Augustin Jordan est né à Paris, le 10 décembre 1910.
Il fait son service militaire dans la cavalerie (1931-1932) au 4e Dragons Portés à Verdun.
En 1939, il est mobilisé à Marrakech comme MDL au 2e RSM qui prend position dans les Ardennes de 11/1939 à 01/1940. Il est promu aspirant et est envoyé à Marrakech. Le 18/06/1940, il entend l’Appel du Général de Gaulle au cercle des officiers et il obtient d’être rapidement démobilisé.
Après l’obtention d’un visa espagnol, il rejoint, via Gibraltar, les FFL à Londres le 19/09/1940. Jusqu’en 02/1941, il travaille d’abord QG des FFL, où, avec Joseph Hackin et Pierre-Olivier Lapie notamment, il œuvre au développement des premiers comités de la France libre qui sont apparus un peu partout dans le monde, dès l’été 1940, en soutien à l’action du Général de Gaulle.
Il souhaite une affectation dans une unité combattante et rejoint en 05/1941 le 2e Bureau de l’Etat-major de la 1ère Brigade FFL placée sous les ordres du Général Legentilhomme. Il participe à la campagne de Syrie en 06/1941. De 07 a 12/1941, il fait partie de l’Etat-major Sud Syrie puis rejoint ensuite les rangs de la 1ère CCP des FAFL (futur 2e RCP) comme Lieutenant. Après un stationnement à Beyrouth et Damas, l’unité s’installe, le 2/02/1942, à Kabret, sur les rives du canal de Suez. Elle est intégrée à la SAS brigade britannique commandée par le Major Stirling.
Les SAS français deviennent le French Squadron et ils se distinguent par des raids violents, sur les arrières ennemis et sur les aérodromes allemands, obtenant des résultats très importants ; en Crète, en 06/1942, et, simultanément, en Libye où opèrent Augustin Jordan et ses hommes en attaquant les aérodromes de Derna-Martuba. Le mois suivant, sous ses ordres, les SAS français opèrent en Cyrénaïque, détruisant au sol de nombreux appareils allemands et des dépôts de munitions. En 08/1942 il est promu capitaine.
En 09/1942 il commande le détachement français qui doit opérer sur le port de Benghazi. Mais, détectée par les services de renseignements ennemis, l’opération échoue. En Tunisie, le 27/01/1943, au cours d’un raid sur les arrières de Rommel, le capitaine Jordan est fait prisonnier en tentant de regagner les lignes alliées.
Envoyé en Allemagne à la forteresse de Colditz, il y retrouve le Major David Stirling et le capitaine Georges Bergé premier chef des parachutistes français capturé en Crète en 06/1942. Il est libéré en 04/1945 et termine la guerre avec le grade de commandant.
Après guerre, il entre au ministère des Affaires étrangères en qualité de premier secrétaire et termine sa carrière de diplomate comme ambassadeur de France à Varsovie (1970-73), puis à Vienne (1973-75).
Il est décédé le 24 mars 2004 à Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire) où il est inhumé.
• Commandeur de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération
• Croix de Guerre 1939-1945 (4 citations)
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Military Cross (GB)
IN MEMORIAM – Capitaine Augustin JORDAN, compagnon de la Libération (décédé le 24 mars 2004)
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M&O 287 de juin 2025

Bonjour, cetre biographie est allègrement copié du sites des compagnons de la Libération…
la courtoisie voudrai que vous indiquez la source. Bonne journée
Bonjour,
Le texte comprend le lien hypertexte vers le site du Musée de l’ordre de la Libération.
Cordialement.
TB