8 janvier 871 : Alfred le Grand repousse les Vikings
Alfred (Ælfrēd en vieil anglais), né en 848 ou 849 et mort le , est roi du Wessex de 871 à sa mort. Il prend le titre de « roi des Anglo-Saxons » à partir de 886, sans jamais contrôler la totalité du territoire anglais. Cinquième fils du roi Æthelwulf, il succède à son frère Æthelred sur le trône du Wessex en 871. Alfred est célèbre pour avoir organisé la défense du royaume contre les Danois, et obtenu en conséquence l’épithète « le Grand » : il est l’un des deux monarques d’Angleterre à être connus comme tels, avec le roi Knut. Des détails de sa vie nous sont connus grâce aux travaux du moine gallois Asser. En homme instruit, Alfred soutient l’éducation et améliore le système judiciaire du royaume. Il est considéré comme saint par l’Église catholique romaine et fêté localement le .
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La fin du VIIIe siècle voit se dérouler les premiers raids vikings en Angleterre. Le Wessex commence à subir des raids vikings répétés dans les années 830 et 840 et, en 851, les Vikings hivernent pour la première fois dans les îles Britanniques, sans rentrer en Scandinavie pour la saison froide. Une nouvelle phase de l’activité viking en Angleterre débute en 865, avec l’arrivée de ce que la Chronique anglo-saxonne appelle la « Grande Armée » et un mouvement de colonisation. Menée par les frères Ivar et Halfdan, cette force prend le contrôle de la Northumbrie en 867, puis de l’Est-Anglie en 869, avant de se tourner vers le Wessex. La Chronique anglo-saxonne rapporte que plusieurs batailles opposent les Ouest-Saxons aux Vikings, dont la majorité sont remportées par les seconds. Le roi Æthelred du Wessex et son frère Alfred tentent une nouvelle fois d’arrêter Ivar en l’attaquant à Reading, mais ils sont repoussés avec de lourdes pertes. Les Danois les pourchassent, ce qui aboutit à la Bataille d’Ashdown.
La bataille d’Ashdown a lieu le . Elle oppose l’armée du royaume anglo-saxon du Wessex, conduite par roi Æthelred et son frère Alfred, aux envahisseurs Danois, menés par les rois Bagsecg et Halfdan Ragnarsson.
Les Vikings arrivèrent les premiers sur le champ de bataille et se déployèrent au sud, le long du sommet de la crête, leur donnant l’avantage. Ils divisèrent leurs forces en deux contingents : l’un sous leurs rois, Bagsecg et Halfdan, l’autre sous leurs jarls. L’armée du Wessex se disposa au nord, de la même façon : le contingent est étant commandé par Æthelred et l’ouest par Alfred. Alfred décida d’avancer sur sur forces des jarls tandis qu’Æthelred refusa engager la bataille avant d’avoir entendu une messe. Alfred étira ses forces et forma un mur de boucliers ; en face, les danois se lancèrent à l’attaque. Une faction de contingent menée par Bagsecg vint renforcer le contingent des jarls. Pour que le contingent d’Alfred ne soit pas submergé, Æthelred fit avancer ses forces en direction de celles de son frère ; une partie rejoignit la mêlée tandis qu’une autre partie s’opposa aux forces de Halfdan. L’avancée d’Æthelred changea le cours de la bataille.
Le roi Bagsecg et cinq jarls (Sidroc le Vieux, Sidroc le Jeune, Osbern, Fræna et Harold) furent tués. Face à la déroute danoise, Halfdan ordonna la retraite en direction du camp viking de Reading. Les Anglo-saxons poursuivirent les Vikings en fuite mais la nuit tombant, ils ne purent les poursuivre jusqu’à la destruction totale de l’armée Viking.
Les Danois se retirent à Reading et après une nuit de repos et avoir regroupé leurs forces, ils se dirigèrent vers la ville royale de Basing. Æthelred les attaqua à nouveau mais son armée fut vaincue. Ivar confirma cette victoire par une seconde, en mars, à Meretun. Æthelred mourut le , probablement du fait des blessures reçues lors de la bataille, et son frère Alfred lui succéda sur le trône du Wessex.
8 janvier 1676 : bataille d’Alicudi (au large des côtes siciliennes).
La bataille navale d’Alicudi, aussi connue sous les noms de seconde bataille du Stromboli et bataille de Milazzo, a lieu le , dans la mer Tyrrhénienne au large de l’île d’Alicudi, une petite île volcanique appartenant à l’archipel des îles Éoliennes, situé au nord des côtes de la Sicile. Elle oppose une flotte française commandée par Abraham Duquesne à une flotte hollandaise commandée par Michiel de Ruyter. Le résultat est indécis, même si les deux camps revendiquent la victoire.
L’approche des Français est annoncée à Ruyter par des feux allumés sur les îles Lipari. Le 8 janvier au matin, les deux flottes sont en vue l’une de l’autre, à une vingtaine de lieues au nord des côtes siciliennes.
Le vent, changeant, et faible, est passé à l’ouest. Les deux flottes courent au sud-ouest (en direction de Palerme) ; elles sont écartées d’une lieue et demi. Les Français ont l’avantage du vent et peuvent donc choisir le moment de l’attaque.
À neuf heures, les Français attaquent. Les deux lignes se canonnent. Les dégâts causés aux mâtures obligent certains navires à quitter momentanément la ligne pour effectuer des réparations d’urgence, mais cela ne remet pas en cause l’ordre des 2 lignes.
Les Français utilisent trois de leurs brûlots, mais sans résultats.
Au soir, les galères espagnoles essaient de canonner Le Sceptre de Tourville qui riposte en utilisant les pièces de 36 livres de sa batterie basse. Les galères n’insistent pas et se contentent de prendre en remorque 2 des navires hollandais.
Au soir, les Hollandais continuent sur leur cap ; les Français virent pour repartir au nord-est, vers le Stromboli.
Cette bataille indécise n’apporte aucun résultat stratégique. Les deux camps clament victoire, mais il faudra attendre les rencontres suivantes, Agosta et, surtout, Palerme, pour que la victoire soit acquise aux armes du Roi-Soleil.
8 janvier 1784 : les Ottomans cèdent la Crimée, ainsi que l’île de Taman et une partie du Kuban, à la Russie. Traité signé à Constantinople.
8 janvier 1796 : le Directoire prescrit par arrêté du 18 nivôse an IV un nouvel amalgame de l’armée révolutionnaire.
Le Directoire prescrivit, par arrêté du 18 nivôse an IV (), un nouvel amalgame de l’armée révolutionnaire française ; le deuxième amalgame, également connu sous les noms de second amalgame, deuxième ou seconde réorganisation, deuxième ou seconde formation, ou encore demi-brigade du Directoire afin de réorganiser l’infanterie qui réduisait le nombre de demi-brigades à 110 et celui des demi-brigades légères à 30. Ces nouvelles demi-brigades étaient organisées conformément au décret du 7 ventôse an IV (26 février 1796).
Si le premier amalgame avait permis la fusion de l’ancienne armée royale avec les bataillons de volontaires par la création de demi-brigades celles-ci ne permettaient plus la constitution de corps homogènes, à la suite des guerres et combats, à cause des effectifs très variables.
À la fin de 1795, c’est-à-dire moins de deux ans après le premier embrigadement de l’infanterie connu sous le nom d’amalgame, la réduction des effectifs, résultant de la désertion et de la difficulté du recrutement, fut considérable. Les anciens cadres existant toujours, un grand nombre de compagnies d’infanterie avaient autant d’officiers et de sous-officiers que de soldats. Un remaniement de toute l’infanterie s’imposait.
Afin de mettre de l’ordre dans la confusion de ces corps, le Directoire prescrivit, par arrêté du 18 nivôse an IV (78 janvier 1796), la réorganisation et le remaniement de l’ensemble des 238 demi-brigades existantes et des nombreux bataillons d’infanterie vivant isolément en 140 demi-brigades nouvelles ; 110 demi-brigades d’infanterie de ligne et 30 demi-brigades d’infanterie légère.
Cette opération est confiée aux généraux commandants en chef des armées et exécutée dans les 5 premiers mois de l’an IV (1796). Cette nouvelle réorganisation devait se faire par armée qui devait réunir 2 ou 3 demi-brigades de première formation pour en former une à l’effectif prescrit.
Ainsi le 1er bataillon du nouveau corps était formé avec les premiers bataillons des corps amalgamés, le 2e avec les 2e et le 3e avec les 3e. Dans chaque bataillon, la compagnie de grenadiers était formée avec les compagnies de grenadiers des bataillons amalgamés et la 1re compagnie de fusiliers avec les 1res compagnies de ces bataillons et ainsi de suite.
La compagnie de canonniers était formée avec les compagnies de canonniers et l’excédent de l’effectif était versé dans l’artillerie. La formation faite, les compagnies étaient égalisées et l’excédent d’effectif formait la compagnie auxiliaire.
- L’armée du Nord fut réorganisée en 12 demi-brigades de ligne et 2 demi-brigades légères.
- L’armée de Sambre-et-Meuse fut réorganisée en 21 demi-brigades de ligne et 5 demi-brigades légères.
- L’armée de Rhin-et-Moselle fut réorganisée en 21 demi-brigades de ligne et 5 demi-brigades légères.
- L’armée d’Italie fut réorganisée en 12 demi-brigades de ligne et 6 demi-brigades légères.
- L’armée des Alpes fut réorganisée en 4 demi-brigades de ligne et 4 demi-brigades légères.
- L’armée de l’Ouest fut réorganisée en 16 demi-brigades de ligne et 6 demi-brigades légères.
- L’armée de l’Intérieur fut réorganisée en 14 demi-brigades de ligne et 2 demi-brigades légères. Estimant que les troupes aux colonies n’étaient pas en état de former l’armée coloniale, le Directoire décida le que l’armée de l’intérieur formerait 24 demi-brigades de ligne au lieu de 14.
Quant à la numérotation des demi-brigades le n°1 pour l’infanterie de ligne et pour l’infanterie légère fut donné à l’armée du Nord, le n°2 à l’armée de Sambre-et-Meuse, le n°3 à l’armée de Rhin-et-Moselle et ainsi de suite en recommençant par l’armée du Nord.
Chaque armée recevait donc une série de numéros qui devaient être attribués par un tirage au sort. Le tirage au sort eut lieu le 30 germinal (19 avril) à l’armée de Sambre-et-Meuse, le 23 floréal (12 mai) à l’armée du Rhin-et-Moselle, le 6 prairial (25 mai) à l’armée d’Italie et le 13 prairial (1er juin) à l’armée du Nord. L’effectif des demi-brigades fut maintenu à 3 000 hommes environ en raison de la guerre.
Cette opération, qui créa les vraies demi-brigades de la République, fut exécutée en grande partie en 1796, et terminée en 1799.
Cette organisation subsista jusqu’au 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), date à laquelle les demi-brigades d’infanterie furent réorganisées et reçurent la dénomination de régiments.
Un arrêté des Consuls, en date de ce jour, fixe les régiments à :
- 90 régiments d’infanterie de ligne, dont 19 régiments à 4 bataillons et 71 régiments à 3 bataillons.
- 27 régiments d’infanterie légère, dont 3 régiments à 4 bataillons et 24 régiments à 3 bataillons.
Le même arrêté rétabli le titre de colonel pour les chefs de brigade.
8 janvier 1863 : bombardement d’Acapulco (Mexique).
Pendant la campagne du Mexique, la division navale du Pacifique, commandée par le contre-amiral Adolphe Bouet, détruit les batteries côtières d’Acapulco et bloque le port avec la frégate Pallas, les corvettes Galatée et Cornélie, et l’aviso à vapeur Diamant.
8 janvier 1915 : débarquement des survivants de l’Emden (Hoddeida – Yemen).
L’Emden est le dernier navire de combat allemand à posséder des machines à vapeur. Le 1er, il est affecté à l’Escadre d’Extrême-Orient, basée à Tsingtao. Une fois arrivé, il gagne du fait de ses lignes élégantes le surnom de Cygne de l’orient.
Son baptême du feu a lieu en , lors de la révolte des Sokehs, sur l’île de Ponape, dans l’archipel des îles Carolines, alors colonie allemande, où il bombarde en compagnie du SMS Nürnberg une fortification rebelle, puis envoie un détachement à terre pour la capturer. En , il est confié à celui qui devait être son dernier capitaine, Karl von Müller, et quelques mois plus tard, en août, il rejoint une force multinationale composée d’Anglais et de Chinois qui réprime une révolte chinoise sur le fleuve Chang Jiang.
La tension s’aggravant en Europe, von Müller, soucieux de la proximité des forces bientôt ennemies, décida de quitter Tsingtao le . Il était donc en mer à l’ouverture des hostilités. Le , il fait sa première prise de guerre, le vapeur russe Riazan, qui une fois capturé est renvoyé à Tsingtao, où il est transformé en croiseur auxillaire armé avec huit canons de 105 mm pris sur la canonnière Cormoran. La colonie allemande de Tsingtao était entourée de fortes colonies alliées et son port en eaux profondes ne pouvait que les attirer, sans possibilité de résister longtemps. Von Müller rejoint donc l’escadre de l’amiral Maximilian von Spee, le à l’île de Pagan dans les Mariannes. Il convainc l’amiral de lui laisser tenter sa chance en solitaire, contre le commerce britannique dans l’océan Indien.
Il part donc le 14 août en compagnie du ravitailleur charbonnier Markomannia, en direction des Indes orientales néerlandaises, où il est intercepté par le cuirassé néerlandais Tromp qui le somme de quitter ces eaux neutres. Il s’exécute et arrive dans l’océan Indien, souvent qualifié à cette époque de « lac britannique ». Ce terrain rempli de gibier, lui est rapidement profitable, car au mois de septembre, il fait 17 victimes, quinze britanniques, qu’il expédie par le fond grâce à ses canons ou au moyen de charges de sabordage, et deux neutres (un italien et un norvégien), qu’il relâche. Les équipages britanniques capturés sont bien traités et on s’assure de leur sûreté. Néanmoins, l’action de l’Emden sème la panique dans la navigation alliée, les primes d’assurance s’envolent et de nombreux navires de guerre s’activent à sa recherche. Le trafic marchand britannique est très réduit.
Pour dérouter la chasse alliée, von Müller fait installer une quatrième cheminée factice sur son bateau, pour rapprocher son allure de celle du britannique HMS Yarmouth. De nombreux capitaines de commerce alliés se laisseront prendre à la supercherie, allant même jusqu’à saluer le navire qui venait les capturer. Le , le croiseur allemand bombarde les réservoirs de pétrole de Madras, aux Indes, provoquant un incendie et une panique en ville.
Il renonce ensuite à attaquer le port de Colombo qui semblait déjà en alerte. Le 5 octobre, il fait escale à Diego Garcia, possession britannique dont les habitants n’avaient pas encore eu connaissance de la déclaration de guerre, pour des réparations, notamment de sa vedette de liaison, et un nettoyage de quille par échouage sur une plage de sable comme le faisaient les navires à voiles en bois des siècles précédents. Le niveau du trafic marchand britannique s’étant rétabli, von Müller repart vers les îles Laquedives et coule dix nouveaux navires alliés. Il échappe aux navires de guerre alliés RMS Empress of Asia et HMS Hampshire en se réfugiant dans un grain près des îles Maldives et le 21 octobre, il se ravitaille en charbon aux îles Nicobar. Les Alliés détournent de l’escorte des convois les croiseurs britannique HMS Yarmouth, russe Askold, japonais Tokiwa et Yakumo qui s’ajoutent au japonais Chikuma et au russe Jemtchoug (« La Perle »).
Le 28 octobre, avec sa 4e cheminée factice, il pénètre à vive allure dans le port de Penang (George Town) en Malaisie, fait exploser d’une torpille le vieux croiseur russe Jemtchoug, vétéran de la bataille de Tsushima, et canonne les autres navires à quai. La réaction de ceux-ci est désorganisée et provoque encore d’autre dégâts par tirs fratricides ; l’Emden fait alors demi-tour vers le large, suivi par les contre-torpilleurs français, Mousquet et Pistolet, armés chacun d’un seul canon de 65 mm. L’Allemand réduit alors le premier à l’état d’épave à coup de 105 mm et sème le Pistolet.
L’Emden recueille 36 rescapés du Mousquet qui compte aussi 43 disparus. Il arraisonne le cargo britannique Newburn, sans l’attaquer, pour y transférer les prisonniers. Les navires japonais Yahagi, britanniques HMS Gloucester, HMS Weymouth, RMS Empress of Russia, SS Empress of Australia se joignent à la chasse.
Le 9 novembre tôt le matin, il aborde les îles Cocos pour y détruire la station de radio et le nœud de câbles sous-marins afin de perturber les communications alliées dans l’océan Indien. Von Müller envoie à terre une compagnie de débarquement de 38 marins et 6 officiers armés de fusils et de mitrailleuses sous le commandement du premier lieutenant Hellmuth von Mücke. Les civils britanniques eurent le temps de lancer un SOS. Les Allemands détruisirent les équipements. Le croiseur australien HMAS Sydney capta le SOS, rejoignit l’archipel à toute vapeur et coula le SMS Emden dans un combat inégal.
Cependant, le croiseur Sydney qui était retardé par la poursuite du charbonnier Buresk, le ravitailleur de l’Emden, ne put envoyer de compagnie à terre avant la nuit pour y capturer les Allemands.
Dans l’intervalle, le lieutenant von Mücke commandant la compagnie à terre avait enfermé les civils britanniques. Mais constatant la perte de l’Emden, il s’empara d’un vieux voilier en mauvais état de 133 tonneaux l’Ayesha et le chargea en vivres et en eau potable. Le voilier avait normalement un équipage de 12 hommes, mais les Allemands étaient au nombre d’une cinquantaine. Les Allemands purent quitter l’île avec toutes leurs armes avant le jour. Ils disposaient seulement d’un vieux sextant et d’instructions nautiques de 1845. Malgré l’état délabré du bateau, le manque de vivres et d’eau potable, et un typhon, il franchit les 600 milles le séparant de Sumatra.
Le , arborant le pavillon de la marine de guerre allemande, il atteignit Padang, dans les Indes orientales néerlandaises qui était un territoire neutre, mais qu’il dut quitter deux jours plus tard. Le 14 décembre, ils montèrent à bord du charbonnier allemand Choising et sabordèrent le vieux voilier. Le navire fut camouflé en tant que navire italien Sheniz.
Le 8, ils atteignirent al-Hodeïda dans le Yémen occupé par les Turcs alliés de l’Allemagne. Ils poursuivirent leur voyage par voie de terre en arrimant leurs 4 mitrailleuses sur des chameaux, mais se heurtèrent à des tribus révoltées alliées aux Anglais. Ou bien à bord de sambouk en cherchant à échapper aux navires alliés sur la mer Rouge. Le , ils atteignirent l’extrémité du chemin de fer et arrivèrent à Alep. Ils atteignirent Constantinople le après un voyage épique. De là, ils regagnèrent l’Allemagne.
8 janvier 1941 : “fin de piste” pour Baden Powell. (Kenya).
En 1907, Robert Baden-Powell, général en préretraite de l’armée britannique, âgé de 50 ans, prenait l’initiative d’inviter quelques adolescents vivant dans les brumes de Londres à camper pendant plusieurs jours, en plein air, sur un îlot inhospitalier, et à participer à des activités conçues et réalisées par eux-mêmes : le scoutisme était né. L’année suivante paraissait Scouting for Boys, best-seller absolu.
Avec ce livre, il tente de lancer un nouveau mouvement autonome. Il crée la base du scoutisme avec les 5 buts :
- Santé ;
- Sens du concret ;
- Personnalité ;
- Service ;
- Sens de Dieu,
les dix articles de la loi scoute et la promesse scoute qui n’imposent aucune interdiction, mais proposent une hygiène de vie, que chaque adhérent promet d’essayer de mettre en pratique de son mieux.
En 1909, les premières compagnies pour les jeunes filles sont lancées par sa sœur Agnès Baden-Powell. En 1910, il l’aide à créer le mouvement du guidisme.
En 1910, il différencie trois classes d’âge :
- Les Louveteaux (8-12 ans) ;
- Les Éclaireurs (12-17 ans) ;
- Les Routiers (17 ans et plus).
Mais Baden-Powell n’est pas seulement le fondateur du plus considérable mouvement de jeunesse de l’histoire. Son existence aventureuse dans l’armée des Indes, sa participation héroïque à la guerre contre les Boers, son séjour comme espion en Russie l’avaient déjà fait entrer dans la légende.
En 1938, il prend sa retraite et s’installe avec son épouse Olave à Nyeri, une ville de la colonie et protectorat du Kenya. Souffrant d’une maladie cardiaque et d’un cancer de la peau, il y décède trois ans plus tard, le
Sur Baden Powell : http://www.theatrum-belli.com/a-lire-baden-powell-de-philippe-maxence/
8 janvier 1961 : référendum sur l’autodétermination de l’Algérie.
75 % en métropole, 70% en Algérie se prononcent pour que les populations algériennes choisissent elles même leur avenir.
8 janvier 1985 : assassinat du LCL Cuenot (Beyrouth – Liban).
Adjoint du commandant des observateurs français (Casques blancs), le LCL Cuenot est tué d’une balle dans la tête à bout-portant dans la rue des Pins alors qu’il quitte le QG.
Saint Cyrien de la promotion lieutenant-colonel Jeanpierre (1959-1961), officier des Troupes de marine, il était détaché du 2e Corps d’armée pour 4 mois comme observateur français, chargé de vérifier le respect du cessez-le-feu à Beyrouth.
8 janvier 2021 : mort à 85 ans de Xu Qinxian,
commandant de la 38e armée du groupe de l’Armée populaire de libération de Chine qui refusa d’utiliser la force contre les manifestants à Pékin pendant les manifestations de la place Tiananmen en 1989. (Emprisonné 5 ans).