CHRONICORUM BELLI du 14 avril

14 avril 1544 : bataille de Cerisolles (Piémont).

La bataille de Cérisoles a lieu le  lors de la neuvième guerre d’Italie près du village piémontais de Cérisoles (actuelle ville de Ceresole Alba). Elle oppose les Français, parmi lesquels le jeune Gaspard II de Coligny, commandés par François de Bourbon, comte d’Enghien, aux troupes de Charles Quint commandées par Alfonso de Ávalos, marquis del Vasto.

Les combats[2], d’une durée inhabituelle, se soldent par une victoire française. Toutefois, malgré les pertes infligées à l’ennemi, les Français n’exploitent pas leur avantage, alors que Milan se trouve sans défense, comme l’a indiqué Blaise de Monluc.

Le comte d’Enghien et le marquis d’Ávalos déploient leurs armées sur deux crêtes parallèles : du fait de la topographie du champ de bataille, les actions individuelles s’engagent sans réelle coordination. La bataille s’ouvre par plusieurs heures d’escarmouches et de tirs d’artillerie à l’efficacité douteuse, après quoi le marquis d’Ávalos donne l’ordre de marcher sur l’ennemi sur toute la largeur du front. Au centre, les lansquenets viennent au contact des mercenaires suisses au service de la France, et subissent d’énormes pertes. Au sud, l’infanterie piémontaise, harassée par les charges de la cavalerie française, ne se replie qu’à l’annonce que le centre allemand est enfoncé. Au nord, l’infanterie française se débande, le comte d’Enghien entreprenant une série de charges de cavalerie aussi coûteuses qu’inutiles contre les lignes austro-espagnoles, jusqu’à ce que celles-ci finissent par battre en retraite sous la menace d’enveloppement par les mercenaires suisses victorieux au centre.

Cérisoles est l’une des rares batailles rangées des dernières guerres d’Italie. Connue des historiens pour le combat à outrance qui suit le choc des arquebusiers et des piquiers au centre, elle témoigne de l’importance conservée par la cavalerie lourde dans des engagements désormais dominés par les fantassins armés d’arquebuses et de piques.

C’est par ailleurs à cette bataille qu’Imbert de La Platière, seigneur de Bourdillon (1524–1567), maréchal de France en 1564, se distingue.


14 avril 1941 : début de la bataille de Tobrouk (actuelle Lybie).


14 avril 1975 : première apparition publique du Kfir (Israël).

Chasseur bombardier israélien dérivé du Mirage 5. Les plans du Mirage ont été vendus par l’ingénieur suisse Alfred Frauenknecht (condamné en avril 1971) à Israël. C’est à l’occasion du micro-filmage de ces plans qu’il procède astucieusement et simplement à leur sortie : Le volume de papier que représente les plans de l’avion français est en effet tel, que l’idée de les dématérialiser pour gagner de la place, séduit les dirigeants de l’usine suisse fabriquant sous licence les réacteurs.


14 avril 1983 : naissance du projet ACX.

Le ministère français de la Défense annonce le lancement des études concernant un avion de combat expérimental (ACX) ayant vocation à être multirôles. Le prototype du Rafale volera en 1991. Les premières mises en service seront pour le porte-avions Charles de Gaulle (Flottille 12F) en 2001.


14 avril 1988 : annonce du retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan (Genève).

Les USA, l’URSS, le Pakistan et l’Afghanistan signent à Genève un accord stipulant que l’armée soviétique doit se retirer en 9 mois, que les Américains et les Pakistanais doivent cesser leurs livraisons d’armes ou ingérences en Afghanistan. Le retrait des 115 000 hommes de l’armée rouge débute un mois plus tard et s’achève en Février 1989. Le conflit coûte environ 15 000 tués à l’Union soviétique soit en moyenne la perte d’une section par semaine pendant 9 années. Même si le bilan est presque 7 fois plus lourd pour les Moudjahidines, cette guerre a  bel et bien été perdue par la super puissance qu’était à l’époque l’URSS. Pourtant, une série d’ouvrages encore assez récents modifie l’image que l’on pouvait avoir de l’armée rouge en montrant que les victoires tactiques remportées par les soviétiques sont le résultat d’une volonté d’adaptation au terrain et à l’ennemi. 


14 avril 1989 : début de construction sur cale du porte-avions Charles de Gaulle. (Brest).

Lancé en 1994, il est en service depuis 2001. 42 500 tonnes. 2 réacteurs nucléaires. 40 aéronefs. 2000 personnes embarquées.

ARTICLES CONNEXES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Découvrez nos nouveaux produits dérivés dans la boutique TB.

 

M&O 287 de juin 2025

Dernières notes

COMMENTAIRES RÉCENTS

ARCHIVES TB