21 septembre 1435 : traité d’Arras.
En 1435, le roi de France Charles VII cherche à asseoir son autorité en France. Après les victoires obtenues par Jeanne d’Arc, le temps est venu de reconquérir les territoires perdus sur les Anglais. Néanmoins, Charles VII sait qu’il ne peut rien tant que la guerre civile avec les Bourguignons ne sera pas terminée. Il entame donc des négociations avec le duc de Bourgogne, Philippe le Bon. Celui-ci n’attend plus rien des Anglais et souhaite se consacrer au développement de ses provinces. La paix avec la France est pour lui une nécessité. Il accepte donc de traiter avec Charles VII, ce qui ouvre la voie à la conférence d’Arras.
Celle-ci est la première conférence européenne. Outre le royaume de France, dont la délégation de négociateurs est menée par le duc de Bourbon, le maréchal de La Fayette, le comte de Vendôme, le connétable Arthur de Richemont, l’archevêque de Reims et Christophe d’Harcourt, et la Bourgogne, conduite par le duc Philippe de Bourgogne en personne, elle réunit l’empereur Sigismond de Luxembourg, le médiateur Amédée VIII de Savoie, une délégation anglaise, des représentants du Pape, ainsi que les représentants des rois de Pologne, de Castille et d’Aragon.
: la mort subite d’Anne de Bourgogne, épouse du duc de Bedford, régent du royaume pour l’Angleterre, desserre les liens qui avaient été tissés entre la dynastie Lancastre et le duc Philippe. Pire encore : le veuf, pourtant déjà âgé, se déclare épris d’une jeune femme de 17 ans, Jacquette de Luxembourg, héritière du duché de Luxembourg, mais vassale du duc de Bourgogne. Celui-ci s’offense du mariage prévisible. Le 22 avril 1433 à 17 ans, Jacquette se marie à Jean de Lancastre, duc de Bedford, à Thérouanne. À Nevers, le , premiers espoirs pour parvenir à un accord : le chancelier de France, le nouveau connétable Arthur de Richemont, les principaux barons Bourbon et Orléans rencontrent le duc Philippe en personne. L’atmosphère est détendue : on banquette, on danse, on s’embrasse. Mais les Orléans mettent une condition aux négociations en vue de la paix : que les Anglais libèrent Charles d’Orléans, l’aîné de la famille, le poète prisonnier, enfermé en Angleterre depuis de nombreuses années. La mort de Bedford, en , dans sa résidence, à Rouen, hâte le cours des discussions. Le rapprochement des Français avec l’empereur Sigismond d’Allemagne, la colère des tisserands des Flandres qui ne voient plus arriver la laine anglaise qui transitait naguère par le port de Calais inquiètent le duc Philippe qui se décide à lâcher le roi d’Angleterre Henri VI et se rappelle qu’il est aussi le premier pair de France.
Il prend l’initiative d’une conférence à trois, et le congrès s’ouvre à Arras au début d’août avec un déploiement fastueux de tournois, de fêtes et de banquets, avec les vins les plus rares et les plus chers, car cela plait au duc. Il est accompagné de son fils, Charles (le futur Charles le Téméraire), silencieux et indifférent, de ses nombreux bâtards, des seigneurs de ses provinces et de son conseiller indispensable Nicolas Rolin. Les Anglais ont envoyé une délégation présidée par le cardinal de Beaufort, l’archevêque d’York, le comte de Suffolk, ainsi que Pierre Cauchon, représentant des Français ralliés aux Anglais, devenu évêque de Lisieux alors qu’il avait demandé à devenir évêque de Rouen. Les Français étaient représentés par les grands barons, assistés de juristes éminents, docteurs de l’Université, dont notamment le « doyen de Paris ».
Mais l’autorité morale suprême, garante du bon déroulement des séances de travail et des décisions adoptées, avait été confiée au légat pontifical, cardinal de Sainte-Croix, assisté de son secrétaire l’intelligent et savant Enea Silvio Piccolomini (futur pape Pie II), ainsi qu’un cardinal de Chypre, porte-parole du concile de Bâle, et délégué par ledit concile.
Le congrès d’Arras représente un événement d’une importance mondiale. La négociation faillit être interrompue à cause de l’intransigeance des Anglais, qui finirent par quitter la conférence avant la signature du traité de paix : ils voulaient que le roi de France se déclarât vassal du roi d’Angleterre. C’était le point d’achoppement traditionnel qui revenait sur le tapis des négociateurs. Après le départ des Anglais, le roi de France et le duc de Bourgogne arrivèrent à une transaction, mais la portée du traité fut diminuée du fait que la paix qu’ils établissaient n’étaient pas une paix « européenne », mais un accord entre deux États, la France et la Bourgogne.
Par le traité d’Arras, signé le :
- le roi Charles VII fait amende honorable pour le meurtre du duc Jean sans Peur (le traité débutait par cette confession : « Premièrement, le roi dira, ou par ses gens notables suffisamment fondés fera dire à mondit seigneur de Bourgogne, que la mort de feu le duc Jean de Bourgogne, son père, que Dieu absolve, fut iniquement et mauvaisement faite par ceux qui perpétrèrent ledit cas, et par mauvais conseil, et lui en a toujours déplu et de présent déplaît de tout son cœur, et que s’il eût su ledit cas, et en tel âge et entendement qu’il a à présent, il y eût obvié à son pouvoir… ») ;
- Charles VII cède à Philippe le Bon les villes de la Somme, le comté de Mâcon, la vicomté de Bar-sur-Seine et le comté d’Auxerre ;
- il donne une indépendance de fait à l’État bourguignon, le duc de Bourgogne reste vassal du roi de France mais est dispensé personnellement de lui rendre hommage ;
- le duc de Bourgogne reconnait la légitimité de Charles VII comme roi de France — désormais en paix avec la Bourgogne, le roi a les mains libres pour s’atteler à la reconquête des territoires perdus sur les Anglais.
Le traité d’Arras de 1435 met fin à la querelle des Armagnacs et des Bourguignons et à l’alliance anglo-bourguignonne.
Le traité est confirmé le . Ce jour-là, le roi Charles VII jura de respecter scrupuleusement toutes les clauses du traité d’Arras devant le duc de Bourgogne, représenté par Guy III de Pontailler (dit Guyard), maréchal de Bourgogne (commandant en chef de l’armée bourguignonne), seigneur de Talmay, Heuilley-sur-Saône et autres lieux.
Ce traité est réputé avoir mis fin à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.
Les villes de la Somme cédées par Charles VII furent ensuite rachetées par Louis XI, le , à Philippe le Bon pour la somme de 400 000 écus, afin que les Bourguignons soient éloignés de Paris et que soit oublié ce traité moins glorieux pour la couronne de France. Furent rachetées notamment les villes de Saint-Quentin, Corbie, Amiens, Doullens, Abbeville, Montreuil-sur-Mer, Rue, Saint-Valery, Le Crotoy, Saint-Riquier, Crèvecœur-en-Cambrésis et Mortagne ; ainsi que les châtellenies de Roye, Péronne et Montdidier.
Plus tard, le nouveau duc de Bourgogne Charles le Téméraire lutta pour obtenir une indépendance totale et pour créer un royaume de Bourgogne, mais il s’aliéna les habitants des Flandres, de l’Alsace et les Suisses et trouva la mort face au duc René II de Lorraine à la bataille de Nancy en 1477 sans avoir réalisé son rêve.
Louis XI en profita pour récupérer le duché de Bourgogne tandis que la « Bourgogne impériale » (Franche-Comté), le comté de Charolais et les Pays-Bas bourguignons passèrent aux Habsbourg à la suite du mariage de Marie de Bourgogne, fille unique de Charles le Téméraire, avec Maximilien de Habsbourg, futur empereur Maximilien 1er.
21 septembre 1558 : mort à 58 ans de Charles Quint.
Charles de Habsbourg, né le à Gand (comté de Flandre) et mort le au monastère de Yuste (Espagne), élu en 1520 empereur sous le nom de Charles V, couramment en français Charles Quint, fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle, héritier par son père des possessions de la maison de Habsbourg (archiduché d’Autriche, etc.) ainsi que des dix-sept provinces des Pays-Bas et de la Franche-Comté, par sa mère des royaumes de Castille et d’Aragon (sous le nom de Charles 1er) et de l’empire colonial espagnol, ainsi que du royaume de Naples (Charles II), est le monarque européen le plus puissant de la première moitié du XVIe siècle.
Cette accumulation de territoires et de pouvoirs est en partie le résultat du hasard (la mort de sa tante, Isabelle d’Aragon, princesse des Asturies, en 1498, puis du fils de cette dernière, l’infant Miguel de la Paz, en , ont fait de sa mère l’héritière des deux couronnes espagnoles), mais surtout le résultat d’une politique délibérée d’alliances matrimoniales qui a fait de lui l’héritier de quatre dynasties : petit-fils de la duchesse Marie de Bourgogne, de Maximilien d’Autriche, d’Isabelle la Catholique, reine de Castille, et de Ferdinand le Catholique, roi d’Aragon et de Naples, il est duc de Bourgogne sous le nom de Charles II, roi des Espagnes sous le nom de Charles 1er (en espagnol Carlos I), mais est surtout passé à la postérité comme l’empereur romain germanique Charles V (en allemand Karl V.).
Il apparaît comme le dernier empereur qui ait souhaité réaliser le rêve carolingien d’un empire à la tête de la chrétienté unie. Cette volonté d’unité chrétienne face à la progression de l’Empire ottoman dans les Balkans et en Méditerranée a été systématiquement combattue par les rois de France François 1er et Henri II, qui recherchent volontiers l’alliance turque, et remise en cause par la Réforme protestante, initiée par Martin Luther à partir de 1517. À ces problèmes qui se posent pendant tout son règne s’ajoutent des révoltes en Castille, dans le Saint-Empire, en Flandre et en Brabant.
Au terme d’une vie de combats, miné physiquement et désabusé par ses échecs face à la France, aux luthériens et à sa propre famille, il se dépouille volontairement de ses pouvoirs. Par une série de conventions avec son frère Ferdinand, il lui cède les États autrichiens et la dignité impériale. Le , à Bruxelles, il abdique ses droits sur les Pays-Bas, unis par la Pragmatique Sanction (1549) et séparés de l’Empire par la transaction d’Augsbourg, en faveur de son fils Philippe, déjà duc de Milan et roi de Naples, et lui cède enfin ses droits sur l’Espagne en 1556. Il se retire alors dans le Monastère de Yuste pour ses dernières années de vie. Il y meurt le 21 septembre 1558, âgé de 58 ans. Ses restes sont transférés en 1574 de ce monastère à la nécropole royale de l’Escurial, édifiée par son fils Philippe à 40 km de Madrid.
21 septembre 1746 : le général La Bourdonnais et les troupes française prennent la ville de Madras (Indes).
Cinq mois après le combat de Négapatnam, La Bourdonnais débarque le 15 septembre 1746, sur la plage de Madras, établissement anglais rival de Pondichéry, et à 90 milles de distance sur la même côte. Le 20 septembre au matin, le gouverneur anglais de la place, effrayé des ravages de son artillerie, lui demande quelle rançon il compte exiger pour se retirer : « Allez dire à celui qui vous envoie, répondit avec indignation le capitaine français, que l’honneur n’est pas une chose qui se vende. Je suis venu devant Madras pour y arborer le drapeau de la France, et ce drapeau y sera arboré ou je mourrai sous ces murs. » En conséquence de cette fière réponse, il fait demander à bord de ses vaisseaux des hommes de bonne volonté pour monter sans plus de retard à l’assaut.
Il en trouve beaucoup plus qu’il n’en fallait ; soldats et matelots se disputent l’honneur de la première escalade. Mais les Anglais rendent cette bravoure inutile en apportant les clefs de Madras au vainqueur de Négapatam. La Bourdonnais fait son entrée dans la « ville blanche » le 21 septembre, à la tête de 1 500 hommes ; sur les tours du fort Saint-Georges, qui défendait la ville, le pavillon fleurdelisé est substitué à celui d’Angleterre et salué de vingt et un coups de canon.
Une fois cette satisfaction donnée à l’honneur français, les Anglais demandent à pouvoir se racheter, eux et leur établissement; une concession que La Bourdonnais leur accorde en conformité avec les instructions qu’il avait reçues de France, et qui prévoyaient, en termes formels, qu’il « ne garderait aucune des conquêtes qu’il pourrait faire dans l’Inde ». Le prix de la capitulation est fixé à 1 100 000 pagodes, représentant environ 9 millions de livres.
21 septembre 1792 : abolition de la royauté.
La proclamation de l’abolition de la royauté s’est déroulé lors de la première séance de la Convention nationale, au cours de laquelle les députés ont pris un décret proclamant l’abolition de la royauté en France (qui prenait la forme d’une monarchie constitutionnelle instituée par la Constitution du ), instaurant de facto une république. Elle marque ainsi la fin de près de huit siècles de monarchie ininterrompue et la naissance de la Première République, premier régime républicain de l’histoire de France. Ainsi, l’an I de la République dans le calendrier républicain commence le lendemain, 1er vendémiaire ().
21 septembre 1793 : victoire des Vendéens à la 2e bataille de Montaigu.
Après leur victoire à la bataille de Torfou, les Vendéens décident aussitôt de contre-attaquer. Un plan de bataille est mis en place le soir même à Tiffauges par le généralissime Maurice d’Elbée pour empêcher les républicains de battre en retraite sur Nantes. Lescure, Charette, Joly et Savin sont chargés d’attaquer la garnison de Montaigu, puis de se tourner vers Clisson afin de prendre en tenailles le gros de l’Armée de Mayence avec les forces de Bonchamps et de Lyrot.
La petite ville de Montaigu est alors occupée par le général Jean-Michel Beysser, qui est à la tête d’un corps de 7 000 hommes de l’Armée des côtes de Brest. Le représentant en mission Jean-Baptiste Cavaignac se trouve également sur place.
Le matin du 21 septembre, à Clisson, le général Canclaux, le commandant en chef des forces de l’Armée des côtes de Brest et de l’Armée de Mayence, envoie l’ordre au général Beysser d’évacuer Montaigu et de se porter sur le bourg de Boussay afin de faire sa jonction avec les troupes de Kléber. Cependant Beysser n’exécute pas l’ordre avec toute la célérité voulue.
Le , les troupes vendéennes de Lescure, Charette, Joly et Savin sont devant Montaigu. Une première escarmouche éclate dans la matinée entre les républicains et les hommes de Joly, mais le combat s’engage véritablement aux environs de deux heures de l’après-midi, alors que Beysser et ses hommes déjeunent.
Les défenses des patriotes s’effondrent très rapidement : les avant-postes sont pris d’assaut et les Vendéens s’engouffrent dans la ville. Beysser se montre incapable de rallier ses troupes et de les mettre en bataille. Son artillerie est inefficace et sa cavalerie ne parvient pas à manœuvrer. Seuls les soldats du 79e et du 109e régiment d’infanterie de ligne montrent une certaine combativité et parviennent à repousser un moment les troupes de Charette. Le général républicain donne alors l’ordre de la retraite, mais celle-ci s’effectue dans la confusion la plus totale. Les républicains abandonnent la ville et sont harcelés sur la route par des tireurs embusqués derrières des haies. Ils sont poursuivis jusqu’à Remouillé et Aigrefeuille, à 10 kilomètres de Montaigu, où la tombée de la nuit met fin aux combats. Ils n’arrêtent cependant leur fuite qu’aux Sorinières, au sud de Nantes.
Un détachement républicain se retrouve coupé du reste de l’armée et encerclé à l’intérieur du château de Montaigu. Cependant le gros de l’armée vendéenne se rue à la poursuite de Beysser sur la route de Nantes et ne laisse derrière elle que ses forces les moins combatives. Les assiégés parviennent ainsi à effectuer une percée et à rejoindre Les Sorinières en passant par la route de Vieillevigne.
21 septembre 1860 : bataille de Palikao (Chine).
La France et la Grande-Bretagne voulant s’ouvrir le marché chinois, ont envoyé un corps expéditionnaire de 5000 hommes commandés par les généraux Grant et Cousin-Montauban qui marche vers Pékin. Le fort de Ta Kou à l’embouchure du Pei Ho est tombé le 21 août dernier. A Palikao, les Chinois lancent plus de 40 000 soldats contre les franco-britanniques qui ne rompent pas les lignes et obligent même l’assaillant à se replier. La combativité et le nombre des Chinois ne peuvent pas grand-chose contre la discipline et l’armement moderne des Européens. C’est le 2e bataillon de chasseurs à pied qui prend le pont de Palikao. Ces derniers ne déplorent que 5 tués alors que les Chinois perdent 1200 hommes. Le général Cousin-Montauban est fait comte de Palikao par Napoléon III.
L’Empereur Xiangfan s’enfuit lorsque les européens entrent dans Pékin, le 12 octobre. Le palais d’été est malheureusement mis à sac, sur ordre de Lord Elgin. La destruction du palais d’Été reste, dans l’optique chinoise, la preuve de la barbarie occidentale ; il faut comprendre que sa destruction et son pillage ne pourraient se comparer qu’avec celles du Louvre et de Versailles combinées.
21 septembre 1918 : bataille de Megiddo (Naplouse).
La bataille de Megiddo, que les Turcs connaissent aussi sous les noms de bataille de Naplouse, percée de Naplouse et déroute de Naplouse, constituent une série d’affrontements s’étant déroulés du 19 au 21 septembre 1918 dans les plaines de Sharon et d’Esdraelon et ayant aboutit à l’effondrement de l’armée ottomane au Levant.
La bataille de Megiddo est la dernière offensive alliée de la campagne du Sinaï et de la Palestine lors de la Première Guerre mondiale. Le général britannique Edmund Allenby est à la tête de la Force expéditionnaire égyptienne composée de trois corps d’armée dont l’un formé de troupes montées. L’Empire ottoman dispose dans la région de trois armées, chacune équivalant à un corps d’armée de troupes alliées.
La série de combats a eu lieu dans le centre et le nord de la Palestine et dans certaines parties actuelles de Syrie et de Jordanie. Les forces des tribus arabes révoltées, organisées par Lawrence d’Arabie, attaquent les lignes de communication ottomanes, obligeant les Ottomans à disperser leurs troupes. Les divisions d’infanterie britanniques et indiennes attaquent les lignes de défense ottomanes le long de la côte et percent les lignes lors de la bataille de Sharon. Le Desert Mounted Corps franchit la brèche et tente d’encercler les 7e et 8e armées ottomanes qui se battent dans les monts de Judée. Dans le même temps se déroule l’attaque sur Naplouse dans les monts de Judée et sur le Jourdain. La 4e armée ottomane est attaquée dans les collines de Moab à Salt et à Amman.
Plusieurs dizaines de milliers de prisonniers sont capturés à la suite de ces combats et les Britanniques font main basse sur le vilayet de Syrie dans les jours qui suivent. Au moment de la signature de l’armistice de Moudros, mettant fin aux hostilités entre les Alliés et les Ottomans, des opérations militaires sont en cours à Haritan, au nord d’Alep.
2 septembre 1942 : premier vol du Boeing B-29 Superfortress.
Le projet B-29 est le programme d’armement américain le plus cher de la Seconde Guerre mondiale, dépassant le coût du projet Manhattan de plus d’un milliard de dollars.
C’est le premier bombardier américain à recevoir une cabine pressurisée, ainsi qu’un système de tourelles contrôlées à distance. Conçu comme un bombardier stratégique à haute altitude, le B-29 est aussi capable de réaliser des missions de bombardement incendiaire à basse altitude.
Les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki (6 et 9 août 1945) ont été effectués avec des B-29.