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3 août 8 : le futur empereur romain Tibère défait des Dalmates sur une rivière Bathinus.
Entre -13 et -9, les Romains commandés par Tibère font la conquête de l’Illyrie jusqu’au Danube. Tibère doit intervenir à nouveau entre les années 6 et 9 pour réduire une révolte des Illyriens au cours d’une guerre difficile, engageant pas moins de 15 légions et autant d’auxiliaires, soit un effectif considérable compris entre 150 000 et 180 000 soldats. Après sa victoire, l’Illyrie est divisée en deux provinces : la Dalmatie et la Pannonie.
En raison de la présence de deux légions, l’ancienne province sénatoriale de Dalmatie est réorganisée en l’an 10 en une province impériale, avec comme capitale Salonae (Salone, aux importants vestiges archéologiques romains : puissants remparts, thermes, basilique). D’autres villes romaines furent prospères : Tarsatica (Trsat, au sud de Rijeka), Iader (Zadar, où sont encore visibles les vestiges du forum romain), Narona, Burnum. Les mines d’or et d’argent contribuent à la prospérité de la Dalmatie.
Source : WIKIPEDIA
3 août 881 : bataille de Saucourt-en-Vimeu, remportée par les troupes carolingiennes des rois Louis III et Carloman II, sur les Vikings.
À la suite de la bataille de Thiméon (près de Charleroi) où ils subirent une défaite face à Louis le Jeune, roi de Francie orientale, les pillards scandinaves recommencèrent leurs raids sur le Royaume franc.
En ils se trouvèrent à Courtrai, en décembre Cambrai et Arras flambèrent. En 881, ce fut au tour d’Amiens et de Corbie d’être saccagées.
Mais, en , le roi Louis III remporta sur l’envahisseur une première grande victoire à Saucourt-en-Vimeu (l’actuel hameau de Saucourt situé sur la commune de Nibas, entre Valines, Ochancourt et Fressenneville à une quinzaine de kilomètres à l’ouest d’Abbeville). Cette bataille, où près de 8 000 Vikings auraient péri, eut un retentissement tel qu’elle fut immortalisée par la Chanson de Louis (le Ludwigslied). Elle est également évoquée dans la chanson de geste Gormont et Isembart.
Les retombées politiques de cette bataille ne furent pas immédiates mais ce succès militaire eut un retentissement assez grand pour qu’il figure dans plusieurs œuvres littéraires médiévales.
Source : WIKIPEDIA
« Cette défaite sans précédent ne fut suivie d’aucun effet. Quatre ans plus tard, ils remontèrent la Seine et se présentèrent devant Paris. Le passage qu’ils voulurent négocier leur fut refusé et ils décidèrent d’assiéger la ville, défendue par Eudes, alors comte de Paris. Les Vikings établirent plusieurs camps retranchés et lancèrent deux grandes offensives, mais les Francs tinrent bon. À son retour d’Italie, en 886, Charles le Gros décida de marcher sur Paris mais, en définitive, il renonça à se battre et autorisa les Vikings à aller piller la Bourgogne. Ce qu’ils firent. Paris avait résisté inutilement et les grands du royaume ne tardèrent pas à le déposer et à choisir Eudes pour roi. » (Jean RENAUD, professeur de langues, littérature et civilisation scandinaves à l’université de Caen).
3 août 1342 : début du long siège d’Algésiras pendant la Reconquista espagnole.
Le siège d’Algésiras de 1342 a été un siège mené par les troupes de la Couronne de Castille (royaume de Castille et de León) du roi Alphonse XI conjointement avec les flottes de la Couronne d’Aragon (royaumes de Aragón, de Valence, de Majorque, de Sicile et principauté de Catalogne), et de la république de Gênes durant la Reconquista de la péninsule Ibérique avec comme objectif la conquête de la cité musulmane de « l’île Verte », appelée Algésiras par les chrétiens. Cette ville était le principal port de la côte européenne du détroit de Gibraltar.
Le siège dura 21 mois durant lesquels la population de la cité, environ 30 000 personnes entre civils et soldats, supporta les conséquences d’un siège sévère qui empêchait l’entrée de nourriture dans la cité. Le après la déroute dans les plaines du Río Palmones de l’armée du royaume de Grenade qui devait secourir la cité, sont intervenues la reddition de la capitale pour les territoires européens des Mérinides et son incorporation au royaume de Castille.
La prise d’Algésiras a représenté une étape décisive dans la Reconquista, en donnant au royaume de Castille le principal port de la côte nord du détroit de Gibraltar. La cité sera désormais la base principale pour les actions des armées chrétiennes. Pour assurer la prospérité de la nouvelle cité castillane, le Roi Alphonse XI a signé en 1345 la Carta de ordenación de Algeciras, qui fournissait des terres et des exemptions fiscales à toute personne qui voulait s’établir dans la cité47. Il a ajouté à ses titres celui de Roi d’Algésiras. Il sollicita du Pape Clément VI le transfert de la cathédrale de Cadix à Algésiras, la création du diocèse de Cadix et Algésiras et la consécration de la grande mosquée de la cité comme cathédrale sous l’invocation de la Vierge de la Palma.
Après la perte d’Al-Yazirat Al-Hadra, il restait seulement aux mains des Mérinides de Fès la cité de Gibraltar comme port. Tous les efforts de la Reconquista vont se centrer désormais autour de la prise de cette cité. En 1350, Alphonse XI mit le siège devant Gibraltar, en s’appuyant à nouveau sur les flottes d’Aragon et de Gênes qui étaient basées à Algésiras. Mais en se déclara une forte épidémie de peste bubonique dans le camp castillan qui entraîna la mort du roi le 26 mars.
Ce décès inespéré déboucha sur une guerre civile entre les prétendants au trône de Castille. Les conséquences de la guerre pour Algésiras ne se sont pas fait attendre et en 1369 en pleine guerre entre Pierre 1er et son frère Henri III, la cité n’avait plus qu’une faible garnison, les troupes étant appelées au nord. Cette opportunité fut saisie par le roi de Grenade Mohammed V al-Ghani pour reconquérir Al-Yazirat Al-Hadra. Les musulmans reconstruisirent les défenses et y établirent une forte troupe pour défendre la cité.
La sort de celle-ci allait à nouveau changer à la fin du conflit en Castille. En 1379, une fois reconstituées les armées chrétiennes, les hommes de Grenade comprirent l’impossibilité de défendre longtemps la cité lors d’un nouveau siège. C’est la raison pour laquelle cette année-là, ils procédèrent à la destruction de la ville. Pour cela, ils comblèrent le port, abattirent les murailles et incendièrent tous les édifices. En trois jours Algésiras fut totalement arasée. Elle le restera jusqu’à la conquête britannique de Gibraltar en 1704, lorsqu’une partie des exilés de Gibraltar s’établirent sur les terrains incultes qu’occupait l’antique vieille ville.
Source : WIKIPEDIA
3 août 1347 : fin du siège et prise de Calais par les Anglais.
Le siège de Calais est entrepris durant la guerre de Cent Ans, lors de la chevauchée d’Édouard III de 1346 par les Anglais en , une semaine après la bataille de Crécy, et va durer onze mois.
Durant l’hiver et le printemps, les Français arrivent à procurer des vivres et des renforts par voie de mer, principalement par Jean Marant, mais à partir du mois d’avril, les Anglais arrivent à fortifier l’entrée du port et à couper les communications de la ville.
Le , Jean de Vienne, le chef de la place, écrit au roi que leurs vivres sont épuisés.
Le , Philippe VI arrive du nord avec une armée estimée entre 15 et 20 000 hommes, mais il doit renoncer et battre en retraite face à des troupes anglaises et flamandes bien retranchées et fortes de plus de 50 000 hommes.
Le ou , après une résistance héroïque des habitants, six bourgeois de la ville conduits par Eustache de Saint Pierre se livrent en otages au roi Édouard III d’Angleterre. Selon la tradition forgée par l’historiographie française et à laquelle participent de nombreux artistes, cet épisode est mythifié en un acte d’héroïsme de bourgeois sauvant la ville de la destruction alors qu’il s’agit en réalité d’un rituel de capitulation, d’amende honorable, de pénitence publique et d’humiliation tel qu’il était alors couramment pratiqué au Moyen Âge après un siège.
En 1349, déjà très affaiblis par la famine occasionnée par le siège, les habitants sont presque tous fauchés par la peste noire. Repeuplée par des Anglais, Calais sera une importante place forte anglaise durant la guerre de Cent Ans et au-delà.
Elle ne sera reprise par les Français qu’en 1558.
Source : WIKIPEDIA
3 août 1645 : bataille d’Alerheim entre les forces du Saint-Empire et la France (guerre de Trente Ans).
Bien que les pourparlers de paix débutent à Münster dès le mois d’ entre les belligérants, les combats se poursuivent, chaque protagoniste cherchant à obtenir un avantage « monnayable » dans le cadre des négociations. Alors que les Français occupent l’Alsace en après la bataille de Fribourg, les troupes de la Bavière et de l’Empire s’efforcent une fois de plus de retourner la situation à leur avantage. Elles défont l’armée française commandée par Henri de Turenne à la bataille de Mergentheim le , ce qui a pour conséquence de pousser les Français à prendre leur revanche.
L’armée de Bavière, menée par le maréchal Franz von Mercy, est stationnée autour du village d’Alerheim, près de Nördlingen en Souabe. Elle est attaquée par l’armée française commandée par Louis II de Bourbon, duc d’Enghien, plus tard le Grand Condé, et Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne.
La bataille d’Alerheim qui oppose ainsi les armées de la France d’une part, de la Bavière et de l’Empire d’autre part, est l’une des plus meurtrières de la guerre. Elle dure du début de l’après-midi jusqu’à la nuit et fait environ 8 000 morts et blessés, 4 000 de chaque côté environ. Mercy commande le centre de l’armée bavaroise, l’aile droite étant dirigée par le général Glesne (von Geleen, commandant l’armée impériale) et la gauche par le général Jean de Werth. Condé a quant à lui confié l’aile gauche de l’armée française à Turenne, le centre au comte de Marsin et l’aile droite au duc de Gramont. Au centre, les combats sont terribles et Condé vient prendre en personne le commandement lorsque Marsin est grièvement blessé. La mort du maréchal von Mercy, frappé par une balle de mousquet, fait tourner le cours de la bataille, les Bavarois se retranchant dans le village d’Alerheim. Condé porte alors ses troupes, qui ont beaucoup souffert, à l’aide de celles de Turenne et leurs forces réunies mettent en déroute la droite de l’armée adverse : le général Glesne est capturé.
Mais pendant ce temps, sur l’autre aile, les Impériaux de Jean de Werth sont victorieux des Français et le duc Antoine III de Gramont est fait prisonnier. Cependant, en apprenant la mort du maréchal von Mercy, Jean de Werth donne l’ordre de se replier, alors qu’il aurait encore pu remporter la victoire, et les Français restent maîtres du champ de bataille. Condé fait rendre les honneurs funèbres au maréchal von Mercy, qui est enterré sur le champ de bataille. Glesne est plus tard échangé contre le maréchal de Grammont.
Cette victoire française, chèrement payée, est en fait une victoire à la Pyrrhus qui ne fut en rien décisive, car la France ne fut pas en mesure de l’exploiter en pénétrant bien plus avant en Bavière, ne s’emparant que de Wimpfen, Rothenbourg et Nördlingen. Elle est néanmoins un aiguillon pour accélérer les négociations de paix. Le village martyr d’Alerheim fut tellement dévasté que sa reconstruction ne fut menée à bien et terminée que 70 ans plus tard.
À la suite de la bataille, le camp bavarois épuisé a commencé des négociations de paix qui ont conduit à la trêve d’Ulm deux ans plus tard.
Source : WIKIPEDIA
3 août 1795 : signature du Traité de Greenville (États-Unis).
Le traité de Greenville fut signé à Fort Greenville (actuellement Greenville dans l’Ohio) entre une coalition d’Amérindiens et les États-Unis à la suite de la perte par les Indiens de la bataille de Fallen Timbers. Cela mit fin à la guerre amérindienne du Nord-Ouest. Les États-Unis étaient représentés par le général Anthony Wayne qui remporta la bataille contre les Amérindiens après avoir détruit leurs villages un an plus tôt à Fallen Timbers. En échange de marchandises diverses (couvertures, ustensiles, animaux domestiques, …) d’une valeur approximative de 20 000 dollars, les Amérindiens « offrirent » un territoire couvrant l’État actuel de l’Ohio, un site couvrant l’actuel centre de Chicago et une portion de la ville de Détroit.
Le traité a établi la « Frontière du traité de Greenville » qui fit office de frontière durant plusieurs années entre les terres colonisées par les Blancs et les terres amérindiennes. La limite fut néanmoins souvent franchie par les colons blancs qui bafouaient les termes du traité. La frontière commençaient à Cleveland jusque Carrollton (Kentucky) en passant par Bolivar.
Tecumseh (chef de la tribu des Chaouanons) qui était à Fallen Timbers n’avait pas signé le traité de Greenville. Il renouvellera la résistance amérindienne dans les années à venir.
Source : WIKIPEDIA
3 août 1944 : PATRIA NON IMMEMOR – mort en service aérien de Jean Maridor, pilote des FAFL, au-dessus de Benenden dans le Kent (Angleterre).
Passionné d’aviation dès son plus jeune âge, mais, issu d’un milieu modeste et n’ayant pu faire des études supérieures, ses parents, qui possédaient une petite épicerie, le mettent en apprentissage chez un coiffeur. Cependant, le jeune Jean savait qu’il n’en ferait pas sa vie. Il assiste alors à un meeting d’aviation au Havre, et c’est pour lui un coup de foudre. Tout en continuant à travailler au salon de coiffure, il prend des cours de pilotage dans un aéro-club local. C’est ainsi qu’à peine âgé de 16 ans il obtint son brevet « B », et deux ans plus tard son brevet « A ». Il devient ainsi le plus jeune pilote titulaire d’un brevet.
En , il rejoint l’Armée de l’air à la base d’Istres, où il est le seul non bachelier à être intégré, puis à Angers-Avrillé où on le surnommait “le petit gars des vrilles”. Il obtient ses « ailes » de pilote militaire à la fin de septembre de la même année. Il entreprit alors une formation sur Dewoitine D.520, en , et lorsqu’il put rejoindre une unité de combat, en , comme caporal-pilote, il reçut l’ordre, 48 heures après son arrivée, de détruire son appareil par le feu, pour cause d’armistice. Il décida alors de rejoindre la Grande-Bretagne, s’embarquant sur le SS Arandora Star en partance de Saint-Jean-de-Luz, et chargé de troupes polonaises dont le Havrais porte l’uniforme afin de se fondre discrètement dans la masse.
Après s’être engagé dans les Forces aériennes françaises libres et avoir suivi un entraînement au sein du centre de formation de la RAF de Sutton Bridge, il fut muté au 615 Squadron où, volant sur Hurricane II, il obtint une première victoire aérienne, le : un He.59, abattu en coopération avec un autre pilote près d’Ostende.
En , promu officier (Pilot Officer), il rejoignit le 91 Squadron, équipé de Supermarine Spitfire, au sein duquel il se spécialisa dans l’attaque de navires ennemis, tout en participant à de nombreux combats aériens au cours desquels il fut crédité de plusieurs victoires homologuées.
Le , il fait échouer un raid de 12 chasseurs-bombardiers Focke-Wulf 190 sur la ville de Folkestone. Il en abat deux, et contraint les autres à larguer leur bombe de 500 kilos en mer pour se battre. Lorsqu’il est rejoint par d’autres Spitfire, l’ennemi rompt le combat et regagne sa base.
À partir de , il se spécialisa dans la chasse des V1 et eut à son palmarès 6 bombes volantes et 1/2 en collaboration avec des Tempest.
Le , au cours d’une de ces patrouilles aériennes, le capitaine Jean Maridor aperçoit un V1 qui se dirige droit sur l’hôpital de Benenden. Il se met à voler en formation avec le V1, juste à côté de lui, et commence à utiliser une technique classique mais très risquée, qui consiste à placer une aile de l’avion sous celle du V1 afin de la pousser vers le haut à l’aide du coussin d’air qui passait ainsi entre les deux, et dérégler le gyrocompas qui dirigeait l’engin, celui-ci finissant par chuter. Hélas, voyant que la bombe volante allait quand même tomber sur l’hôpital, le Normand se positionne alors à pleine vitesse à une centaine de mètres derrière le V1, au lieu des 200 mètres requis, pour le mitrailler à bout portant, ne se laissant aucune marge de dégagement lors de l’explosion de l’engin. Avec la déflagration, la tuyère du V1 est propulsée vers le Spitfire et lui arrache une aile. L’avion se désintègre et part aussitôt en vrille pour venir s’écraser dans le jardin de l’hôpital qu’il vient de sauver. Jean Maridor sacrifie ainsi sa vie en détruisant sa sixième bombe volante. Au sol, des Anglais se sont précipités pour essayer de sortir le pilote qui était malheureusement déjà mort. Ils ont été fort étonnés quand ils se sont aperçu que le pilote qui les avait épargné d’une catastrophe était un Français. Jean Maridor devait se marier en Angleterre une semaine plus tard avec sa fiancée, Jean Lambourn, une volontaire britannique de la RAF.
Sa dépouille est inhumée près de Londres et rapatriée en France en 1948. Les funérailles sont organisées au Havre le .
Jean Maridor était crédité de 4 victoires homologuées (3 individuelles et 1 en coopération), 2 victoires probables et 3 endommagés, succès aériens auxquels il faut ajouter 20 navires coulés et 6 bombes volantes V1 et 1/2 en collaboration.
3 août 1958 : le premier sous-marin à propulsion nucléaire navigue sous la calotte glaciaire du Pôle Nord.
Le , à 11 h 15, le sous-marin nucléaire américain USS Nautilus, commandé par William R. Anderson, il devint le premier bâtiment à naviguer sous la banquise du pôle Nord. À cette occasion, chacun des sous-mariniers embarqués a essayé d’entrer dans l’histoire en étant le premier à faire telle ou telle chose en ce lieu mythique (premier à prendre une douche, à laver son linge, et ainsi de suite).
Après son périple sous la calotte glaciaire, il retourne à la base de l’île de Portland (Grande-Bretagne) où il reçut la première Presidential Unit Citation décernée en temps de paix.
Source : WIKIPEDIA