Maryse Hilsz née Marie-Antoinette Hilsz le 7 mars 1901 à Levallois-Perret et morte le 30 janvier 1946 au Moulin-des-Ponts (Ain).
Les parents de Maryse Hilsz sont originaires d’Alsace. Née le 7 mars 1901 à Levallois-Perret, elle doit arrêter prématurément ses études à la mort de son père et doit travailler avec sa mère dans un atelier de couture. Elle commence une carrière de modiste mais se passionne surtout pour l’aviation. Elle s’inscrit à un concours de saut en parachute en 1924, alors qu’elle n’est encore jamais montée en avion. Se lançant dans le parachutisme d’exhibition, pour le compte de la Société pour le développement de l’aviation (plus de 112 sauts, dont vingt en double), elle finance ainsi l’obtention de son brevet de pilote, qui lui est officiellement décerné le . Contemporaine de Maryse Bastié, elle devient rapidement une aviatrice hors pair.
Les ailes françaises au plus haut. Quand la guerre éclate, elle est un des plus grands noms de l’aviation féminine, cumulant record sur record (comme le Paris-Saigon en 4 jours de 1937, record de hauteur pour une femme sur avion à hélice : 14 310 mètres), l’ensemble accompagné de nombreuses blessures. Une risque-tout au caractère bien trempé ! Maryse a 38 ans en 1939. La pilote est inquiète.
Elle a alerté trois ans auparavant le ministre Pierre Cot du retard de l’armée de l’Air, et elle veut servir la France en volant. L’armée de l’Air va uniquement proposer à Maryse et à trois autres femmes de devenir convoyeuses d’avion. En effet, l’état-major n’a pas anticipé le problème du convoyage de l’usine vers les zones d’armement. Pour l’entreprise Amiot, Maryse accepte ce rôle. Inlassablement, elle effectue sa mission de transport. Les conséquences du triste mois de mai 1940 la décident tout d’abord de tenter sa chance aux USA comme pilote avant de rentrer en résistance en France, mais sans ses ailes.
Elle intègre en septembre 1941, habitant désormais Aix-en-Provence, sous couvert d’être modiste (son vrai métier), un des 95 réseaux locaux de Maurice Buckmaster, avec le SOE section F. Comme toutes les femmes de l’ombre, Maryse porte des plis, joue les radios ou pose des explosifs. Sa détermination est sans faille. A la Libération Maryse obtient le rang de capitaine dans les FFI. Elle n’a jamais renoncé. A l’automne 1944, le vol va la rattraper sous la forme du projet du ministre Tillon (validé par le général de Gaulle)…intégrer des femmes pilotes dans l’armée de l’air. Comme les Soviétiques. Maryse est volontaire.
Elle reprend le vol. Elle est vite lieutenant. Elle retrouve ses consœurs de 1940 (dont Maryse Bastié et Elisabeth Boselli). Malgré des combinaisons de vol pas à leur taille, des avions désuets, Maryse et les autres aventurières de l’air retrouvent le goût du ciel. Maryse sera affectée au GLAM (groupe liaisons aériennes militaires), sur Siebel SI 204 (NC-701 Martinet en VF).
Malheureusement, le ciel va se venger de celle qui l’a tant défié. Le 30 janvier 1946, se débattant dans un temps épouvantable, commandes givrées et bloquées, elle s’écrase avec ses passagers, lors d’un trajet Villacoublay-Marignane, près de Bourg en Bresse.
La mort de Maryse (et d’autres considérations politiques) arrêtera le projet des femmes pilotes dans l’armée de l’air. Il faudra attendre..1996 (pour la chasse) pour qu’à nouveau, le recrutement leur soit ouvert.
Prix Monique Berlioux de l’Académie des sports en 1936 (meilleure performance sportive féminine de l’année).
Officier de la Légion d’honneur Officière de la Légion d’honneur en 1937.
Médaille de l’Aéronautique à titre posthume.
Grande Médaille d’or de la Société impériale de l’aviation japonaise en 1934.
RECORDS
Record de vol longue distance entre Paris-Saïgon-Paris, sur Morane Moth.
Record féminin d’altitude, 9 791 m, à Villacoublay.
Record de distance et record de vitesse avec un raid Paris-Tokyo-Paris, 30 000 km, sur Breguet 33 R à moteur Hispano de 650 ch.
Record du monde féminin d’altitude sur Morane, 11 800 mètres, à Villacoublay.
Liaison entre Saïgon et Le Bourget.
Record du monde féminin d’altitude sur avion à hélice : 14 310 mètres, performance jamais égalée depuis par une femme, établie avec un biplan Potez 506 de 770 chevaux de puissance.
Tentative de record du monde féminin de vitesse pure sur Caudron 460
Record de vitesse, en reliant Paris à Saïgon en 92 heures, 31 minutes et 30 secondes avec un Caudron – Renault « Simoun » de 220 chevaux, battant le précédent record d’André Japy qui avait mis 6 heures et 21 minutes de plus pour réaliser le trajet.
Record distance sans escale pour un avion de première catégorie, un Caudron Simoun, en réalisant Istres–Port-Étienne (Mauritanie), soit 3 230 km
Mon grand-oncle paternel s'est engagé dans la Légion étrangère, parti combattre pendant la guerre d'Algérie. Il est mort pour la France en 1962. C'est lui qui m'a donné l'amour de la Patrie et l'envie de la servir.
Appelé sous les drapeaux en février 95, j'ai servi dans 6 régiments et dans 5 armes différentes (le Train, le Génie travaux, l'artillerie sol-air, les Troupes de marine et l'infanterie). J'ai participé à 4 opérations extérieures et à une MCD (ex-Yougoslavie, Kosovo, Côte d'Ivoire, Guyane).
Terminant ma carrière au grade de caporal-chef de 1ère classe, j'ai basculé dans la fonction publique hospitalière en 2013 en devenant Responsable des ressources humaines au centre hospitalier de Dieuze.
J'ai décidé ensuite de servir la Patrie différemment en devenant Vice-président du Souvenir Français (Comité de Lorquin-57) où je suis amené à participer à une cinquantaine de cérémonies mémorielles par an. Je participe également à des actions mémorielles auprès de notre jeunesse.
Je suis également porte-drapeau au sein de l'Union nationale des combattants (UNC) de Lorquin (57) et membre du conseil départemental de l'ONaCVG de la Moselle, collège 2 et 3.
J'ai également créé sur un réseau social professionnel un compte qui regroupe près de 16 000 personnes dédié au Devoir de mémoire. Je transmets et partage les destinées de ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la France.
J'ai rejoint THEATRUM BELLI en novembre 2024 pour animer la rubrique "Mémoires combattantes".