Jean-Édouard Verneau, né le 29 août 1890 à Vignot, dans la Meuse, et mort le 14 septembre 1944 à Buchenwald.
Jean-Édouard Verneau naît en 1890 à Vignot, fils d’Étienne Camille Verneau, employé de carrière, et de Marie Augustine Prin, son épouse.
Polytechnicien (X 1911), il termine la guerre capitaine, blessé et deux fois cité. Il l’est à nouveau au Levant. À partir de 1928, il sert au 1er bureau de l’État-major. il est colonel en 1940, promu général de division en 1942.
Ancien chef d’état-major du général Noguès à Alger, il y est nommé chef de la délégation des services de l’armistice en août 1940. En février 1941, il devient chef d’état-major de l’armée d’armistice et donne son accord tacite aux actions clandestines de camouflage de matériel : stockage et entretien d’armes et de munitions qui serviront plus tard aux maquis, organisation de réseaux clandestins de transmissions.
Chef d’état-major de l’armée d’armistice en juin 1942, il participe à la fondation de l’Organisation de résistance de l’armée (ORA) dès la dissolution de l’armée d’armistice en novembre 1942. Il rejoint le commandant Cogny qui a créé une branche de l’organisation en zone Nord et succède en juin 1943 au général Aubert Frère à la tête de celle-ci. Arrêté le 23 octobre 1943, il désigne son successeur, le général Georges Revers, puis est déporté à Buchenwald, où il meurt le 14 septembre 1944, à 54 ans.
Depuis 1947, la caserne du 6e régiment du génie d’Angers situé dans le quartier des Capucins-Verneau porte son nom.
- Croix de guerre 1914-1918 avec palme et étoile
- Médaille interalliée de la Victoire
- Médaille commémorative de la guerre 1914–1918
- Insigne des blessés militaires
- Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
- Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs
- Commandeur de la Légion d’honneur
- Médaille de la Résistance française
- Commandeur de l’ordre du Ouissam alaouite chérifien