26 octobre 1813 : bataille de Chateauguay (actuel Canada).
La bataille de la Châteauguay est une bataille militaire qui se déroula le durant la Guerre de 1812 entre la colonie britannique qui allait devenir le Canada et les États-Unis. Cette bataille est considérée comme l’un des hauts faits d’armes de l’histoire canadienne. En effet, le , 300 miliciens, les Voltigeurs canadiens, ainsi que 22 Autochtones, commandés par Charles-Michel de Salaberry, ont repoussé une force américaine de 7 000 hommes. Les 1 500 miliciens de réserve ne prirent pour ainsi dire, aucune part à la bataille.
***
L’une des stratégies américaines durant la Guerre de 1812-14 est de prendre la ville de Montréal pour couper l’approvisionnement dans le Haut-Canada. À cet effet, le Brigadier-Général James Wilkinson et le Major-Général Wade Hampton I empruntent deux voies d’invasion vers Montréal et avaient prévu se rejoindre à l’île Perrot, près de Montréal.
Devant passer à l’origine par le Lac Champlain et la Rivière Richelieu avec une force de 5 700 hommes, le M.G. Hampton surestime les forces britanniques y étant installées, et son besoin en eau potable le porte à faire un détour par le lac Upper Châteauguay, dans l’État de New York. Remarquant la Rivière Châteauguay, qui descend vers le Bas-Canada et vers Montréal, il engage 3 000 de ses hommes à le suivre. Le reste, par leur statut de miliciens, n’ont pas le droit de passer la frontière.
Le Lieutenant-colonel Charles-Michel de Salaberry, au fait des mouvements américains, avait semé des embuches le long de la Rivière Châteauguay, ralentissant la marche des américains. Arrivé à ce qui sera plus tard Allan’s Corner, il y installe des lignes de défense, toujours dans le but de ralentir les Américains dans leur marche vers Montréal.
Parmi ses troupes, composées en majorité de miliciens et de volontaires, l’on remarque le corps des Voltigeurs canadiens, la troupe de volontaires qu’il a lui-même levée, en plus de l’aide appréciée de 22 Amérindiens, venant de Kahnawake, d’Akwesasne et de Lorette (Wendake). Les ouvrages de défense que le L.-C. De Salaberry fait ériger comprennent notamment un abattis, qui sera la ligne de front, quatre lignes de défenses suivant 4 ravines profondes et naturelles, où seront installés les hommes de la réserve, qui ne participeront pas de fait, à la bataille de la Châteauguay. À la ferme Morrisson, près d’un gué du même nom, on installe l’hôpital de campagne, puis à la ferme Baker, le quartier-général pour les officiers de la réserve.
Les Américains arrivent sur le champ de bataille à partir du , divisés en 2 brigades pour contourner les obstacles laissés par De Salaberry. Installés sur la ferme Spears, des espions et l’interrogatoire du fermier leur indiquent les positions des troupes canadiennes-britanniques. La stratégie élaborée par le M.G. Hampton est d’envoyer 1 000 hommes, dirigés par Robert Purdy sur le côté sud de la Rivière Châteauguay pour contourner les positions ennemies en prenant le gué Morrisson, alors que 1 000 autres hommes se dirigeront de face vers la ligne de front. Les 1 000 hommes restant s’occuperont du campement et de la surveillance des deux canons qu’ils ont transportés jusque-là.
Les hommes commandés par Purdy partent le au soir pour la rive sud. Au matin du , la seconde division prend son poste devant la ligne de front délimitée par l’abattis et échange quelques coups de feu. Ils cessent brusquement et attendent. Malheureusement, les hommes sur la rive sud se sont perdus dans les bois denses et sur le terrain marécageux. Tentant de se diriger vers le gué Morrisson, les troupes sur la rive sud rencontrent le petit groupe canadien dirigé par Jean-Baptiste Brugière. Les coups de feu tirés et la confusion règne alors sur la rive sud. Vers 14 heures, Brugière, qui a reçu des renforts de la compagnie de Daly, portant les effectifs sur le côté sud à environ 90 hommes, mais manquant de munitions, ordonne une charge à la baïonnette. Daly et Brugière sont blessés, les Américains tentent alors de contourner la petite compagnie, en rejoignant la berge de la rivière.
Le L.-C. de Salaberry, aux prises avec les forces américaines devant l’abattis, élabore diverses tactiques. Donnant ses ordres en français, ordonnant le feu à volonté, demandant aux Amérindiens de crier et de courir dans les bois, et bluffant en sonnant le clairon pour annoncer des renforts, il donne l’illusion aux Américains qu’il n’y a pas seulement 300 hommes sur la ligne de front, mais plutôt 3 000. Lorsque les Américains sur la rive sud passent sur la berge de la rivière, de Salaberry ordonne un placement en potence : les miliciens sur la rive nord entrecroisent leur tirs avec les hommes de Daly et Brugière, les Américains se trouvant alors dans une mauvaise position.
Purdy exige alors le retrait de ses hommes ; ils retournent au campement, alors qu’Hampton ordonne aussi de son côté le retour des hommes devant l’abattis. Ceci clôt l’engagement de la bataille de la Châteauguay, et les Américains retournent aux États-Unis le .
26 octobre 1942 : bataille navale de Santa Cruz (Pacifique Sud).
La bataille des îles Santa Cruz (également appelée bataille du Pacifique Sud dans les sources japonaises) qui eut lieu entre les 25 et fut la quatrième bataille aéronavale du théâtre Pacifique de la Seconde Guerre mondiale et le quatrième engagement majeur entre la marine impériale japonaise et la marine américaine durant la bataille de Guadalcanal. Comme lors des batailles de la mer de Corail, de Midway et des Salomon orientales, les deux flottes entrèrent rarement en contact visuel et toutes les attaques furent menées par l’intermédiaire de l’aviation embarquée ou des appareils basés à terre.
Afin de chasser les forces alliées de Guadalcanal et des îles voisines et sortir de l’impasse existante depuis septembre 1942, l’armée impériale japonaise planifia une large offensive terrestre sur Guadalcanal pour le . Une importante flotte japonaise comprenant plusieurs porte-avions et grands navires de guerre fut déployée dans le sud des îles Salomon afin d’intercepter les forces navales alliées, en particulier les porte-avions américains, qui tenteraient de s’opposer à l’offensive terrestre. Dans le même temps, les Alliés espéraient également engager les forces navales japonaises pour sortir de l’impasse militaire et chasser les Japonais de la région.
L’offensive terrestre japonaise sur Guadalcanal fut repoussée lors de la bataille d’Henderson Field et au même moment, les forces des deux adversaires se rencontrèrent le matin du juste au nord des îles Santa Cruz. Après une série d’attaques aériennes, les deux flottes quittèrent la zone avec de lourdes pertes. Par le nombre de navires et d’appareils détruits ou endommagés, les Japonais avaient remporté une victoire tactique, mais leurs forces perdues furent bien plus difficiles à reconstituer. La bataille est donc considérée comme une victoire à la Pyrrhus japonaise et les porte-avions japonais ne jouèrent pas d’autre rôle significatif dans la campagne de Guadalcanal qui fut finalement remportée par les Alliés.
26 octobre 1966 : incendie à bord de l’USS Oriskany (Golfe du Tonkin).
L’USS Oriskany (CV-34) est un porte-avions de la classe Essex appartenant à l’US Navy. Il a été nommé ainsi en l’honneur de la bataille d’Oriskany lors de la guerre d’indépendance des États-Unis.
Il fut victime, le d’un grave accident durant la guerre du Viêt Nam. Un leurre au magnésium prit subitement feu et déclencha un incendie majeur à bord. 44 hommes dont 25 pilotes périrent et le navire dut regagner les États-Unis pour y subir des réparations majeures.
26 octobre 2002 : mort à 94 ans du général d’armée Jacques Massu, compagnon de la Libération.
Jacques Massu est né le 5 mai 1908 à Châlons-sur-Marne. Son père était officier d’artillerie.
Elève successivement à Saint-Louis de Gonzague à Paris, au collège libre de Gien de 1919 à 1925 et au Prytanée militaire de 1926 à 1928, il entre ensuite à Saint-Cyr et en sort sous-lieutenant en 1930 (promotion « Maréchal Foch ») en choisissant l’Infanterie coloniale.
D’octobre 1930 à août 1931, il sert au 16e Régiment de tirailleurs sénégalais (16e RTS) à Cahors dans le Lot avant de partir pour le Maroc au 5e RTS ; il prend part aux combats du Tafilalet où il gagne sa première citation.
En octobre 1932, il est promu lieutenant et, l’année suivante, participe aux opérations du Haut-Atlas où il est de nouveau cité.
En 1934 le lieutenant Massu est muté au 12e RTS à Saintes (Charente-Maritime). De janvier 1935 à février 1937, il sert au Togo où il assume des fonctions civiles et militaires au pays Komkomba. Ensuite, jusqu’en juin 1938, il stationne en Lorraine, au 41e RMIC, à Sarreguemines-Puttelange.
Il part ensuite pour le Tchad où, en qualité de chef de subdivision du Tibesti, sous les ordres du lieutenant-colonel d’Ornano, il assume de nouveau des fonctions civiles et militaires à Zouar. Promu capitaine en juin 1939, l’armistice le surprend au Tchad d’où, ayant entendu l’appel du 18 juin, il rallie aussitôt le général de Gaulle.
Servant sous les ordres du colonel Leclerc, il prend part, de décembre 1940 à janvier 1941, au raid franco-britannique sur Mourzouk au cours duquel il est blessé puis à la campagne du Fezzan (février-mars 1942). En septembre 1942 il est promu au grade de chef de bataillon et commande le Bataillon de marche n°1 ; début 1943 il participe à l’occupation du Fezzan et occupe les fonctions d’adjoint au gouverneur du Fezzan à Sebha.
Il combat ensuite en Tunisie sous les ordres du général Leclerc dans le cadre de la « Force L » affectée à la 8e Armée britannique. Au moment de la constitution de la 2e Division blindée, Jacques Massu prend le commandement du 2e Bataillon du Régiment de marche du Tchad.
Après un séjour en Angleterre, d’avril à juillet 1944, avec l’ensemble de la 2e DB, il débarque en Normandie le 1er août, prenant une part active aux combats du bocage normand et à la libération de Paris, le 25 août. Le commandant Massu se distingue ensuite dans les Vosges à Contrexeville, Vittel et lors de la bataille de Dompaire où il met hors de combat 32 chars allemands avec l’aide de l’aviation US.
Le 25 septembre 1944 il est promu lieutenant-colonel et participe à la marche sur Strasbourg, libère Saverne et entre dans Strasbourg le 23 novembre 1944. Il prend part ensuite à la réduction de la poche de Colmar et à l’occupation de l’Allemagne.
Après la capitulation allemande il prend le commandement du Groupement de marche de la 2e DB destiné à l’origine à continuer la guerre contre le Japon. Il embarque en septembre 1945 pour Saigon, libère la Cochinchine (Mytho, Taï-Ninh, Plaine des Joncs) et dirige les opérations de Ban Me Thuot à Nathrang. Il part pour le Tonkin avec Leclerc et entre à Hanoï en mars 1946.
Promu colonel, il rentre en France en novembre 1946. Un mois plus tard, il retourne en Indochine après le coup de force Viêt-minh. Jacques Massu est ensuite affecté au 3e Bureau de l’Inspection de Forces d’Afrique du Nord toujours auprès de Leclerc.
Breveté parachutiste en mars 1947, il met sur pied le centre de formation des Parachutistes coloniaux en Bretagne qui devient la 1re Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes ; en deux ans il forme ainsi six bataillons qui participent aux combats d’Indochine. De nouveau, il est envoyé en mission en Indochine en 1948.
De retour en France, il est, d’octobre 1949 à juillet 1950, auditeur à l’Institut des Hautes études de la Défense nationale (IHEDN) à Paris. En 1951 il prend le commandement de la 4e Brigade d’AOF à Niamey. En 1954, il est affecté en Tunisie comme adjoint au commandant de la 11e DI puis comme commandant de la zone opérationnelle nord, au Kef. En juin 1955 il est promu général de brigade et muté à Alger. Il est ensuite nommé au commandement des Parachutistes en Afrique du Nord et du Groupement parachutiste d’intervention.
En août 1956 le général Massu prend le commandement de la 10e Division parachutiste et, à sa tête, participe à l’expédition d’Egypte. En janvier 1957 il est chargé – en plus du commandement de la 10e DP – du commandement militaire du territoire de la zone nord algéroise, y compris l’agglomération d’Alger. Il livre alors « la bataille d’Alger ».
Chargé des fonctions de préfet d’Alger en juin 1958, nommé général de division le 1er juillet suivant, le général Massu reçoit le commandement du corps d’armée d’Alger en décembre 1958. Il quitte l’Algérie en janvier 1960.
Gouverneur militaire de Metz, commandant la 6e Région militaire et inspecteur désigné de la zone de défense n°3 en septembre 1961. Il est nommé général de corps d’armée en juillet 1963.
Le 1er mars 1966, il est promu commandant en chef des Forces françaises en Allemagne, le jour où il reçoit ses étoiles de général d’armée. Membre du Conseil supérieur de la Guerre (1966).
Le général d’armée Jacques Massu quitte ses fonctions pour passer dans le corps de réserve (2e Section) en juillet 1969.
Auteur de plusieurs ouvrages de souvenirs, il exerce ensuite les fonctions de chef du Bureau de préparation militaire et de promotion de la jeunesse.
Jacques Massu est décédé le 26 octobre 2002 à son domicile de Conflans sur Loing dans le Loiret où il a été inhumé.
• Grand Croix de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 14 juillet 1941
• Croix de Guerre 39/45 (8 citations)
• Croix de Guerre des TOE (3 citations)
• Croix de la Valeur Militaire (2 citations)
• Médaille coloniale avec agrafes « Maroc », « Fezzan-Tripolitaine »
• Médaille Commémorative des opérations de sécurité et du maintien de l’ordre en AFN avec agrafe « Algérie »
• Distinguished Service Order (GB)
• Presidential Unit Citation (USA)
• Grand Officier du Nichan el Anouar
• Grand Officier de l’Etoile noire du Bénin
• Grand Croix du Mérite de RFA
Lire son texte sur TB : Képis noirs et bérets rouges – Sahara 1957 (Bataille de Timimoun)
Anecdote :
- De Gaulle à Massu : – Bonjour Massu. Alors toujours aussi con ?
- Réponse de Massu : – Toujours gaulliste, mon général !
26 octobre 2002 : assaut du théâtre Doubrovsky (Moscou).
La prise d’otages du théâtre de Moscou est une prise d’otages en Russie effectuée par une quarantaine de terroristes tchétchènes prenant en otage 912 spectateurs pendant la comédie musicale destinée à la jeunesse Nord-Ost, du 23 au au théâtre Doubrovka de Moscou, à environ quatre kilomètres au sud-est du Kremlin. Ils réclament le départ des troupes russes de Tchétchénie et la fin de la seconde guerre de Tchétchénie.
Au matin du quatrième jour de la prise d’otages, les forces spéciales russes injectent un gaz incapacitant dans le système d’évacuation de l’air, puis donnent l’assaut et tuent la totalité des terroristes. 130 otages périssent au cours de cet événement dont 124 à cause du gaz et 6 tués par les terroristes.
Après l’événement, de nombreuses hypothèses ont été émises sur la nature du gaz paralysant utilisé lors de l’assaut. En 2010, selon un sondage, 74 % des Russes ne font pas confiance à la version officielle donnée par le gouvernement de l’événement.
La prise d’otage commence le au théâtre Doubrovka à Moscou, construit en 1974 et qui accueillait initialement un palais de la culture, à environ quatre kilomètres au sud-est du Kremlin. Au cours du second acte d’une représentation à guichets fermés de la comédie musicale Nord-Ost, peu après 21 heures, 50 terroristes, 32 hommes et 18 femmes fortement armés et masqués se sont rendus en 3 minibus jusqu’au théâtre et sont entrés dans le hall principal en tirant en l’air avec des fusils d’assaut. Ils sont arrivés en possession de plus de 100 kg d’explosifs, environ 100 grenades à mains, 3 bombes lourdes, 18 fusils d’assaut Kalachnikov et 20 pistolets.
Des Tchétchènes dont certains membres de la Brigade islamique internationale, en noir et en tenue de camouflage prennent en otage 912 personnes, y compris des membres du public et des artistes interprètes, dont un général du ministère de l’Intérieur russe. La réaction des spectateurs à l’intérieur du théâtre à l’annonce de l’attaque terroriste sur le théâtre n’a pas été uniforme : certaines personnes sont restées calmes, d’autres ont réagi de façon hystérique et d’autres se sont évanouies. Certains artistes qui se reposaient dans les coulisses se sont échappés par une fenêtre ouverte et ont appelé la police. Au total, quelque 90 personnes ont réussi à fuir le bâtiment ou à se cacher.
Le chef du groupe tchétchène a déclaré aux otages que les assaillants (qui s’étaient identifiés comme un groupe suicide de la « 29e division ») n’auraient aucune rancune envers les ressortissants étrangers (environ 75 personnes originaires de 14 pays, dont l’Australie, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Ukraine, le Royaume-Uni et les États-Unis, sur les plus de 900 otages) et aurait promis de libérer toute personne présentant un passeport étranger.
Des personnes ayant perdu connaissance sont évacuées par autocars. Un des producteurs de Nord-Ost, Alexandre Tsekalo, déclare que ces personnes sont « épuisées ». Après deux journées et demie de siège, les forces russes de l’OSNAZ introduisent un agent chimique inconnu dans le système de ventilation du bâtiment et donnent l’assaut. La presse occidentale émet des critiques du procédé de libération des otages. La télévision russe montre les cadavres de femmes terroristes en voile intégral, ceinturées d’explosifs, et le cadavre de Movsar Baraïev. Mais aussi des dizaines d’otages inconscients et morts devant le théâtre à l’extérieur. Les autorités n’avaient pas prévu suffisamment de médecins pour sauver les otages inanimés. À 13 h 00, Vassiliev réaffirme que 67 personnes sont mortes, mais ne parle pas de la mort de cinq enfants. Finalement 119 personnes mourront dans les hôpitaux après leur libération sur les 130 morts.
Ce n’est que plus tard qu’on apprend officiellement que la totalité des terroristes a été tuée par les forces russes, 124 otages, dont neuf étrangers, par le gaz et 6 otages par les terroristes. Les terroristes sont vraisemblablement tués alors qu’ils sont inconscients. C’est également ultérieurement que le gouvernement des États-Unis dénonce l’action des terroristes et refuse toute légitimité à l’action de Maskhadov. Le , le ministre de la santé russe révèle que le kolokol-1 utilisé sous forme de gaz lors de l’assaut serait un narcotique opiacé (le fentanyl), un puissant analgésique opioïde 50 à 100 fois plus puissant que la morphine.