Rendre l’armée plus attractive (rapport d’information du Sénat, octobre 2024)

1. Les difficultés de fidélisation tiennent au contrat proposé, qui reste mesquin. Le légionnaire qui a servi Rome pendant 20 ans reçoit un lopin de terre pour assurer la fin de ses jours; celui qui risque sa vie et donne de son temps sans compter, doit pouvoir compter sur la collectivité pour assurer son avenir ou celui de sa famille en cas de décès. C’est aussi simple. Sans compter l’impossibilité de fonder une relation de couple stable en raison des absences de longue durée, surtout lorsqu’elles sont injustifiées, pour patrouiller en ville en France avec Vigipirate.
   Le contrat actuel est inique; On peut l’améliorer, mais il semble que la volonté n’est pas là. Aider par exemple à trouver un emploi par des contrats avec les employeurs locaux, très désireux de savoir qui ils embauchent et recherchant des profils connus et avérés. Pour ceux qui restent plus longtemps, pourquoi ne pas leur donner la priorité dans les polices municipales ou nationales? Les pistes existent, mais on préfère gaspiller le capital humain en formant sans arrêt de nouvelles recrues.

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