Le général Grillot est décédé avant-hier, le 13 juillet 2024, jour de son anniversaire.
Il sert à partir de 1948 comme sous-officier pendant la guerre d’Indochine au Tonkin. Il commande une section de supplétifs vietnamiens. Il est blessé trois fois, décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs. Il est rapatrié en France le 5 janvier 1951.
De retour en métropole, il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il est promu sous-lieutenant puis effectue une année à l’École d’application de l’arme blindée cavalerie (EAABC) de Saumur.
Il se porte ensuite volontaire pour l’Algérie qu’il rejoint fin 1955. Il est promu lieutenant et rencontre le colonel Marcel Bigeard. Ce dernier le fait affecter à son 3e régiment de parachutistes coloniaux (3e RPC). Il est grièvement blessé en août 1956 dans les monts des Nemencha.
Après 6 mois de convalescence en métropole, il retourne en Algérie et participe à la bataille d’Alger en 1957.
Il rejoint ensuite le colonel Bigeard dans le secteur de Saïda. C’est là qu’il crée le « commando musulman » ou « commando Georges », à partir de janvier 1959 qui comprend essentiellement des ralliés du Front de libération nationale (FLN). Promu capitaine en février 1960, il en prend le commandement avec comme adjoints le lieutenant Armand Bénésis de Rotrou (1932-2012) et le lieutenant Youssef Ben Brahim (1927-1968). Un millier de militants du FLN-ALN sont tués ou capturés en quatre ans.
Après le putsch des généraux du 21 avril 1961, Georges Grillot refuse de voir son commando prendre part au putsch, malgré les appels du général Jouhaud. Après la fin des hostilités, Grillot parvient à rapatrier en France une soixantaine de ses harkis. Certains restent en Algérie et connaissent une fin tragique.
Promu colonel en 1978, il prend en décembre 1979 la tête du service Action du SDECE, sous la direction d’Alexandre de Marenches, en remplacement du colonel de Marolles.
Le SDECE participe, aux côtés des Forces armées royales du Maroc, à des opérations contre le Front Polisario. Le colonel Grillot est chargé de cette mission en relation avec les forces marocaines et les services marocains. Il passe plusieurs mois au Sahara occidental à proximité de la frontière algérienne. Il a notamment pour interlocuteur Ahmed Dlimi.
Il quitte le SDECE en décembre 1982 après avoir été promu général de brigade en avril de la même année.
Titulaire de 18 citations et blessé 5 fois en Indochine et en Algérie, il prend sa retraite et publie Mourir pour la France ? en 1999.
Il avait été élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur en 2002.
Le commando Georges
Le Commando Georges, connu aussi sous le nom de « commando musulman », est un « commando de chasse » constitué par le lieutenant Georges Grillot en 1959, pendant la guerre d’Algérie. Unité d’élite composée essentiellement d’anciens membres du Front de libération nationale (FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN) ralliés à la France, le commando est dissous en .
* * *
Le Commando Georges, connu aussi sous le nom de « commando musulman », est un « commando de chasse » constitué par le lieutenant Georges Grillot en 1959, pendant la guerre d’Algérie.
Unité d’élite composée essentiellement d’anciens membres du Front de libération nationale (FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN) ralliés à la France, le commando est dissous en .
Le lieutenant Georges Grillot est assisté des lieutenants Armand Bénésis de Rotrou et Youssef Ben Brahim.
Le commando est organisé selon les mêmes structures que l’ALN. À sa création, en 1959, il comprend quatre katibas comprenant chacune trois sticks de 10 hommes. En 1961, ses effectifs atteignent 240 hommes, organisés en 11 sticks comprenant chacun deux groupes de 11 harkis avec une mitrailleuse AA52.
Les membres du commando étaient tous des « Français de souche nord-africaine » (FSNA).
En 10 mois, le colonel Bigeard, grâce à l’action du commando, élimine à 80 % l’OPA (Organisation politico-administrative) du FLN et obtient au combat des résultats exceptionnels. Le 27 aout 1959, la visite du général de Gaulle à Saïda consacre cette réussite. Il déclare à Youssef Ben Brahim : « Terminez la pacification, une ère nouvelle s’ouvrira pour l’Algérie ».
Le commando met hors de combat environ 1 000 algériens, une trentaine d’officiers dont 7 chefs successifs de la zone VI dans les secteurs de Saïda, Ain Sefra, Frenda, Sebdou, Géryville et Inkermann (Ouarsenis). Il est récompensé par 26 médailles militaires et 398 citations.
Après le cessez-le-feu, les autorités ayant refusé leur rapatriement en métropole, environ 60 à 70 des membres du commando sont assassinés lors de représailles. D’autres disparaissent dans les camps de l’ALN et un petit nombre est rapatrié en France grâce à l’intervention de la Croix-Rouge.
Le , le nom du « Lieutenant Youssef Ben Brahim », ce « chef sensationnel » selon le général Bigeard (décoré par le général de Gaulle, titulaire de la médaille militaire, de la croix de la valeur militaire avec 8 citations, dont trois à l’ordre de l’Armée, chevalier de la Légion d’honneur) a été donné par l’armée de Terre à une promotion d’officiers formés à l’école d’application de l’infanterie (EAI) de Montpellier. À Montpellier, la cérémonie s’est déroulée en présence des fils et des filles de Ben Brahim, dont son fils, Akim Ben Brahim. Cet hommage à Youssef Ben Brahim avait été demandé par le général Bigeard.
L’association « Souvenir du Commando Georges » fut créée en 1997 dans le but de soutenir les anciens du commando et dissoute en octobre 2023 au décès des derniers membres. Le drapeau de l’association et les souvenirs furent déposés aux Invalides en décembre 2023.
FAITS D ‘ARMES
- 19 octobre 1960 : capture de Ahmed Saadoun, chef de la zone 6 du FNL.
- 7 décembre 1959 : arrestation de trois membres du FLN près de Saïda.
- 9 août 1959 : arrestation du lieutenant Bouchikhi, chef de la zone 6 de la wilaya 5 (Oran/Mascara).
- 7 avril 1959 : arrestation de Si Driss, officier de renseignement et liaison.
- 17 juin 1959 : arrestation du Capitaine SMAIN (SEGHIER Djilali).
Le dernier baroud du commando Georges
Dans la région de Saïda, une étrange unité de choc, composée d’anciens rebelles ralliés, a mené la vie dure aux fellagha jusqu’aux derniers jours de la guerre d’Algérie en 1962. Ses hommes paieront cher leur fidélité à la France…
Quand il a fallu donner un nom au commando qu’il avait formé dans la région de Saïda, le capitaine Grillot, un ancien officier du 3e régiment de parachutistes coloniaux de Bigeard, a proposé… son prénom : Georges. Ainsi est née, en 1959, une des unités les plus singulières de l’armée française, entièrement composée de musulmans, pour la plupart ex-rebelles ralliés. Ces ex-fellagha vont être d’autant plus efficaces qu’ils emploieront les mêmes méthodes de combat que leurs anciens camarades du maquis. Ils garderont même les noms employés par eux. Ainsi chez les « Georges », on ne parle pas de compagnie mais de « katiba »…
Rapidement, le commando Georges s’impose dans la région de Saïda et va devenir célèbre dans tout l’Oranais.
Cette unité, spéciale ne tarde pas à faire des envieux, et les critiques ne manquent pas. Certains éléments de la hiérarchie militaire s’émeuvent. Il est évident que l’autonomie de manœuvre accordée à « Georges » provoque des jalousies et suscite même de sourdes rancunes. Sa manière d’opérer se voit dénoncée dans de nombreux rapports, dont le général Gambiez, commandant le corps d’armée d’Oran, ne tient d’ailleurs aucun compte.
Seulement, si de jeunes officiers dynamiques et lucides sont en train de gagner cette guerre « sur le terrain », l’évolution de la situation politique va rapidement rendre vains leurs efforts et leurs sacrifices.
Des jours d’espoir de 1958, on en arrive vite à l’allocution du général de Gaulle de septembre 1959 sur l’autodétermination, aux barricades d’Alger en janvier 1960, au putsch du 21 avril 1961, aux actions de l’OAS et, au début de 1962, à l’éventualité d’un cessez-le-feu annonçant d’une façon irréversible l’indépendance de l’Algérie.
Cette progression dramatique inquiète d’autant plus le chef du commando Georges que les hommes qui le suivent sont tous des musulmans et, qui plus est, d’anciens rebelles qui se sont retournés contre l’Armée de libération nationale. Ayant cru aux promesses de ceux qui les ont recrutés, ils se trouvent maintenant dans une situation impossible. Pour les autorités françaises ce sont des gêneurs. Pour leurs compatriotes ce sont des traîtres.
L’atmosphère s’alourdit de plus en plus à Saïda comme dans tous les cantonnements où servent des volontaires musulmans, qu’ils soient tirailleurs, mog-hazenis, spahis, harkis ou commandos. L’avenir est incertain. Il est même dramatique. Pourtant, pour des chefs comme le capitaine Grillot, il n’est pas question un instant de ralentir le rythme des sorties.
Une fois encore, il participe à un briefing qui réunit aviateurs et commandos à la veille d’une nouvelle opération. La réunion se tient au PC aérien de Saïda, dirigé par le capitaine Grégoire, dit « Matin vert ». Doivent y assister les équipages des hélicoptères, une Alouette II de l’armée de l’air et un hélico-canon de la 33 F de l’aéronautique navale, piloté par les maîtres Ristor, dit « l’inspecteur », et Barbier.
Des opérations de ratissage doivent être lancées plus au nord, en direction de Mascara, Relizane et Mostaganem. Pour le commando, le départ est fixé à 5 heures le lendemain. Les hommes de Georges transportés par camions ont rendez-vous avec les hélicos en HW 75, au sud de Mascara, au bord de la route nationale 74.
À l’heure prévue, le HSS 994 se pose à proximité des véhicules de la katiba du sous-lieutenant Riguette, celles des sous-lieutenants Smaïl et Bendida étant déjà « dans la nature ». Dernier briefing sur le capot d’une Jeep et l’on repart.
Tandis que le « Barlu-canon » décolle, la katiba de Riguette se déploie sur un terrain assez varié. La région de Mascara est essentiellement vinicole et la progression devient vite très pénible, que l’on marche parallèlement ou perpendiculairement aux longues rangées de ceps. Un peu plus loin, sur la piste, des EBR Panhard du 1er REC roulent lentement, prêts à intervenir, tandis qu’un piper-cub de l’ALAT vire et revire au-dessus de la zone.
Le soleil vient de chasser le petit brouillard matinal et dispense ses premières chaleurs ; la journée promet d’être chaude.
Les champs de vigne laissent maintenant la place à un terrain plus accidenté, coupé brusquement par un oued qui roule des eaux boueuses, séquelles des dernières pluies.
Soudain, un appel retentit à la radio :
— Riguette de Barlu-canon… Trois types dévalent la crête menant à l’oued, juste devant vous.
— Barlu-canon, fixez-les… nous y allons.
Le HSS vire aussitôt et prend un axe permettant au canon d’être largement battant. Lévêque, un tireur, balance une courte rafale de dissuasion devant les trois fuyards qui cherchent à se disperser. Une autre rafale les rabat. En arrivant au bord de l’oued, deux entrent dans l’eau, tandis que le troisième s’arrête, épaule son fusil et le pointe visiblement sur le HSS. Le coup de départ est même vu d’en haut.
— Il nous tire dessus ce fell !, crie Anatole, l’autre tireur, balance-lui une giclée avant qu’il nous pète une pale.
Aussitôt après avoir tiré, le fell s’engage en courant dans l’oued, juste au moment où Lévêque appuie sur la détente. Les explosions soulèvent de petits panaches dans l’oued et… quelque chose voltige l’air puis retombe dans l’eau sablonneuse, laisse s’écouler une traînée rougeâtre. C’est la tête du felI, alors que le corps, emporté par son élan, ne s’écroule qu’un peu plus loin. Il serait injuste de ne pas rendre hommage à ce combattant solitaire dont le sacrifice a couvert la fuite des deux autres. Il a quand même touché l’hélico, car l’impact a marqué un léger enfoncement dans la tôle, juste en dessous de la verrière du chef de bord.
Entre-temps, les hommes de Riguette sont descendus au bord de l’oued. Deux commandos entrent dans l’eau pour en retirer le cadavre qu’ils vont fouiller. Quelques documents trempés, une musette av des grenades, des balles, quelques vivres ; quant au fusil, il est resté coincé contre un gros caillou. Les deux autres fells ont disparu sous des couverts longeant l’oued.
La progression reprend. Sur leur route, les commandos rencontrent trois hommes juchés sur des bourricots. Ils les stoppent pour un contrôle d’identité. On leur pose quelques questions. Evidemment, ils n’ont rien vu ni entendu. Des fells ; c’est tout juste s’ils savent ce que c’est. Le ton n’est guère cordial et les questions sont maintenant accompagnées de coups de bâton. L’époque et la situation ont des exigences parfois regrettables. Les trois hommes sont relâchés après avoir « offert » une partie du contenu de leurs couffins. Prises de guerre…
Les hommes du commando, en général, et ceux de Riguette en particulier, marchent vite ; on ne s’arrête pas pour manger. Les seuls ralentissements produisent en traversant un village ou un douar, il faut fouiller, grenader les caches, questionner les habitants qui sont généralement handicapés, personne n’a jamais rien vu ni rien entendu.
Repos du soir dans la nature. Il est rare que les commandos passent la nuit au camp de Saïda. Le lendemain, relance de l’opération plus au nord, HX 95, au sud-ouest de Relizane.
Même processus que la veille, avec large déploiement des katibas. Terrain vallonné, verdoyant, mais loin devant, on l’aperçoit plus accidenté. Tout marchant sur l’axe donné, les commandos cou-parfois une piste ou débouchent sur une croisée de chemins et, souvent, comme des Indiens, ils cherchent à lire dans les empreintes de pas. Là, il y a une boule de papier qu’un commando, intrigué, défroisse. Brusquement, il appelle :
— Mon lieut’nant… chouffe, des « Casa-sports » !
C’est une marque de cigarettes que l’on ne trouve Maroc et, souvent, dans les poches des fell. Accroupis autour des traces, Riguette et quelques-uns de ses hommes cherchent à comprendre, à trouver par où les suspects sont partis. Apparamment, ce serait par la piste de droite. Des paris lancés au bout desquels les perdants rechigne-en formulant des jurons, mettant en doute la des mères de leurs contradicteurs gagnants.
Sur ordre de Riguette, la katiba démarre en courant, en hurlant, vers une dénivellation noyée dans la verdure, au pied d’une petite falaise. Coup de sifflet. Tout le monde stoppe. Le sous-lieutenant, du geste, dirige ses groupes, l’un contourne assez largement pour aller sur la droite, d’autres se déploient à gauche, tandis que lui-même garde trois groupes avec une arme automatique qu’il place en couverture. Au signal, l’AA 52 tire plusieurs rafales au hasard dans les fourrés. Mauvais réflexe de l’adversaire, une rafale de pistolet-mitrailleur part de la base de la falaise, masquée par d’épais buissons et des roseaux assez hauts. La riposte a suffi pour « loger » les fells. Il faudra balancer des grenades et partir en « boule de feu », tout en évitant que la concentration des groupes ne les amènent à se tirer l’un sur l’autre. L’assaut est donné. Pluie de grenades, explosions, cris de guerre, de douleur, rafales à suivre. L’affaire d’une trentaine de secondes, puis le silence et l’odeur de la poudre qui pique le nez. Courbés, les commandos s’engagent dans les buissons déchiquetés, découvrant huit corps allongés. Ils sont presque tous morts. L’un d’eux, pourtant gravement blessé, tente d’épauler son arme. Plusieurs rafales le mettent définitivement hors de combat. Les huit fellagha étaient bien équipés ; deux armes chacun. Il faut continuer. Après avoir été fouillés, les cadavres sont abandonnés sur place.
Il est midi. Régime « jockey » : tout en traversant des plantations d’orangers, les commandos font leur self-service, piquant des fruits au passage. Goût agréable, fraîcheur, saveur, mais quel effet purgatif… Les hommes ne s’arrêteront de marcher qu’à la fin de la journée.
Dès l’aube, la marche reprend en direction de Mostaganem, qui doit se trouver derrière cette grande crête loin devant. Fouilles de mechtas, contrôles d’identités… un peu « musclés », grenadages de caches, prises de suspects qui sont entraînés comme porteurs du poste radio ou de paquets divers. C’est ainsi qu’en début d’après-midi, les katibas débouchent au-dessus de la ville de Mostaganem.
Dès l’entrée en ville, en pénétrant par les quartiers musulmans, il y a des incidents. Des réflexions pour le moins désobligeantes et des sarcasmes accueillent les commandos, entraînant aussitôt des réactions brutales. L’imminence de la fin de cette guerre mène à certains extrêmes. La haine luit, de part et d’autre, dans les yeux. Même les Européens se montrent agacés par ces Arabes en uniforme qui fouillent les voitures sur la route de l’aéro-club où ils allaient boire l’apéritif avec kémias. La guerre, c’était pour les autres.
Mission accomplie, le commando Georges rentre à Saïda. Les jours suivants, il mènera d’autres opérations du même genre, sans grande importance. Puis viendra le temps de l’incertitude, de la dégradation, de la désintégration de l’esprit du commando.
Le capitaine Georges Grillot, malgré les appels du général Jouhaud, avait refusé de lancer son unité dans l’aventure de l’OAS. Les accords d’Évian signés, il se met à croire à la dernière chance : l’intégration de son commando dans la « Force locale », dont il devait prendre la tête. Cruelle désillusion qui mènera directement au chaos.
Au camp de Saïda, l’inaction et l’oisiveté troublent les hommes. Certains demandent à être mutés et d’autres démobilisés, avec une maigre prime.
La haine engendrée depuis des années ne trouvera pas de limites dans l’horreur. Enlevés, enchaînés, traînés de douars en villages, battus, mutilés, percés de multiples épines de cactus que plantent les femmes hurlant leurs « you-you » stridents, la plupart des commandos finiront égorgés, grillés comme des moutons ou ébouillantés dans d’énormes marmites. Le capitaine Grillot et son adjoint, le sous-lieutenant Youssef, seront littéralement enlevés par un hélicoptère du GHAN juste avant que les unités de l’ALN n’entrent dans Saïda. Une vingtaine d’autres commandos parviendront à s’enfuir et à disparaître dans l’anonymat.
Le 22 mai 1962, Jean-François Chauvel, dans les colonnes du Figaro, signale que l’OAS tente d’installer ses harkis en métropole. II citera aussi les massacres des moghazenis de Bou Alam, des harkis du commando Meyer et du commando Georges. Ils avaient tout simplement cru à la devise du monument de leur cour d’honneur : « Dieu, qui connaît nos cœurs, sera fier de nous, car nous aurons gagné la paix des braves. »