Jean Jules Émile Trescases, également connu sous le nom de Jean Trescases, est un Adjudant-chef qui a combattu lors de différents conflits. Né le 5 avril 1916 à Palalda, dans l‘actuelle commune d’Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales, il est mort au combat le 21 novembre 1951 lors de la guerre d’Indochine.
Cinquième né d’une fratrie de 4 sœurs, Jean Trescases, s’engage à l’âge de 18 ans à Perpignan, car doté d’un sens aigu de la discipline et a été affecté au 17e RTS. Il est le fils de Julien Pierre Joseph Trescases, agriculteur des Pyrénées-Orientales. Il se maria le 17 janvier 1946 à Perpignan, Pyrénées-Orientales, en France, avec Yvonne Marie Louise Fulachier (12 juin 1911- 18 février 1999) avec qui il eut un enfant nommé Paul Trescases.
Affecté au 17e RTS, il débarque à Beyrouth le 4 août 1934 pour rejoindre son unité. Nommé caporal 2 ans plus tard, il quitte le Moyen-Orient en juillet 1937 pour servir au sein du 42e Bataillon de Mitrailleurs Malgaches stationné à Pamiers dans l’Ariège. Promu caporal-chef le 1er septembre 1937, puis sergent 18 mois plus tard, il se porte volontaire pour servir en Afrique Occidentale Française, arrivant à Port-Bouët en juin 1939. Promu sergent-chef le 1er juin 1941, il est alors affecté au cabinet militaire du gouverneur de Côte d’Ivoire.
En 1942, marqué par la présence allemande en zone occupée, il rejoint la France Libre après avoir traversé la frontière espagnole puis portugaise, arrivant en Grande-Bretagne par aéronef le 10 janvier 1943. Il s’engage alors pour la durée de la guerre dans les FFL, devenant un instructeur émérite à l’École des Cadets de la France Libre de Ribbesford.
Après la guerre, il est affecté au 16e RTS en avril 1945, puis promu adjudant-chef en février 1946, avant de se porter volontaire pour servir en Extrême-Orient. Il s’illustre par son courage et sa détermination lors de plusieurs engagements en Indochine, recevant de nombreuses citations pour ses actions héroïques. Le 21 novembre 1951, lors d’une embuscade près du village de Bang-Son, l’adjudant-chef Trescases est mortellement blessé. Il est déclaré Mort pour la France.
Son capitaine le désignant en disant : « Il figurait parmi les plus beaux combattants d’Indochine et la réputation de sa bravoure s’étendait à tout le Tonkin ».
- Chevalier de la Légion d’honneur
- Médaille militaire.
- Croix de Guerre 39-45, étoile d’argent.
- Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs avec 2 palmes, 1 étoile de vermeil, 1 étoiles d’argent et 3 étoiles de bronze.
- Médaille coloniale, avec l’agrafe « Extrême-Orient ».
- Médaille commémorative de la campagne d’Indochine.
- Médaille commémorative française des opérations du Moyen-Orient.
Au cours de sa carrière, il a reçu 8 citations.
Il est le parrain de la 261e promotion de l’ENSOA 2e Bataillon (4 mai – 18 décembre 2009)