Il est le plus décoré des enfants de troupes morts pour la France. Blessé 11 fois avec 17 citations françaises et 2 citations étrangères.
François VIEULES est né le 14 février 1918 à Quissac dans le Gard. Glorieuse famille française qui offrira dans la simplicité du sacrifice ultime une fratrie à la France. D’abords son jeune frère Raymond tombera le 05/07/1944 à Buriane au maquis de l’Ardèche dans de violents combats. Le lendemain le 06/07/1944 son frère Jean disparaîtra à son tour à bord d’un Halifax qui vole au dessus de l’Allemagne, atteint par la DCA.
Saint-Cyrien de la promotion « Marne et Verdun », il rejoint sa première affectation, le 129e RI au Havre. En juin 1941, il est en Syrie au 29e Tirailleurs Algériens blessé et cité à l’ordre de l’armée aux combats de Damour : « malgré 3 blessures par balles réussit à traverser les lignes ennemies et rejoindre sa position de départ. » De ceux de la campagne de Tunisie en 1942-1943 au sein du 1er REI, il sera de nouveau blessé et cité puis fait chevalier de la légion d’honneur. Au Djebel Mansour début 1943 : « sa section ayant été encerclé et sa position occupée par l’ennemi, a contre attaqué 2 fois avec les survivants de son unité. » Puis se sera la campagne de France avec le RMLE, cité encore 4 fois et blessé de nouveau, il est nommé Capitaine en mars 1945.
A Montbéliard : « blessé par balle a continué à progresser en tête de sa section plus d’une demi-heure, jusqu’au moment où sa mission fût remplie. Ne s’est laissé évacué que sur ordre du commandement ».
Il repart ensuite au Maroc, puis se seront 3 séjours en Indochine. Son premier séjour sera au 3e REI en 1946-48, cité et blessé au cours des combats. Son second séjour sera au sein du 1er BEP (1950-52), de nouveau au feu, un dernier séjour (1952-54) et il sera nommé chef de bataillon en pleine bataille de Diên Biên Phu puis fait prisonnier pendant 4 mois chez les Viets.
En 1955, il est en Algérie, d’abord au 2e REI il est ensuite affecté à la 13e DBLE, il est de nouveau cité 4 fois pour sa bravoure et ses capacité de commandement au feu. Il décédera dans une embuscade meurtrière sur la route de Mansourah, à Tizi Ouzou le 28 décembre 1958.
Il est enterré dans le cimetière communal de Quissac.
Il recevra le titre de Commandeur de la légion d’honneur à titre posthume.








