Marceau Faucret est né le 21 décembre 1919 à Forges-les-Eaux en Seine-maritime.
Typographe, il s’engage en 01/1938 au 4e Régiment de hussards. Engagé de nouveau au titre du 4e Régiment de spahis tunisiens, il embarque début 1939 pour Beyrouth et est bientôt promu brigadier.
Ayant entendu l’appel du général de Gaulle, refusant l’armistice, il s’évade de Syrie le 28/06/1940 pour s’engager dans les FFL en Palestine, ce qui lui vaudra d’être condamné à dix ans de prison par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand pour désertion.
Affecté à la 1ère Cie du 1er BIM sous les ordres du Capitaine Folliot, il participe brillamment avec son unité, de 09/1940 jusqu’au mois de 05/1941, à la première campagne de Libye et aux combats de Solloum, Bardia, Tobrouk et Benghazi. Il reçoit une citation pour avoir réussi « par son intervention rapide à empêcher des aviateurs ennemis à rentrer dans leurs lignes ».
De retour en Palestine en 05/1941, le caporal Faucret prend part, le mois suivant, aux opérations de Syrie où il stationne jusqu’en 12/1941. En 1942, il participe à la seconde campagne de Libye et notamment aux combats de Bir-Hakeim et aux opérations d’El Alamein (Egypte). Il est engagé dans la poursuite de l’ennemi en déroute en Libye au sein de son unité devenue, de par sa fusion avec le Bataillon du Pacifique, le BIMP.
Il combat en Tunisie jusqu’en 05/1943 (combats de Mareth, Sfax, Sousse, Zaghouan) date de la fin des hostilités sur le territoire africain.
Demeuré plusieurs mois en Tunisie, le caporal-chef Faucret embarque avec la 1ère DFL à Bône (Algérie) à destination de l’Italie le 23/04/1944. Employé comme radio de compagnie pendant les combats du Girofano dans la nuit du 11 au 12/05/1944, et du piton à l’ouest de San Giorgio, il se distingue en assurant les liaisons en toutes circonstances, faisant preuve d’un mépris absolu du danger.
Il débarque à Cavalaire le 16/08/1944 et prend part aux opérations de Hyères, Toulon, la Mauranne, la vallée du Rhône, Lyon, Belfort, les Vosges. Blessé en 01/1945 par un éclat d’obus au thorax lors de la campagne d’Alsace, il est hospitalisé à Dijon pendant un mois. Après un autre mois de convalescence, le sergent Faucret rejoint le dépôt central des FFL à Paris.
Démobilisé en 06/1945, il entre comme homme d’équipe à la SNCF et termine sa carrière en 1980 comme inspecteur.
Il est président d’Honneur de l’Union départementale de l’Aisne des Anciens de la 1ère DFL.
Il est décédé le 14 avril 2000 dans l’Aisne, à Tergnier, où il a été inhumé.
• Officier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 1939-1945 (2 citations)
• Médaille de la Résistance
• Médaille des Blessés
• Croix du Combattant
• Médaille Coloniale avec agrafes « Libye 1941 », « Bir-Hakeim 1942 », « Tunisie »
• Médaille Commémorative de la Guerre 1939-1945
• Médaille Commémorative de la Campagne d’Italie