30 janvier 1735 : des représentant corses proclament à Orezza l’indépendance de l’île et rejettent la souveraineté génoise.
Le constitution du Royaume corse est proclamée mais les rebelles ne trouve pas de roi. C’est le début d’une guerre qui va durée une quarantaine contre l’occupation génoise qui remonte à la bataille de La Meloria en 1284.
Le livre L’Univers : histoire et description de tous les peuples… publié en 1847, retranscrit divers textes constitutionnels, parmi lesquels celui du 30 janvier 1735, ce règlement établissait la séparation définitive de la Corse d’avec Gênes, et contenait les bases de la constitution. En voici, au reste, le texte même :
Art. 1
Au nom de la Très Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, de l’immaculée Conception de la Vierge Marie, sous la protection de la Sainte Mère Avocate, nous élisons, pour la protection de notre patrie et de tout le royaume l’Immaculée conception de la Vierge Marie, et de plus nous décidons que tous les armes et les drapeaux dans notre dit royaume, soient empreints de l’image de l’Immaculée Conception, que la veille et le jour de sa fête soient célébrés dans tout le royaume avec la plus parfaite dévotion et les démonstrations les plus grandes, les salves de mousquetaires et canons, qui seront ordonnées par le Conseil suprême di royaume.
Art. 2
On abolit pour toujours tout ce qui reste encore du nom et du gouvernement de Gênes, dont on brûlera publiquement les lois et les statuts, à l’endroit où la junte établira son tribunal et au jour qu’elle déterminera, afin que chacun puisse assister à cette exécution.
Art. 3
Tous les notaires seront cassés en même temps, et réhabilités par la junte, dont ils dépendront à l’avenir par rapport à leurs emplois.
Art. 4
On frappera toutes sortes de monnaies au nom des primats, qui en détermineront la valeur.
Art. 5
Tous les biens et fiefs appartenant aux Génois, ainsi que les viviers, seront confisqués ; et les primats en disposeront au profit de l’État.
Art. 6
Ceux qui ne prêteront pas respect et obéissance aux primats et à la junte de régence, qui censureront et tourneront en ridicule les titres qu’on donnera aux magistrats, de même que ceux qui ne voudront pas accepter les emplois qu’on leur offrira, seront traités comme rebelles, leurs biens confisqués et eux condamnés à perdre la vie.
Art. 7
Quiconque entrera en négociation avec les Génois ou excitera le peuple à désavouer le présent règlement sera puni de même.
Art. 8
Les généraux du royaume André Ceccaldi, Hyacinthe Paoli , Philibert Evariste Ciattoni et don Louis Giafferi seront à l’avenir primats du royaume, et on leur donnera le nom d’Altesses Royales de la part de l’assemblée générale et de la junte.
Art. 9
Ou convoquera une assemblée générale du royaume, composée d’un député de chaque ville ou village, et qui portera le titre de Sérénissime. Douze de ces députés pourront, en cas de besoin, représenter tout le royaume, et auront pouvoir de délibérer sur toutes les occurrences, taxes et impositions, et d’en décider. On leur donnera le titre d’Excellences, tant dans l’assemblée que dans l’endroit de leur demeure, où ils commanderont avec un pouvoir subordonné aux primats et à la junte.
Art. 10
La junte sera composée de six personnes, qui feront leur résidences où on l’ordonnera. On leur donnera le titre d’Excellence, et l’assemblée générale les changera tous les trois mois, si elle le trouve convenable. Du reste, la convocation de cette assemblée ne se fera que par les primats.
Art. 11
On formera un conseil de guerre, qui ne sera composé que de quatre personnes, et dont les résolutions et les décisions unanimes seront approuvées par la junte.
Art. 12
On nommera de même quatre magistrats, avec le titre d’Illustrissimes, subordonnés à la junte, qui veilleront à faire régner l’abondance dans le pays et fixeront le prix des vivres.
Art. 13
Quatre autres magistrats seront élus avec le titre d’Illustrissimes et chargés tous les trois mois, pour avoir soin des grands chemins et veiller à l’administration de la justice et à la conduite des agents de police.
Art. 14
On choisira un pareil nombre de magistrats, auxquels on donnera le même titre, pour la direction des monnaies.
Art. 15
On élira un commissaire général de guerre avec quatre lieutenants généraux qui commanderont à tous les soldats et officiers subalternes, et mettront en exécution les ordres du conseil de guerre.
Art. 16
La junte fera un nouveau code, qui sera publié dans l’espace de quinze jours, et dont les lois lieront tous les habitants du royaume.
Art. 17
On créera un contrôleur général, qui sera secrétaire et garde des sceaux, tant auprès des commissaires généraux qu’auprès de la junte, et dressera et scellera tous les décrets.
Art. 18
La junte donnera à tous les officiers, depuis le commissaire général jusqu’au dernier des soldats, les patentes personnelles sans lesquelles nul ne pourra, sous peine de mort, exercer sa charge.
Art. 19
Chaque membre de l’assemblée générale se choisira un auditeur, qui recevra de même ses patentes de la junte.
Art. 20
Enfin on créera aussi deux secrétaires d’État, avec le litre d’Illustrissimes, qui seront chargés du soin de prendre garde que la tranquillité du royaume ne soit point troublée par des traîtres, et auront le pouvoir de leur faire leur procès secrètement et de les condamner à mort.
Art. 21
Les lieutenants généraux, lorsqu’ils en seront légitimement empêchés, pourront se faire représenter, tant à rassemblée que dans la junte.
Art. 22
On déclare par la présente que don François Raffaelli et don Louis Ceccaldi, à leur retour dans le royaume, seront rétablis, le premier dans sa charge de président, le second, dans celle de lieutenant général, qu’ils occupaient avant leur départ.
30 janvier 1915 : intensification de la guerre sous-marine allemande.
Sans sommations, le U-20 du capitaine Walter Schweiger coule 2 navires marchands britanniques au large du Havre. C’est ce même capitaine qui le 7 mai 1915 coule le paquebot Lusitania (1198 morts). Le scandale est énorme chez les alliés et notamment aux USA où l’opinion publique cesse d’être non-interventionniste. Schweiger est décoré par la Kaiserliche Marine qui stoppe cependant sa guerre à outrance craignant l’entrée en guerre des USA.
À noter cependant qu’en 1972, l’ouverture des archives britanniques relatives à cet événement a montré que le Lusitania transportait des munitions et était armé de 12 canons au moment de l’attaque, contrairement à toutes les déclarations officielles qui ont contribué à développer l’émoi suscité.
30 janvier 1933 : Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich par le président et maréchal Paul von Hindenburg.
Le vers midi, Adolf Hitler est nommé chancelier de la république de Weimar après un mois d’intrigues au sommet organisées par l’ancien chancelier Franz von Papen, et grâce au soutien de la droite et à l’implication du Parti populaire national allemand (DNVP).
Le soir même, des milliers de SA effectuent un défilé nocturne triomphal sur l’avenue Unter den Linden, sous le regard du nouveau chancelier, marquant ainsi la prise de contrôle de Berlin et le lancement de la chasse aux opposants. Le quotidien Deutsche Allgemeine Zeitung (DAZ), proche de la droite conservatrice, écrivit le : « En tout cas, c’est une décision hardie et audacieuse, et aucun homme politique conscient de ses responsabilités ne sera enclin à applaudir ». Le quotidien catholique Regensburger Anzeiger mit en garde contre « un saut dans l’obscurité ».
La chancellerie fusionne avec la présidence en et ne réapparaît que quelques semaines en avant d’être définitivement supprimée par les Alliés.
30 janvier 1942 : début de la bataille d’Ambon (Pacifique).
La bataille d’Ambon est une bataille de la campagne du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle s’est déroulée du 30 janvier au sur l’île d’Ambon dans les Indes néerlandaises (Indonésie), lors de la campagne des Indes orientales néerlandaises. Le Japon a envahi et conquis l’île en quelques jours face aux forces hollandaises, américaines et australiennes. Les combats chaotiques et parfois sanglants ont été suivis par une série de crimes de guerre japonais.
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En 1941, alors que la possibilité d’une guerre contre le Japon se profile, les Alliés considèrent Ambon comme un emplacement stratégique en raison de son potentiel comme base aérienne majeure. Le gouvernement australien et les commandants militaires craignant que la base pourrait être utilisée pour des raids sur le nord de l’Australie, décident alors de renforcer les forces néerlandaises sur l’île. Le , un convoi composé des escortes HMAS Adelaide et Ballarat avec les navires hollandais Both, Valentijn et Patras transportant 1 090 soldats de la « Gull Force » quitta Darwin et arriva à Ambon le 17 décembre. L’HMAS Swan escortant le Bantam arriva avec des renforts le .
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Ambon est petite île de 775 km² montagneuse et fertile, située dans l’archipel des Moluques en Indonésie. L’île est située au sud-ouest de Céram, dans le nord de la mer de Banda et fait partie d’une chaine circulaire d’îles volcaniques entourant cette mer. Faisant 51 km de long, sa forme est très irrégulière. En fait, elle est presque divisée en deux : sa partie sud-est, la plus petite (appelée Leitimor) est reliée à la partie nord (Hitoe) par une langue de terre de quelques kilomètres. L’aéroport principal de Laha se trouve à l’ouest de la péninsule de Hitoe, au nord de l’île, face à la baie d’Ambon. La ville d’Ambon est de l’autre côté de la baie, sur la partie sud de l’île, la péninsule de Laitimor.
30 janvier 1943 : Friedrich Paulus est nommé Feldmarschal par Hitler.
Alors que les combats de Stalingrad touchent à leur fin, Hitler promeut Paulus au grade de Generalfeldmarschall le , probablement pour le dissuader de toute reddition : aucun maréchal de l’armée allemande ne s’étant rendu jusque là, Hitler attendait de Paulus qu’il se suicidât plutôt que de se rendre. Mais Paulus refuse, déclarant ne pas vouloir se suicider « pour un caporal » (Hitler avait en effet été caporal durant la Première Guerre mondiale) et en outre de par ses convictions religieuses chrétiennes, qui condamnent le suicide.
Malgré sa promotion, Paulus et son état-major se rendent le lendemain, le . Le surlendemain, le , les restes de la 6e armée allemande capitulent ; 2 500 officiers et 24 généraux sont faits prisonniers. Mikhaïl Choumilov, commandant de la 7e armée de la Garde lors de l’Opération Uranus, mène l’interrogatoire du maréchal Paulus. Durant son interrogatoire, Paulus ne montre que de la haine envers Hitler.
Prisonnier, bien qu’ayant dans un premier temps refusé de collaborer avec les Soviétiques, Paulus devient après l’attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler une voix critique contre le régime nazi, rejoignant le Comité national pour une Allemagne libre, parrainé par les Soviétiques et appelant les Allemands à se rendre. Paulus reste prisonnier des Soviétiques jusqu’à la capitulation de l’Allemagne nazie.
30 janvier 1943 : les soviétiques réussissent à établir un couloir de 8 km de large longeant la Neva.
Ce couloir permet de rétablir une communication terrestre entre Leningrad et le reste de leur pays (fin de l’Opération Iskra).
L’opération Iskra est une victoire stratégique pour les forces soviétiques. Du point de vue militaire, l’opération a éliminé la possibilité de la capture de la ville. D’autre part le front de Leningrad sera désormais très bien ravitaillé, renforcé et capable de coopérer plus étroitement avec le front de Volkhov. Pour la population civile, l’opération Iskra permet le ravitaillement en nourriture ainsi que la possibilité d’évacuer plus de civils de la ville. La fin du blocus a également eu un effet stratégique, bien qu’il ait été éclipsé par la reddition de la 6e armée allemande à Stalingrad quelques jours plus tard. En effet, le char Tigre, capturé intact par les Soviétiques lors de cette bataille, est évacué par les forces soviétiques pour être étudié.
Cette victoire conduit à des promotions pour Leonid Govorov, qui est promu, le 15 janvier, au grade de colonel-général et Joukov, qui est promu, le 18 janvier, maréchal de l’Union soviétique. En outre Govorov et Meretskov sont décorés, le 28 janvier, de l’ordre de Souvorov 1re classe. Les 136e et 327e divisions de fusiliers sont promues et deviennent les 63e et 64e divisions de la garde, alors que la 61e brigade de chars devient la 30e brigade de chars de la Garde.
Du côté allemand, faute de renforts suffisants, le commandement du groupe d’armées Nord prit la décision de raccourcir la ligne de front, en évacuant les saillants de Demiansk et de Rjev. Le saillant de Demiansk qui resta tout au long 1942, malgré son encerclement pendant quelques mois, était une importante tête de pont stratégique. Ce saillant avec celui de Rjev, également évacué au printemps 1943, pouvaient potentiellement être utilisés pour encercler un grand nombre de forces soviétiques. Cependant, dans la situation qui s’était développée, leur conservation n’était plus possible.
Malgré ces conditions, la Stavka savait que l’opération Iskra était incomplète, car le couloir qui avait été ouvert était étroit et il était encore à portée de l’artillerie allemande ; les hauteurs stratégiques de Siniavino qui étaient ainsi encore sous contrôle allemand. Joukov planifia une opération beaucoup plus ambitieuse nommée offensive Poliarnaïa Zvezda (« Étoile polaire »). L’opération avait pour but de vaincre de façon décisive de groupe d’armées Nord, mais elle échoua dès le début. Les forces soviétiques réalisèrent, en 1943, plusieurs autres offensives dans la région, élargissant lentement le couloir, avant de capturer Siniavino en septembre. Toutefois, la ville était encore soumise à un siège partiel. Les bombardements aériens et d’artillerie durèrent jusqu’en , lorsque les lignes allemandes furent percées par l’offensive Leningrad–Novgorod, levant totalement le siège.
30 janvier 1945 : 9 000 morts en Mer Baltique.
Le paquebot allemand Wilhelm Gustloff est coulé par un sous-marin soviétique à sa sortie de la baie de Dantzig alors qu’il évacue 10 000 réfugiés de Prusse orientale. C’est la plus grande catastrophe maritime jamais survenue et pourtant une des moins connues.
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Début 1945, la progression des troupes soviétiques et la défaite de l’Allemagne semblent inéluctables. La Prusse-Orientale accueille de nombreux civils et militaires fuyant l’offensive de l’Armée rouge.
C’est alors qu’a lieu l’opération Hannibal employant quatre grands navires de transport pour évacuer la population. Plusieurs milliers d’entre eux prennent place à bord du Wilhelm Gustloff qui lève l’ancre au matin du , dans l’espoir de rejoindre les ports de Flensbourg et de Kiel, encore libres de toute occupation. Une liste officielle dresse le nombre de 4 958 personnes à bord, comprenant membres d’équipage, soldats et réfugiés civils. Dans les faits, ce nombre est très supérieur. Il dépasse les 8 000 personnes et de récentes recherches publiées en 1999 et 2008 par Heinz Schön — qui, âgé de 18 ans, survécut lui-même au naufrage — avancent un premier chiffre de 10 482 personnes, puis en 2008 un second chiffre de 10 582 personnes. L’unique certitude est que plus de 4 000 enfants et adolescents s’y trouvaient alors.
Cependant, la mer Baltique est alors peu sûre, car de nombreux sous-marins de la marine soviétique y patrouillent afin de couler tout navire allemand qu’ils pourraient croiser. Dès le début du voyage du Wilhelm Gustloff, trois sous-marins sont signalés, mais ils sont jugés sans danger pour le paquebot.
Au soir du 30 janvier, le Wilhelm Gustloff, escorté d’une seule vedette lance-torpille, reçoit un message d’une formation de dragueurs en approche lui demandant de naviguer avec les feux de position allumés pour éviter tout risque de collision entre les navires, ordre que le capitaine Petersen exécute immédiatement. Mais un quatrième sous-marin se trouvait alors en patrouille à proximité, le long de la côte basse de Poméranie orientale, le S-13.
Alexandre Marinesko, le capitaine du sous-marin, fait armer quatre torpilles, dénommées « Pour la mère-patrie », « Pour le peuple soviétique », « Pour Leningrad » et « Pour Staline ». La dernière fait long feu et doit être retirée du tube puis désamorcée en catastrophe, tandis que les trois premières touchent le paquebot, qui coule en moins de 50 minutes.
Les torpilles frappent le flanc bâbord du paquebot allemand. La première pulvérise le compartiment de l’équipage à l’avant. La seconde explose juste en dessous de la piscine, où des dizaines d’auxiliaires féminines de l’armée ont trouvé refuge. La troisième atteint la salle des machines, plongeant instantanément le bâtiment dans le noir.
Pendant ce temps, une grande panique règne à bord du navire bondé, où les canots de sauvetage sont en sous-nombre et assaillis. L’un des rescapés, le mécanicien Johann Smrczek, fera le récit des événements. Ayant rejoint le pont supérieur aménagé pour les blessés du front oriental, il y a « pris conscience du drame qui se déroulait en bas. À travers les vitres blindées, je ne pouvais les entendre crier. Mais les gens étaient serrés comme des sardines et le pont inférieur était déjà à moitié couvert d’eau. Et j’ai vu des éclairs, des coups de feu. Les officiers tuaient leur propre famille. »
Seuls 996 rescapés sont secourus par des navires accourus à la rescousse et groupés autour du croiseur lourd Admiral Hipper, laissant derrière eux plusieurs milliers de victimes.
Le paquebot Général von Steuben sera coulé le par le même Alexandre Marinesko au cours de la même mission (près de 3 000 victimes, réfugiés et blessés essentiellement).
30 janvier 1966 : « La France restera souveraine ! » (De Gaulle)
30 janvier 1966, le compromis de Luxembourg est signé : « le Général gagne son bras de fer contre les fédéralistes et la supranationalité. Sans toucher au traité — les Parlements nationaux n’auraient pas ratifié une modification aussi profonde —, les Six conviennent par un gentlemen’s agreement que la règle de la majorité ne sera pas opposable si l’un des pays estime que des intérêts nationaux très importants sont mis en cause par tel ou tel projet de décision.
À la fin du Conseil du 2 février 1966.
Le Général dit en a parte à Michel Debré, qui le félicite chaudement du résultat de Luxembourg, devant André Malraux et moi : « Hallstein et sa commission ont commis une erreur. Ils ont cru qu’ils pouvaient pousser les virtualités fédérales du traité de Rome, du fait que nous étions demandeurs pour le Marché commun agricole. Ils ont réussi à monter nos agriculteurs contre moi. Mais ils ne s’attendaient pas à ce que nous réagissions sans concession, malgré la proximité de l’élection présidentielle. Ils ne pensaient pas non plus que j’allais profiter de ces circonstances pour enterrer la perspective fédérale, au lieu de la laisser s’installer comme ils l’espéraient. Aujourd’hui, le Marché commun agricole est institué. Hallstein et sa commission ont disparu. La supranationalité a disparu. La France restera souveraine. » Sans cette victoire du 30 janvier 1966, qu’aurait valu à ses yeux celle du 19 décembre ? »
Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, tome 2.
Source : Gaullisme (X/Twitter)
30 janvier 1972 : 13 civils sont abattus par l’armée britannique au cours d’une manifestation catholique pacifique à Londonderry (Irlande du Nord) : « Bloody Sunday »
Bloody Sunday (irlandais : Domhnach na Fola, parfois anglais : Bogside Massacre, français : Massacre du Bogside ou Dimanche sanglant) est une tuerie survenue le dimanche dans le quartier de Bogside à Derry en Irlande du Nord, dans laquelle vingt-huit personnes (manifestants pacifistes des droits civiques et passants) ont été prises pour cible par des soldats de l’armée britannique.
13 hommes dont 7 adolescents sont morts immédiatement ; un autre homme blessé ce jour-là est mort quatre mois et demi plus tard. 14 personnes furent également blessées, 12 par balles et 2 écrasées par des véhicules militaires. 5 de ces blessés ont été touchés dans le dos.
Le drame est survenu au cours de la marche de l’association nord-irlandaise pour les droits civiques ; les soldats impliqués appartenaient au 1er bataillon du régiment de parachutistes du Royaume-Uni.