André Zeller, né le 1er janvier 1898 à Besançon et mort le 18 septembre 1979 à Paris, est l’un des 4 généraux français responsables de la tentative de coup d’état fomentée à Alger en 1961 contre Charles de Gaulle. Il est condamné à 15 ans de détention criminelle, mais bénéficie d’une amnistie en 1968.
Il s’engage en 05/1915, à seulement 17 ans. Il est affecté pour la durée du conflit, au 59e RA. Il participe aux combats de Verdun, de la Somme, à l’offensive des Flandres, à la Seconde bataille de la Marne et à l’offensive finale de l’été 1918. Il termine la guerre comme lieutenant commandant une batterie. Il part en 11/1920 pour la Syrie. Il participe au début de l’année 1921 au siège et à la prise aux Turcs d’Aïntab. Dans la suite de l’année 1921. Promu au grade de Capitaine en 1928, il est admis à l’École supérieure de Guerre en 1931. Il sert à l’état-major du 19e corps à Alger en 1935. Commandant en 1938, il est chef de la mission française des transports en Belgique auprès du roi des Belges.
Il est à Bruges le 27/05/1940, au moment de la reddition de l’armée belge. Échappant à l’encerclement à Dunkerque, il embarque le 29/05/1940 sur un chasseur de sous-marins français à La Panne. Après un bref séjour à Londres et revenu en France, il est nommé « régulateur général » de la VIIe armée (général Frère) au début de juin. Muté sur sa demande en Afrique du Nord, il arrive à Alger le 26/09/1940. Promu Lieutenant-colonel en 08/1942, il devient chef d’EM du général Mast, Commandant la division d’Alger, quelques jours avant le débarquement des Alliés en Afrique du Nord. Chef de l’EM de la Division de marche d’Alger, il participe à la campagne de Tunisie de 11/1942 à 05/1943.
De 12/1943 à 07/1944, il est sous-chef d’EM du Corps expéditionnaire français en Italie commandé par le Général Juin. Le 16/08/44, à l’EM du Général de Lattre, commandant de l’armée B, il débarque sur les côtes de Provence et prend peu après le commandement de l’artillerie de la 3e D.I.A. puis de la 1re D.B. avec laquelle il mène les combats des Vosges, participe à la « course au Rhin » et à la réduction, au début de 1945, de la poche de Colmar.
Directeur de l’Artillerie et Commandant en second l’École de guerre, il est promu Général de brigade en 1946. Général de division en 1950, Comandant la 3e région militaire à Rennes de 1951 à 1955, il est appelé au poste de chef d’EM de l’armée par le Général Koenig, ministre de la Défense et des Forces armées, en 1955, et prend rang de Général de corps d’armée. Il démissionne de son poste en 02/1956. Le 19/12/1957, il est nommé Général d’armée dans la 2e section. Réintégré dans la 1re section le 01/07/1958, après le retour au pouvoir du Général de Gaulle, il reprend ses fonctions de chef d’EM de l’armée qu’il conserve jusqu’au 01/10/1959, date à laquelle il passe définitivement en 2e section.
Titulaire de 10 citations et de plusieurs décorations étrangères.
- Grand officier de la Légion d’honneur
- Croix de guerre 1914-1918
- Croix de guerre 1939-1945
- Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs
- Croix de la Valeur militaire
- Croix du combattant volontaire 1914-1918
- Croix du combattant
- Médaille coloniale
- Médaille commémorative de la campagne d’Indochine
- Grand’croix de l’Ordre de Georges Ier (Grèce – 5 février 1959)