mardi 19 mars 2024

Le 2e satellite marocain est en orbite

Un satellite doté de très hautes performances d’observation MOHAMMED VI-A, avait  été envoyé dans l’espace depuis Kourou, en Guyane française, en novembre 2017. Un deuxième satellite d’observation de la Terre, MOHAMMED VI-B, réalisé par le consortium Thales Alenia Space et Airbus, a été lancé par une fusée Vega, dont c’est le 13e succès, dans la nuit de mardi 20 à mercredi 21 novembre 2018 depuis Kourou.

Les deux satellites travailleront désormais en binôme. Selon Arianespace, les deux satellites « seront complémentaires et permettront d’assurer une couverture plus rapide des zones d’intérêts ».

MOHAMMED VI-B est un appareil sophistiqué, de petit de taille (1,25 m de long sur 0,73 de large). Il dispose d’un GPS très pointu et sera capable de faire le tour de la terre en 100 minutes seulement. Grâce à ses miroirs photovoltaïques, l’appareil, qui devrait vivre entre 15 et 30 ans dans l’espace, pourra puiser son énergie du soleil et livrer 1000 images par jour aux équipes du Centre royal de télédétection spatiale (CRTS) et du Centre royal d’études et de recherches spatiales (CRERS). Piloté depuis le Maroc, et géré par des ingénieurs et techniciens marocains ayant bénéficié de formations spécialisées au Maroc et à l’étranger, le satellite marocain, à usage civil, est doté d’une très haute définition technologique et capable de prendre en moins de vingt-quatre heures des clichés d’une résolution allant jusqu’à 70 centimètres.

Le satellite MOHAMMED VI-B, dont l’usage sera déterminant pour le progrès du Maroc, servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire et la surveillance de l’environnement, au suivi des activités agricoles (recensement des terres agricoles par cartographie thématique, évaluation de la fertilité des sols, diagnostic de l’état des cultures afin d’améliorer et d’optimiser le rendement des agriculteurs, cartographie des zones irriguées, suivi des campagnes agricoles ..) et des ressources hydriques ( identification des eaux de surface et cartographie des zones humides, quantification des volumes en eau dans les lacs et barrages, prospection des eaux), à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification, au suivi des grands projets de développement avec leur cartographie et le suivi de l’état d’avancement de leur réalisation (centrales solaires, parcs éoliens, barrages et autres projets d’infrastructure), ainsi qu’à la surveillance du littoral (aménagement du littoral, analyse de l’évolution d’occupation des sols, impact des ports sur leur environnement) et des frontières, en particulier pour contrer la criminalité transfrontalière, l’observation des mouvements terroristes et le trafic de drogue.

Après l’inauguration, le 15 novembre dernier en présence d’Emmanuel Macron, de la première ligne (Tanger-Casablanca) TGV qui reliera Tanger à Marrakech et qui est la seule en Afrique, le lancement du deuxième satellite marocain confirme la dimension de puissance technologique du Royaume du Maroc qui est le premier voisin de l’Europe à disposer d’une telle avancée technologique et le premier pays d’Afrique à détenir des satellites à très haute résolution. Autant de symboles d’un pays dynamique et moderne, un Maroc en marche grâce à une monarchie visionnaire.

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