IN MEMORIAM – André VERCHUREN, accordéoniste, résistant-déporté (décédé le 10 juillet 2013)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, André Verchuren entre dans la Résistance en aidant des aviateurs alliés, abattus au-dessus de sa région, à se cacher. En juin 1944, il est dénoncé, arrêté par la Gestapo, torturé et envoyé au camp de Dachau dans le « Train de la mort », convoi n° 7909, le 2 juillet 1944. Durant sa période de détention à Dachau, il est notamment affecté au personnel travaillant aux fours crématoires.

Le 14 juillet 1944, il provoque les SS en faisant, au péril de sa vie, chanter La Marseillaise à tous ses camarades détenus du Block dans lequel il se trouve. Le 24 juillet, il est transféré à Neckarelz, camp annexe du KL Natzweiler. C’est un déporté résistant. À la sortie des camps, il lui faut plusieurs années pour que ses doigts retrouvent leur agilité.

Il reçoit le diplôme de reconnaissance des États-Unis envoyé par le président Dwight D. Eisenhower, pour l’aide qu’il a apportée aux aviateurs alliés.

En 1968, André Verchuren publie ses mémoires sous le titre Mon accordéon et moi.

Il a vendu plus de 70 millions d’albums, enregistré durant sa carrière 777 albums tous supports confondus (deux par semaine). En 1992, il affirme avoir parcouru 7 millions de km en voiture, un million en avion. Il a participé à plus de dix mille galas devant 40 millions de spectateurs.

André Verchuren a été gratifié des distinctions suivantes :

  • Officier de la Légion d’honneur. En tant qu’ancien déporté-résistant, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur le 5 mai 1986 ; il a été promu officier le 4 novembre 1997.
  • Commandeur de l’ordre national du Mérite. L’élévation au rang de commandeur de l’ordre national du Mérite au titre de sa carrière musicale le 17 novembre 2006.
  • La médaille du département de l’Oise des mains de Jean-François Mancel, président du conseil général de l’Oise.
  • Médaille militaire.
  • Croix du combattant volontaire de la Résistance.
  • Chevalier de l’ordre des Palmes académiques.
Jean-Baptiste TOMACHEVSKY
Jean-Baptiste TOMACHEVSKY
Mon grand-oncle paternel s'est engagé dans la Légion étrangère, parti combattre pendant la guerre d'Algérie. Il est mort pour la France en 1962. C'est lui qui m'a donné l'amour de la Patrie et l'envie de la servir. Appelé sous les drapeaux en février 95, j'ai servi dans 6 régiments et dans 5 armes différentes (le Train, le Génie travaux, l'artillerie sol-air, les Troupes de marine et l'infanterie). J'ai participé à 4 opérations extérieures et à une MCD (ex-Yougoslavie, Kosovo, Côte d'Ivoire, Guyane). Terminant ma carrière au grade de caporal-chef de 1ère classe, j'ai basculé dans la fonction publique hospitalière en 2013 en devenant Responsable des ressources humaines au centre hospitalier de Dieuze. J'ai décidé ensuite de servir la Patrie différemment en devenant Vice-président du Souvenir Français (Comité de Lorquin-57) où je suis amené à participer à une cinquantaine de cérémonies mémorielles par an. Je participe également à des actions mémorielles auprès de notre jeunesse. Je suis également porte-drapeau au sein de l'Union nationale des combattants (UNC) de Lorquin (57) et membre du conseil départemental de l'ONaCVG de la Moselle, collège 2 et 3. J'ai également créé sur un réseau social professionnel un compte qui regroupe près de 16 000 personnes dédié au Devoir de mémoire. Je transmets et partage les destinées de ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la France. J'ai rejoint THEATRUM BELLI en novembre 2024 pour animer la rubrique "Mémoires combattantes".
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