Le 30 juillet 2014, la frégate anti-sous-marine “Montcalm” et la frégate de type La Fayette “Courbet” ont procédé à l’évacuation nocturne des ressortissants français et anglais de Libye, depuis la base navale de Tripoli, par embarcations nautiques. Après vérification des identités et des bagages, les ressortissants ont embarqué à bord du Montcalm. Parmi eux, l’ambassadeur de France en Libye et son personnel. Le commando Hubert et le GIGN étaient de la partie.
47 personnes, dont 30 Français (sur le 55 recensés par l’ambassade), ainsi que des ressortissants britanniques ont été évacués. Cette opération a été organisée en liaison avec les Etats-Unis.
La Libye sombre dans l’anarchie et les rivalités religieuses et claniques. Le droit d’ingérence et la “responsabilité de protéger” mis en avant pour légitimer l’intervention française puis otanienne trouvent ici ses limites et ses paradoxes. Malgré la réussite militaire de l’opération Harmattan, cette dernière s’avère être un véritable fiasco politique et une très mauvaise anticipation géostratégique.
Crédit photos : Cindy LUU – Marine nationale – ECPAD