Georges Ungerman est né le 16 mars 1915 à Varsovie en Pologne.
Après son baccalauréat passé en Pologne, il étudie deux ans aux Beaux-Arts, en Tchécoslovaquie d’abord puis en France.
En 1935, il s’engage pour 5 ans dans la Légion Etrangère à Paris. Envoyé au Maroc, il est incorporé au 3e Régiment étranger d’infanterie. En juillet 1937 il est blessé en service commandé par l’éclatement d’une mine.
En mars 1940, il est ramené à Marseille avec son unité qui, en mai, devient la 13e DBLE. Il prend part à l’opération en Norvège. De retour à Brest le 15 juin, il est évacué en Angleterre et débarque le 20 à Plymouth. Le 1er juillet, il s’engage pour 6 mois dans les FFL.
Deux mois plus tard, il quitte Liverpool pour Dakar dans le cadre de l’opération « Menace ». Puis il est dirigé vers le Cameroun le 7 octobre. En décembre 1940, il s’engage pour la durée de la guerre à la 13e DBLE et est nommé sergent-chef. En mars 1941, il combat en Erythrée et participe à la chute de Keren. En mai il prend part à la campagne de Syrie ; le 20 juin, il entre dans Damas avec la 13e DBLE et, en septembre, après la restructuration de son unité, il est affecté au 3e Bataillon de Légion étrangère.
En septembre 1941 il est nommé au grade d’adjudant avec la fonction de chef de section.
Il est en Egypte lors de la prise de la garnison d’Halfaya en janvier 1942. Il passe ensuite en Libye et prend part à la défense de Bir-Hakeim durant laquelle il est atteint par une balle le 9 juin 1942 ; malgré sa blessure, il refuse d’être évacué de son poste avant le milieu de la nuit.
Entre octobre 1942 et mai 1943, il combat en Egypte puis en Libye, et vers la Tunisie où, en juillet, il est promu adjudant-chef. Le 30 août 1944 l’adjudant-chef Ungerman débarque à Cavalaire en Provence. En octobre il est nommé sous-lieutenant. Il est cité pour avoir lancé sa section « dans un assaut irrésistible » sur le Kohlwald, le 3 décembre 1944 et avoir infligé de lourdes pertes à l’ennemi.
Le 13 janvier 1945, il est blessé en Alsace par des éclats d’obus. En mai 1945, il est détaché à l’Ecole de combat de Beyrouth et promu lieutenant ; en mai 1946, il est muté à Bizerte en Tunisie. En décembre 1949 il arrive à Saigon ; en 1952 il est nommé capitaine et affecté au Maroc, puis, successivement de 1954 à 1961, en Tunisie, à nouveau au Maroc, et enfin en Algérie.
En 1961, il est nommé chef de bataillon, commandant de quartier urbain à Sidi Bel Abbes. De 1962 à 1964 il est en poste à Marseille puis Commandant en second du 3e REI à Madagascar. En 66, promu au grade de lieutenant-colonel, il retourne en France ; après une année passée au 1er RE à Aubagne, il est affecté en novembre 1967 à l’Inspection technique du personnel des réserves de l’Armée de Terre.
Il est décédé le 13 novembre 1998 à Aubagne. Il est inhumé à Marseille dans les Bouches-du-Rhône.
• Commandeur de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération – décret du 18 janvier 1946
• Croix de guerre 39/45 (4 citations)
• Croix des TOE (1 citation)
• Croix de la Valeur Militaire (3 citations)
• Médaille de la Résistance
• Croix du Combattant 39/45
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Médaille Coloniale avec agrafes « Erythrée », « Libye », « Bir-Hakeim », « Tunisie », « Maroc », « Extrême-Orient »
• Médaille Commémorative 39/45
• Médaille Commémorative du Levant
• Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
• Médaille Commémorative de la Campagne d’Italie
• Médaille Commémorative d’Indochine
• Médaille Commémorative des Opérations en AFN
• Officier du Nicham Iftikar