion d’Honneur
Compagnon de la Libération – décret du 16 octobre 1945
• Croix de Guerre 1939-45 (3 citations)
• Médaille de la Résistance

Jean-Baptiste TOMACHEVSKY
Jean-Baptiste TOMACHEVSKY
Mon grand-oncle paternel s'est engagé dans la Légion étrangère, parti combattre pendant la guerre d'Algérie. Il est mort pour la France en 1962. C'est lui qui m'a donné l'amour de la Patrie et l'envie de la servir. Appelé sous les drapeaux en février 95, j'ai servi dans 6 régiments et dans 5 armes différentes (le Train, le Génie travaux, l'artillerie sol-air, les Troupes de marine et l'infanterie). J'ai participé à 4 opérations extérieures et à une MCD (ex-Yougoslavie, Kosovo, Côte d'Ivoire, Guyane). Terminant ma carrière au grade de caporal-chef de 1ère classe, j'ai basculé dans la fonction publique hospitalière en 2013 en devenant Responsable des ressources humaines au centre hospitalier de Dieuze. J'ai décidé ensuite de servir la Patrie différemment en devenant Vice-président du Souvenir Français (Comité de Lorquin-57) où je suis amené à participer à une cinquantaine de cérémonies mémorielles par an. Je participe également à des actions mémorielles auprès de notre jeunesse. Je suis également porte-drapeau au sein de l'Union nationale des combattants (UNC) de Lorquin (57) et membre du conseil départemental de l'ONaCVG de la Moselle, collège 2 et 3. J'ai également créé sur un réseau social professionnel un compte qui regroupe près de 16 000 personnes dédié au Devoir de mémoire. Je transmets et partage les destinées de ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la France. J'ai rejoint THEATRUM BELLI en novembre 2024 pour animer la rubrique "Mémoires combattantes".
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