jeudi 30 novembre 2023

HISTOIRE : Chronique culturelle du 10 mars

10 mars 1679 : Vauban écrit à Louvois (Toulon).

Commissaire général des fortifications, Vauban, après avoir passé trois semaines à étudier le site de la rade de Toulon, en propose l’extension vers l’ouest du port militaire pour y recevoir la flotte de Louis XIV. 


10 mars 1831  : « création de la Légion étrangère par  une ordonnance de Louis-Philippe, Roi des Français, stipulant qu’il sera formé une légion composée d’étrangers : cette légion prendra la dénomination de Légion étrangère (article 1er).

Les compagnies sont créées par nationalités pour faciliter le commandement. Cette décision est à l’origine de vives tensions entre unités et donc contraire à l’effet recherché. C’est lors de la création de la 2e Légion étrangère en 1835 que le colonel Bernelle imposera l’amalgame par le choix d’une organisation pluriethnique et de l’utilisation de la langue française pour le commandement. Cette organisation demeure actuellement en vigueur. La Légion étrangère d’aujourd’hui a gardé dans sa réglementation des  aspects de cette ordonnance tels que la notion de volontariat (article 5), la possibilité d’engagement jusqu’à l’âge de 40 ans (article 6), et l’emploi d’une identité ne pouvant être vérifiée : l’absence des deux premières pièces indiquées à l’article précédent (acte de naissance ou toute autre pièce équivalent ainsi qu’un certificat de bonne vie et mœurs), l’étranger sera renvoyé par devant l’officier général commandant qui décidera de son engagement (article 7), ouvrant la voie à l’identité d’emprunt ».  CNE Jean-Baptiste P. (COMLE).


10 mars 1893 : création de la colonie de Côte d’Ivoire


10 mars 1916 : attaques allemandes nocturnes (Verdun).

Relevés par des troupes fraîches, les Allemands s’emparent du bois des Corbeaux (Ouest de Verdun) mais échouent à reprendre le village de Vaux (Est de Verdun).


10 mars 1917 : utilisation des condamnés de droit commun.

« Après l’Allemagne en début d’année, la France décide que les condamnés de droit commun, jusque-là à l’abri d’un service au front, pourront être employés à des travaux de défense dans la zone des armées s’ils sont reconnus physiquement aptes ». LCL R. Porte.


10 mars 1944 : mort du lieutenant Tom Morel. (Entremont).

« Né le 1er août 1915 à Lyon, Théodose Morel entre à Saint-Cyr en 1935 et choisit le 27e Bataillon de Chasseurs Alpins à Annecy, qu’il rejoint le 1er octobre 1937. Chef de la section d’éclaireurs skieurs (S.E.S.), il mène, en 1940, des combats victorieux face à l’assaillant italien ; il est fait chevalier de la Légion d’Honneur  à 25 ans. A l’été 1940, il retrouve, dans l’armée d’armistice, un 27e B.C.A. reconstitué sous le commandement du chef de bataillon Vallette d’Osia. Sous l’autorité de celui-ci, tous sont puissamment orientés vers la préparation de la revanche : entraînement forcené, préparation d’une mobilisation clandestine, cache d’armes soustraites à la commission d’armistice. Le lieutenant Morel se voit confier plus particulièrement cette dernière mission.

En 1941, il est affecté comme instructeur à Saint-Cyr, replié à Aix-en Provence. Démobilisé en novembre 1942 à la suite de la dissolution de l’armée d’armistice consécutive de l’invasion de la zone sud par l’occupant allemand, il rejoint la Haute-Savoie et s’engage dans l’action clandestine, sous le pseudonyme de Tom. A la fin janvier 1944, il reçoit la mission d’organiser  la réception, au plateau des Glières, des parachutages d’armes massifs que Londres venait de décider. Progressivement, les effectifs s’étoffent avec, notamment, la montée au plateau de groupes de maquisards menacés par l’instauration de l’état de siège dans le département. A cet ensemble disparate, réfractaires au service du travail obligatoire, membres des mouvements de jeunesse catholique, anciens du 27e B.C.A., militants communistes, Républicains Espagnols, Tom Morel va insuffler « l’esprit des Glières ». Il leur donne pour devise « vivre libre ou mourir ».

Il trouve la mort dans la nuit du 9 au 10 mars 1944 au cours d’une opération lancée contre le PC des Groupes Mobiles de Réserve (GMR) à Entremont. Inhumé sur le plateau le 13 mars, son corps est transféré dès le 2 mai dans ce qui deviendra la Nécropole Nationale de Morette. Tom Morel a été fait Compagnon de la Libération. » GA J-R Bachelet.


10 mars 1945 : bombardement de Tokyo (Japon).

334 bombardiers B-29 américains larguent 496 000 bombes incendiaires au phosphore, magnésium et napalm soit 1 700 tonnes de bombes. Plus de 100 000 morts. C’est le bombardement le plus meurtrier de la guerre.

Des dizaines de milliers de Japonais ont été « brûlés, bouillis et cuits à mort », selon les mots du général d’aviation Curtis LEMAY, (basé à Guam pour piloter la campagne du Pacifique) et responsable de ce qui peut être qualifié de crime de guerre.


10 mars 1953 : combat aérien en Bavière (ex RFA – Allemagne actuelle).

En pleine guerre froide, deux MiG 15 tchécoslovaques abattent un F84 Thunderjet américain en patrouille à l’intérieur de la zone d’occupation américaine de la République fédérale d’Allemagne. Le pilote parvient à s’éjecter.

 

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