Robert Quilichini est né le 27 décembre 1912 à Neuillé-le-Lierre.
Admis à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1930, il en sort 2 ans plus tard avec le grade de sous-lieutenant et est affecté au 4e RTS. Désigné pour l’Indochine en 06/1933, il est muté au 9e RIC, puis, promu Lieutenant en 1934, il quitte l’Indochine en 1936.
Désigné ensuite pour servir en AOF, il débarque à Dakar en 07/1938 et rejoint le 8e BTS.
Dès 06/1940, refusant l’armistice, il quitte le Dahomey et passe au Nigeria britannique. Il débarque au Cameroun, à Douala, dans la nuit du 26 au 27/08/1940, pour rallier le territoire avec le Colonel Leclerc et une vingtaine d’hommes. Il est alors affecté au 1er RTC avec lequel il prend part à la campagne du Gabon.
Promu Capitaine, il passe, fin 11/1940, au RTST. Bientôt affecté à l’EM de la Colonne Leclerc il prend part aux campagnes du Fezzan, de Tripolitaine et de Tunisie où il est blessé par éclats de mine, le 24/02/1943, au cours des combats de Ksar Rhilane. Le lendemain, il est évacué sur l’Egypte avant de suivre une longue convalescence d’un an en Afrique du Nord.
Nommé Chef de bataillon, il est affecté à la tête du 1er Bureau de l’EM de la 2e DB et fait mouvement avec son unité vers l’Angleterre en 05/1944. Le 1/08, il débarque à Arromanches avant de d’obtenir, un mois plus tard et après de multiples demandes, le commandement du 1er Bataillon du RMT.
Faisant preuve d’un grand sens tactique, il se distingue notamment pendant les campagnes des Vosges et d’Alsace, nettoyant le terrain boisé entre Meurthe et Vezouze, traversant Sarrebourg sous un feu meurtrier et passant le premier la Sarre à Sarraltroff, enlevant d’un seul élan les puissantes défenses de Mittelbronn, bastion avancée de la défense du col de Saverne.
Il termine la guerre au grade de lieutenant-colonel.
En 1946, il est désigné pour prendre le commandement des Troupes françaises de Chine au Yunnan. En 1947, il est affecté en Allemagne et, l’année suivante, en Afrique où il prend le commandement du Détachement motorisé autonome de l’AEF.
En 1952, avec le grade de colonel, il commande en Indochine du secteur de Son Tay. Adjoint au général commandant les territoires du Sud Algérien en 1955, il reçoit ses étoiles de Général de brigade en 1960 et devient commandant supérieur des Forces armées de la Côte française des Somalis.
Commandant supérieur interarmées du groupe Antilles-Guyane en 1965, il est en 1969, avec le grade de Général de division, Commandant des Troupes françaises de l’Afrique centrale. Promu Général de corps d’armée, il est nommé, en 1970, inspecteur des Troupes de Marine avant d’être admis, en 1972, en 2e Section.
Il est décédé le 20 septembre 1979 à Bayonne. Il est inhumé à Clamart dans les Hauts-de-Seine.
• Grand Officier de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 12 juin 1945
• Grand Croix de l’Ordre National du Mérite
• Croix de Guerre 39/45 (6 citations)
• Croix de Guerre des TOE (3 citations)
• Croix de la Valeur Militaire
• Médaille Coloniale avec agrafes « Fezzan », « Tripolitaine », « AFL », « Tunisie », « E-O »
• Croix du Combattant 39/45
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Médaille des Blessés
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Médaille Commémorative 39/45
• Médaille Commémorative d’Indochine
• Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et du Maintien de l’Ordre en AFN
• Commandeur du Nicham Iftikar (Tunisie)
• Grand Officier du Million d’Eléphants (Laos)
• Grand Officier du Parasol Blanc (Laos)
• Commandeur du Dragon d’Annam
• Commandeur de l’Etoile Noire (Bénin)
• Commandeur du Ouissam Alaouite (Maroc)
• Commandeur de l’Etoile d’Anjouan