Présenté au cours du Grand rapport de l’armée de Terre (GRAT) en octobre 2015, auquel les officiers généraux en 2ème section ont été conviés par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le nouveau modèle de l’armée de Terre entend répondre aux exigences opérationnelles qui sont nées d’un contexte stratégique en perpétuel mouvement et d’une situation intérieure qui s’est dégradée en lien avec ce dernier, par des actions terroristes d’une ampleur nouvelle sur le territoire national. Sans aller plus loin dans l’analyse de ce contexte, désormais bien connu, cette lettre d’information se propose de présenter d’une manière synthétique ce nouveau modèle baptisé « Au contact ».
Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, arrivant de la DPSD pour assumer le commandement de l’armée de Terre, avait bien pressenti que le territoire national serait sous peu la préoccupation des armées et principalement de l’armée de terre, puisqu’il avait initié son projet avant les événements dramatiques de 2015 en métropole.
Les armées ont connu bien des réorganisations de structures depuis les années 60. Après celle liée au retour d’Algérie pour s’adapter au théâtre Centre-Europe, la plus innovante fût la réorganisation consécutive au passage à l’armée de métier (la professionnalisation) entre les années 1996 et 2002. Sans remettre en cause le fondement de cette dernière réforme, le modèle « Au contact » – après les bouleversements structurels imposés par la Révision générale des politiques publiques (RGPP) appliquée à la Défense à partir de 2009 – procède d’un retour à certains fondamentaux : restauration de « commandements », dont certains spécialisés, réapparition de grandes unités organiques de niveau divisionnaire englobant les brigades interarmes et des éléments organiques de division, entre autres. Avec une innovation tournée vers l’opérationnel qui voit le rattachement des écoles d’armes au commandement des forces terrestres (CFT) pour une meilleure synergie dans le domaine de la formation et de l’entraînement.
Général d’armée (2S) Jean-Marie Faugère
Le modèle d’armée de terre « Au contact » : Synthèse analytique
Avertissement : ce document est une synthèse « analytique » du dossier « Au Contact » remis aux officiers généraux en 2ème section lors du Grand rapport de l’armée de terre du 1er octobre 2015. Il se lit avec le tableau fourni en annexe intitulé « L’armée de terre en 2016 ».
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Les principaux objectifs du chef d’état-major consistent à rééquilibrer la participation de l’armée de terre à certaines fonctions stratégiques, en particulier celles de la prévention et de la protection, à préparer le changement de génération de matériels avec l’arrivée du programme majeur Scorpion et à redonner verticalité et simplicité au commandement de l’armée de terre.
Le nouveau modèle s’organise autour des quatre grandes dimensions qui définissent tout modèle : l’organisation, le fonctionnement, les moyens et l’emploi opérationnel.
A cet effet, le chef d’état-major (CEMAT) a conçu un échelon resserré du commandement de l’armée de terre, autour de sa personne, qui regroupe : le major général (MGAT), le commandant des forces terrestres (COMFT), le directeur des ressources humaines (DRHAT) et le commandant de la maintenance (COMSIMMT). Le CEMAT dispose, en outre, de l’inspection de l’armée de terre (IAT), outil de contrôle, d’audit et de conseil.
Le MGAT s’appuie sur le commandement de la Légion étrangère (COMLE), le directeur de la Section technique de l’armée de terre (STAT) et le directeur du Centre de doctrine et d’enseignement du commandement (CDEC) en charge de la doctrine, de l’enseignement supérieur et du rayonnement, organisme qui fait suite à la fusion du Centre d’études stratégiques de l’armée de terre (CESAT) et du Centre de doctrine et d’emploi des forces (CDEF), situés à l’Ecole militaire à Paris.
Auxquels s’ajoutent pour les responsabilités organiques et selon les sujets à débattre les cinq « commandants de zone terre » (COMZT) qui sont l’officier général de zone de défense et de sécurité (OGZDS) lorsqu’il est issu de l’armée de terre (Paris, Metz, Lyon, Rennes) ou son adjoint (Bordeaux) lorsque l’OGZDS appartient à une autre armée.
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L’architecture du modèle « Au Contact » repose sur huit piliers, de natures différentes, sous l’autorité directe du CEMAT, piliers qui incorporent 13 commandements de niveau divisionnaire :
Piliers | Commandements de niveau divisionnaire | Composants
(EM, unités, écoles, centres, etc.) |
1. Ressources humaines | Commandement RH et formation |
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2. Territoire national | Commandement terre pour le TN (COM T-TN) |
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3. Forces spéciales Terre | Commandement des forces spéciales de l’armée de terre (COM FST) |
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4. Aérocombat | Commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre
(COM ALAT) |
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5. Force interarmes SCORPION | 1ère division |
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3è division |
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6. Formation et entraînement interarmes | Ecole du combat interarmes
(ECIA) |
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Commandement des centres de préparation des forces
(CCPF) |
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7. Commandements spécialisés | Commandement du renseignement
(COM RENS) |
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Commandement des SIC
(COM SIC) |
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Commandement logistique des forces
(COM LOG) |
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Commandement de la maintenance des forces
(COM MF) |
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8. Maintien en condition du matériel terrestre | Service de la maintenance industrielle terrestre
(SMITer) |
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- La maîtrise d’œuvre opérationnelle (MOEo) comprend les unités et formations chargées d’assurer la maintenance opérationnelle, en métropole comme en opération extérieure, et de rendre à un matériel sa disponibilité technique.
- La maîtrise d’œuvre industrielle (MOEi) comprend les unités et organismes chargés d’assurer la maintenance industrielle, en métropole, afin de régénérer le potentiel d’un matériel.
1. Les ressources humaines (RH)
La direction des ressources humaines de l’armée de terre répond à la politique générale des RH 2025 édictée par la direction des RH du ministère de la défense (DRH-MD) autant pour le personnel civil que militaire. La mission de la DRH-AT est d’assurer un recrutement important, en militaires du rang notamment, de participer au reclassement du personnel en fin de carrière ou de contrat, d’ajuster le nombre de colonels au strict besoin en haut encadrement militaire et à repenser leur rôle, assurer le suivi de la réserve opérationnelle de niveau 2 (RO2, celle appelée autrefois des « disponibles ») et de mieux planifier l’emploi de la réserve opérationnelle de niveau 1 (RO1) avec des engagements à servir dans la réserve (ESR) de 3 ans.
Les quatre écoles d’armes de l’infanterie (EI), de la cavalerie (EC), de l’artillerie (EA) et du génie (EG) sont transférées, sous un commandement unique (l’ECIA), au sein du commandement des forces terrestres (CFT) et ne dépendent plus de la direction des écoles de la DRH-AT (ancien COFAT et même DTAI pour les plus anciens !). L’école de l’ALAT passe au commandement de l’ALAT.
Les organismes de formation spécialisés sont placés désormais aux ordres de commandements spécialisés :
- commandement du renseignement pour le CEERAT,
- commandement des SIC pour l’école des transmissions (ET),
- commandement de la logistique pour l’école du train et de la logistique,
- commandant de la maintenance des forces pour l’école du matériel.
Les écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan (ESCC) et l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) restent sous la responsabilité de la DRHAT (commandement des écoles), ainsi que les lycées militaires de la défense : Prytanée national Militaire (La Flèche) et lycées de Saint-Cyr l’Ecole, d’Aixen-Provence et d’Autun.
2. Le territoire national (TN)
Il est créé un commandement du territoire national (COMTN), subordonné au CEMAT, qui œuvrera en liaison avec le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO/TN) de l’EMA, les états-majors zonaux (EMZ) et la division opérations des états-majors interarmées de zone de défense (EMIAZD). Intégrant le Délégué aux réserves (DRAT), il propose la politique des réserves militaires de l’AdT et pilote les réserves opérationnelles. Il participera à la réorganisation de la RO2 (réserve de 2ème niveau, dite des « disponibles » que sont les anciens militaires sous contrat qui demeurent rappelables dans la réserve opérationnelle durant cinq ans après leur départ de l’institution).
Enfin, il regroupe, sans lien de subordination, les unités relevant d’un employeur autre que l’AdT :
- la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), les Formations militaires de la sécurité civile (FORMISC)1 à Nogent-le-Rotrou (UIISC 1), Brignoles (UIISC 7) et Corte (UIISC 5).
- le Service militaire adapté de l’outre-mer (SMA) et le nouveau Service militaire volontaire (SMV) expérimenté dans les deux années qui viennent au sein de trois régiments (RSMV) à Montigny-lès-Metz, Brétigny-sur-Orge et La Rochelle,
- le régiment du génie de l’air (25ème RGA).
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- Formations militaires de la sécurité civile et UIISC : Unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile.
4. L’aérocombat
Pour renforcer l’expertise terre de la fonction aéromobilité, il est créé un commandement unique des hélicoptères sous la subordination hiérarchique du CEMAT. Ce commandement, assuré par le COMALAT, permettra une meilleure cohérence du milieu de la 3ème dimension (3D).
Il regroupe :
- une brigade interarmes, la 4ème Brigade d’aérocombat (4ème BAC) dont le PC sera stationné à Clermont-Ferrand, qui comprendra les trois régiments d’hélicoptères de combat :
- 1er RHC (Phalsbourg),
- 3ème RHC (Étain),
- 5ème RHC (Pau),
- un groupement d’adaptation à l’aérocombat (GAAC), structure ad hoc spécialisée dans les savoir-faire de l’aérocombat permettant l’intégration d’unités des FT ;
- une unité de soutien aéromobile, la 9ème BSMAT ;
- les écoles de l’aviation légère de l’armée de terre (EALAT),
- un détachement avions de l’armée de terre (DAAT ou EAAT pour escadrille).
Ce commandement est tête de chaîne du domaine aéronautique pour les unités des forces terrestres et des forces spéciales. Il sera impliqué dans l’intégration du système de drones tactiques (61ème RA) dans l’aérocombat.
Le commandant des forces terrestres (COMFT) exercera son autorité fonctionnelle sur la BAC et les écoles de l’ALAT pour ce qui concerne la formation interarmes, l’entrainement et la préparation à l’engagement.
5. La force interarmes SCORPION
Le combat aéroterrestre reste le cœur de métier de l’armée de terre.
Placé sous l’autorité du commandant des forces terrestres (CFT), la Force interarmes SCORPION est rééquilibrée au profit de son cœur « médian ».
A cet effet, à partir des deux états-majors de forces (EMF) restant1, il est recréé des divisions organiques regroupant les six brigades interarmes (deux brigades lourdes, deux brigades médianes et deux brigades légères) résultant des dernières réorganisations et les éléments français de la brigade franco-allemande (BFA) qui sont : le bataillon de commandement (Müllheim-RFA), le 1er RI (Sarrebourg)2 et le 3ème RH (Metz).
La force interarmes SCORPION intègre ainsi :
- le Corps de réaction rapide – France (CRR-Fr) de Lille,
- les deux états-majors de la 1ère division (Besançon) et de la 3ème division (Marseille) qui ont autorité sur six brigades interarmes :
- 1ère DIV : 27ème BIM, 9èmeBIMa, 7ème BB, BFA (éléments français),
- 3ème DIV : 11ème BP, 6ème BLB, 2ème BB.
Aux deux divisions organiques nouvellement créées, sont associés des éléments organiques divisionnaires (EOD) composés :
- pour la 1ère Division (Besançon) :
- 1er RA (Belfort), régiment de lance-roquette unique (LRU), nouveau systèmes d’armes en remplacement du régiment LRM, à 13 lanceurs (suite à la dissolution du 12ème RA, second régiment de LRM),
- 19ème RG, régiment de franchissement (Besançon),
- 132ème GCAT, groupement cynophile de l’armée de terre (Suippes),
- pour la 3ème Division (Marseille) :
- 31ème RG (Castelsarrasin), régiment d’aide au déploiement,
- 54ème RA (Hyères), unique régiment de défense anti-aérienne, doté du système solair très courte portée (SATCP Mistral),
- 2ème RD (Fontevrault), régiment RNBC.
Enfin, à la 27ème brigade de montagne (BIM) sont rattachés l’école militaire de haute montagne (EMHM à Chamonix) et le groupement d’aguerrissement en montagne (GAM) et à la 11ème brigade parachutiste (BP), l’école des troupes aéroportées (ETAP à Pau).
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- Sur les quatre EMF « haut le pied » instaurés à la professionnalisation de l’armée de terre sous l’autorité du commandement de la force d’action terrestre (CFAT) de l’époque, devenu commandement des forces terrestres (CFT).
- Depuis la dissolution du 110ème RI de Donaueschingen- RFA.
6. La formation et l’entraînement interarmes.
La formation interarmes et l’entraînement, placés sous l’autorité du CFT se déclineront en deux commandements de niveau divisionnaire :
- L‘école du combat interarmes (ECIA) qui comprend :
- l’école d’état-major (EEM) à Saumur,
- l’école d’infanterie (EI) à Draguignan,
- l’école de cavalerie (EC) à Saumur,
- l’école d’artillerie (EA) à Draguignan,
- l’école du génie (EG) à Angers,
- le centre Interarmées de Défense Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique (CIA-NRBC).
- Le commandement des centres de préparation des forces (CCPF) qui comprend :
- le pôle « Champagne » regroupant :
- le centre d’entraînement des PC (CEPC) au camp de Mailly,
- le centre d’entraînement au combat (CENTAC) – id -,
- la commission nationale des contrôles interarmes (CNCIA) – id -,
- le centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) à Sissonnes,
- le centre d’entraînement interarmes et du soutien logistique (CENTIAL) à Mourmelon.
- Le pôle « Provence » regroupant à Canjuers :
- le 1er RCA,
- le centre d’entrainement au tir interarmes (CETIA),
- le centre d’instruction missile blindés (CIMB),
- le centre de contrôle de l’artillerie (CCA),
- le détachement d’adaptation opérationnelle (DAO) dont la mission est de guider et d’appuyer les unités dans la mise en condition avant projection.
- Le pôle « Alpes-Pyrénées » regroupant :
- le 17e GA à Biscarosse,
- le centre d’entraînement de l’infanterie au tir opérationnel au Larzac (CEITO),
- le centre national d’entraînement commando (CNEC), à Montlouis.
- le pôle « Champagne » regroupant :
7. Les commandements spécialisés.
Ces commandements regroupent les moyens et les expertises en matière de renseignement (RENS), de systèmes d’information et de communication (SIC), de logistique (LOG) et de maintenance des forces (MF).
- Le commandement du renseignement (CDT RENS), état-major à Strasbourg, comprend :
- le 2ème RH (Oberhoffen) de renseignement humain (ROHUM),
- les 44ème RT (Mutzig) et 54ème RT (Oberhoffen) qui sont les régiments de guerre électronique (ROEM), respectivement de niveau stratégique/opératif et tactique,
- le 61ème RA (Chaumont), régiment de drones tactiques (aujourd’hui Sperwer et à compter de 2018, le système Patroller) (ROIM et ROEM à terme),
- le 28ème GG, groupement géographique (Oberhoffen),
- le Centre du renseignement terrestre (CRT à Strasbourg)
- la 785ème compagnie de guerre électronique(Rennes)
- le CEERAT, centre d’études et d’enseignement du renseignement de l’armée de terre (Saumur),
- le CIAE, centre interarmées des actions sur l’environnement (autorité organique seulement),
- le CASIT, centre d’acquisition des signaux d’intérêt Terre (Mutzig).
- Le commandement des SIC (CDT SIC), implanté à Cesson-Sévigné, qui comprend :
- Le Centre opérationnel des réseaux SIC terrestres et de la cyber-sécurité (CORTECS)
- les cinq régiments de transmissions (28ème, 40ème, 41ème, 48ème et 53ème RT),
- la 807èmeCT, compagnie de combat de « cyberdéfense »,
- l’école des transmissions (ETrs).
- Le commandement de la logistique (CDT LOG) qui englobe :
- Le PC de force logistique (PCFL),
- les cinq régiments du train (121ème, 503ème, 511ème, 515ème et 516ème RT),
- le régiment médical (RMED à La Valbonne), o le régiment de soutien du combattant (RSC),
- le 519ème groupement de transbordement maritime (GTM) qui est un OVIA-Terre,
- l’école du transport et de la logistique opérationnelle (ETLO),
- le centre des transports et transits de surface (CTTS) qui est un OVIA-Terre.
- Le commandement de la maintenance des forces(CDT MF), subordonné au DC SIMMT, est maître d’œuvre de la maintenance opérationnelle (MO) ; il est composé de :
- six régiments du matériel (2ème, 3ème, 4ème, 6ème, 7ème et 8ème RMAT),
- l’école du matériel (EMat).
8. La structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT)
Sous la responsabilité du CEMAT et au même niveau de commandement que le commandement des forces terrestres, le directeur central de la SIMMT :
- exerce une autorité fonctionnelle sur le commandement de la maintenance des forces (COMMF), qui assure la maintenance opérationnelle ;
- exerce une autorité organique sur le Service de la maintenance industrielle Terre (SMITer) qui assure la maintenance industrielle.
Cette direction soutient également les matériels terrestres des deux autres armées, marine et armée de l’air.
Par ailleurs, tous les matériels aéronautiques du ministère sont soutenus par l’équivalent de la SIMMT qui est la Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la défense, la SIMMAD, de création antérieure à la SIMMT et placée sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA). De même, les quelques matériels nautiques (maritimes) de l’armée de terre sont soutenus par le Service de soutien de la flotte (SSF) sous l’autorité du chef d’état-major de la marine (CEMM).
Le SMITer, pour sa part, est composé des trois bases de soutien des matériels de l’armée de terre :
- les 5ème, 12ème et 13ème BSMAT.
La maintenance de l’armée de terre est en cours de réorganisation pour être plus efficace, notamment vis-à-vis de la régénération des matériels rentrant d’opérations extérieures, en partenariat avec l’industrie privée.
Pour parfaire ce vaste tour d’horizon, il convient de ne pas oublier (rappel) :
- la Section technique de l’armée de terre (STAT à Satory),
- le Commandement de la Légion étrangère (COMLE à Aubagne),
- l’Etat-major spécialisé de l’outre-mer et de l’étranger (EMSOME àRueil), qui prendra en compte le Groupement tactique interarmes du 5ème RCuir à Abou Dhabi (en remplacement de la 13ème DBLE transférée au Larzac),
- le Service militaire adapté (SMA avec ses 7 régiments de Guadeloupe, Martinique, Antilles, La Réunion, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Mayotte),
- le Service militaire volontaire (SMV avec ses trois unités de Montigny-lès-Metz, Brétigny-surOrge et La Rochelle) en cours de montée en puissance à titre expérimental pour deux ans et qui est rattaché au Commandement du territoire national (COMTN),
- le Corps de réaction rapide européen (CRRE à Strasbourg),
- le Service d’information et de relations publiques de l’armée de terre (SIRPAT).
Annexe : Glossaire des sigles
A | |
AERO
ALAT |
aérocombat
aviation légère de l’armée de terre |
B | |
BAC
BFA BFST BIA BLOG BSAM BSAMT BSPP |
brigade d’aérocombat
brigade franco-allemande (état-major stationné à Müllheim, RFA) brigade des forces spéciales terre, remplacée par le CFST brigade interarmes brigade logistique base de soutien aéromobile base de soutien des matériels de l’armée de terre brigade des sapeurs-pompiers de Paris |
C | |
CASIT CCA CCPF CDEC CDEF CDES CDT CEERAT CEMA CEMAT CENSIC CENTAC CENTIAL CENZUB CEPC CERT CESAT CETIA CFIM CFST CFT CIAE CIA-NRBC CICDE CIMB CMF CNCIA COM xx COMALAT COMFT COMLE COMTN COMZT COS CPCO CPF CRRE CRR-Fr CRT CSOA CITS |
centre d’acquisition des signaux d’intérêt Terre
centre de contrôle de l’artillerie commandement des centres de préparation des forces centre de doctrine et d’enseignement du commandement centre de doctrine d’emploi des forces commandement de la doctrine et de l’enseignement supérieur sigle signifiant commandement (commandant) ; équivalent de COM centre d’enseignement et d’entraînement du renseignement de l’armée de terre chef d’état-major des armées chef d’état-major de l’armée de terre centre de commandement des SIC centre d’entraînement au combat (Mailly-le-camp) centre d’entraînement interarmes et du soutien logistique centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (camp de Sissonne) centre d’entrainement des postes de commandement (Mailly-le-camp) centre d’exploitation du renseignement terre centre d’études stratégiques de l’armée de terre centre d’entrainement au tir interarmes centre de formation initiale militaire (pour les militaires du rang) commandement des forces spéciales terre (niveau divisionnaire) commandement des forces terrestres (niveau corps d’armée) centre interarmées des actions sur l’environnement centre Interarmées de Défense Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentation centre d’instruction missile blindés commandement de la maintenance des forces commission nationale de contrôle interarmes (Mailly-le-camp) commandement (commandant) de xx commandement (commandant) de l’aviation légère de l’armée de terre commandant des forces terrestres commandement (commandant) de la Légion étrangère (Aubagne) commandement du territoire national commandant de zone terre (un par zone de défense au nombre de 5) commandement des opérations spéciales (niveau interarmées) centre de planification et de conduite des opérations centre de préparation des forces corps de réaction rapide européen (stationné à Strasbourg) corps de réaction rapide – France (stationné à Lille) centre du renseignement terre centre du soutien aux opérations et des acheminements centre des transports et transits de surface (niveau interarmées) |
D | |
DAAT DAO DCSIMMT DRAT DRHAT DRM DSIA DTO |
détachement avions de l’armée de terre
détachement d’adaptation opérationnelle direction (directeur) centrale de la SIMMT délégation (délégué) aux réserves de l’armée de terre direction (directeur) des ressources humaines de l’armée de terre direction (directeur) du renseignement militaire (niveau interarmées) directions et services interarmées disponibilité technique opérationnelle |
E | |
EA
EAAT EALAT EC ECIA ECOLMAT EEM EG EI EM EMA EMAT EMHM EMIAZD EMF EMSOME EMZ ENSOA ENU EO FOT ESCC ESR ETAP ETLO ETRS |
école de l’artillerie
escadrille d’avions de l’armée de terre (-id- DAAT) école de l’aviation légère de l’armée de terre (à Dax et au Luc) école de la cavalerie école du combat interarmes école du matériel école d’état-major école du génie école de l’infanterie état-major état-major des armées état-major de l’armée de terre école militaire de haute montagne état-major interarmées de zone de défense état-major de forces, EM haut-le-pied du niveau division) état-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger état-major de zone de défense école nationale des sous-officiers d’active échelon national d’urgence (ancien Guépard) élément organique de la force opérationnelle terrestre écoles de Saint-Cyr Coëtquidan engagement à servir dans la réserve école des troupes aéroportées école du train et de la logistique opérationnelle école des transmissions |
F | |
FOT FST FT FT OME |
force opérationnelle terrestre
forces spéciales terre forces terrestres forces terrestres d’outre-mer et de l’étranger |
G | |
GAAC GAM GAOS GTIA GTIM |
groupe d’adaptation à l’aérocombat
groupement d’aguerrissement en montagne groupement d’appui aux opérations spéciales (armée de Terre) groupement tactique interarmes (niveau bataillon) groupement de transit maritime |
H | |
HEM | haut encadrement militaire |
I | |
IA IAT IdA IGA |
interarmes ou interarmées (selon le contexte)
inspection (inspecteur) de l’armée de terre (subordonnée au CEMAT) inspection des armées (subordonnée au CEMA) inspection générale des armées (subordonnée au ministre) |
M | |
MAI MCO MF MI MINDEF MIT MISSINT MGAT MO MOA MOAd MOE MOEi MOEo |
maintenance
maintien en condition opérationnelle (des matériels) maintenance des forces maintenance industrielle ministère (ministre) de la défense maintenance mission intérieure major général de l’armée de terre maintenance opérationnelle maîtrise d’ouvrage maîtrise d’ouvrage déléguée maîtrise d’œuvre maîtrise d’œuvre industrielle maîtrise d’œuvre opérationnelle |
N | |
NRBC NSI NSO |
nucléaire, radiologie, bio(bactério)logique, chimique
niveau de soutien industriel niveau de soutien opérationnel |
O | |
OGZDS OTAN OVIA OVIA-T |
officier général de zone de défense et de sécurité (5 zones au niveau interarmées)
organisation du Traité de l’Atlantique Nord organisme à vocation interarmées (subordonné à l’EMA) organisme à vocation interarmées Terre (subordonnée à l’EMAT) |
P | |
PA PCFL PE PEGP PG PSP |
parc d’alerte (PEGP)
PC de la force logistique parc d’entraînement (PEGP) politique d’emploi et de gestion des parcs (de matériels majeurs) parc de gestion (PEGP) parc en service permanent (PEGP) |
R | |
REO RGA RH RHFS RMAT RMED RO 1&2 ROEM ROIM ROHUM RSC |
référentiel en organisation (autrefois TED)
régiment du génie de l’air (25ème RGA, armé par l’armée de terre et pour emploi à l’armée de l’air) ressources humaines régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4ème RHFS à Pau) régiment du matériel de l’armée de terre régiment médical réserve opérationnelle de niveaux 1 et 2 renseignement d’origine électromagnétique renseignement d’origine image renseignement d’origine humaine régiment de soutien du combattant |
S | |
SCA SCORPION SDEP SEA SGA SGTIA SIC SID SIMMAD SIMMT SIMu SIRPAT SMA SMITer SMV SSA SSF STAT |
service du commissariat des armées
programme d’armement terre sous-direction des études et de la politique de la DRH-AT service des essences des armées secrétariat général pour l’administration sous-groupement tactique interarmes (niveau compagnie) système d’information et de commandement (ou de communications) service de l’infrastructure de la défense structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres service interarmées des munitions service d’information et de relations publiques de l’armée de terre service militaire adapté (outre-mer – dans les DOM-COM) service de la maintenance industrielle terrestre service militaire volontaire service de santé des armées service de soutien de la flotte (marine) section technique de l’armée de terre (à Versailles-Satory) |
T | |
TAP TN |
troupes aéroportées
territoire national |
U-Z | |
UIISC ZDS |
unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (armée par l’armée de terre)
zone de défense et de sécurité |