Pierre Garbay, né le 4 octobre 1903 à Gray et mort le 17 juillet 1980 à Montluçon.
Il est admis à Saint-Cyr en 1921 et en sort sous-lieutenant en 1924 ; il choisit l’infanterie coloniale. S’ensuit alors une brillante carrière militaire qui le mène du Maroc (1925-1927) en Chine au sein du Détachement français de Shangaï.
Refusant l’armistice, le capitaine Garbay, commandant du 3e bataillon de marche de l’Afrique Équatoriale Française joue en 08/1940 un rôle actif dans le ralliement du Tchad à la France libre. Engagé dans les FFL, il n’a de cesse de combattre l’envahisseur au gré de ses différentes affectations. Il suit Leclerc jusqu’en 1944. Il participe ainsi aux opérations en Afrique et en Italie. Il participera aussi au débarquement de Provence.
Il est nommé général de brigade en 1944, en 05/1945, sur ordre du général de Gaulle, il succède au général Brosset (tué dans un accident de circulation routière) et emmène la 1re DFL dans les Alpes-Maritimes, où elle enlève après 3 jours de combats acharnés le massif fortifié de l’Authion, clef de tout le système défensif ennemi dans les Alpes du Sud.
La guerre terminée, sa carrière militaire se poursuit à Madagascar, où il est nommé au commandement supérieur des troupes en 06/1947. Cette campagne lui vaudra d’être surnommé « Le pacificateur de Madagascar ». En 1949, il est nommé commandant interarmes des troupes françaises de l’océan Indien. Puis il est en poste en Indochine, à Dakar, en Tunisie.
Il assume le commandement supérieur des troupes de Tunisie. En 1954, il est nommé commandant des forces armées de la zone de défense d’Afrique Occidentale Française-Togo. C’est à Dakar qu’il reçoit ses étoiles de général de corps d’armée. En 12/1956, il est nommé conseiller militaire du ministre de la France d’outre-mer et adjoint outre-mer du chef d’état-major général des forces armées. Il est à noter qu’en 07/1958. En 1958, il est promu au grade de général d’armée et nommé gouverneur militaire de Paris. En 1959, il devient inspecteur des troupes d’outre-mer et l’année suivante membre titulaire du Conseil supérieur de la guerre.
Début 03/1961, il demande à être admis à la retraite et, le 1/04/1961, il est rayé des contrôles de l’armée active et placé en 2e section.
Décédé le 17 juillet 1980 à Montluçon, dans l’Allier, il est inhumé à Velesmes-Échevanne en Haute-Saône, à côté de Gray, dans le cimetière où était enterrée sa sœur.
• Grand Croix de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération
• Croix de Guerre 39/45 (7 citations)
• Croix de Guerre des TOE (2 citations)
• Croix du Combattant
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Médaille de la Résistance avec rosette
• Médaille Coloniale avec agrafes « Maroc 1925 », « AFL », « Erythrée », « Libye », « Tunisie »
• Médaille Commémorative des Services Volontaires dans la France Libre
• Distinguished Service Cross (USA)
• Distinguished Service Order (GB)
• Commander of British Empire (GB)
• Mention in a Despatch (GB)