Maurice Duclos est né le 23 août 1906 à Neuilly sur Seine.
Il est mobilisé le 22/09/39 et affecté comme Lieutenant de tir à la 4e batterie du 2e groupe du 10e RAC. Avec son unité, il participe, en 05-06/40, à l’expédition de Norvège. Détaché comme officier de liaison auprès de la 13e DBLE, il se distingue dans les combats de Narvik. Le 21/06, il parvient à passer en Angleterre à bord d’un bateau de pêche.
Il est l’un des tous 1ers à s’engager dans les FFL, le 1/07/40 et est affecté au 2e Bureau de l’Etat-major personnel du Général de Gaulle, puis au Service de Renseignements, qui devient plus tard le BCRA.
Débarqué sur la plage de Saint-Aubin-sur-Mer, le 4/08 suivant, il évalue le potentiel militaire allemand mis en place en vue de l’opération de débarquement en Angleterre prévu par Hitler.
Puis il rejoint Paris, où il crée le réseau « Saint-Jacques », avant de jeter les bases du réseau « Paris Job » puis de fonder avec Gilbert Renault le réseau CND. Le réseau Saint-Jacques, qui dépend du BCRA, est opérationnel à partir de 08/40, ce qui en fait le 1er réseau de renseignement. De retour à Londres la veille de Noël, il est ensuite parachuté en Dordogne dans la nuit du 13 au 14/02/41.
En août, son réseau est progressivement démantelé à la suite des dénonciations de son radio jusqu’en septembre : les hommes sont fusillés au Mont-Valérien, les femmes déportées. Après avoir rejoint l’Angleterre par avion le 1/03/42, il devient chef de la section « Action, études et coordination » du BCRA. Promu capitaine le 26 mai puis chef d’escadron, il effectue plusieurs missions de sabotage en France et organise les plans Vert, Tortue et Violet en vue du débarquement allié en Normandie.
Le 27/05/43, à l’Ecole des Cadets de la France libre de Ribbesford, Saint-Jacques reçoit des mains du général de Gaulle la Croix de la Libération en même temps que son chef, le Colonel Passy.
D’autres missions (cinq en tout) conduisent Saint-Jacques en Afrique du Nord et en France, où il débarque, une dernière fois, en 08/44 à Port-en-Bessin avec les « Special Forces » du Général Montgomery. Il participe ensuite activement aux campagnes de Normandie, Belgique et Hollande. Avant d’entrer en Allemagne, le Lieutenant-colonel Duclos crée et commande le commando français A.220, chargé d’opérer dans des missions de sabotage et d’information sur les arrières de l’ennemi.
Il est démobilisé le 30/07/45.
Désireux après la guerre de collaborer à l’effort de relèvement économique de son pays, il se met au service d’importantes sociétés puis se fixe en Argentine, où il ne cesse de travailler au regroupement de l’importante colonie française résidant dans ce pays.
Après avoir été délégué de l’Association des Français Libres, il devient le premier président de la section naissante et le reste pendant de longues années.
Maurice Duclos est décédé le 23 février 1981 à Buenos Aires où il a été inhumé.
• Officier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 25 mai 1943
• Croix de Guerre 39/45 (4 citations)
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Médaille Commémorative 39/45
• Médaille des Services volontaires dans la France Libre
• Officier de l’Empire Britannique (OBE)
• Military Cross (GB)
• Croix de Guerre avec glaive (Norvège)