Il a été déclaré mort pour la France le 13 décembre 1944.
Si ce 24 août 1944 fut et restera comme un jour de liesse et d’espoir pour les Français avec la libération du pays, il fut aussi un des pires jours, jalonné d’atrocités et de cruautés des Nazis, dans plusieurs communes françaises envers les populations civiles et surtout des Résistants locaux, à l’exemple de celle de Bagnoles qui subit les conséquences d’une embuscade dressée la veille par les maquisards lors de la débâcle des troupes allemandes sur les routes audoises en direction de la vallée du Rhône.
La commune eut donc malheureusement à déplorer ce jour-là la perte d’un des siens en la personne de Jean-Louis Perreton dans des conditions horribles.
La municipalité a souhaité vivement rendre hommage à ce valeureux Résistant victime des nazis et qui a fait le sacrifice de sa vie pour son pays.
À la suite d’une attaque par les FFI de Villeneuve et de Bagnoles d’une colonne allemande, les nazis avaient investi, le lendemain matin, le village où Jean-Louis Perreton avait été vu. Il a été fait prisonnier et a été amené manu militari au bout du chemin du cimetière. Ici, s’est arrêtée la vie de cet homme en lieu et place d’une stèle et dont le corps a été repêché par M. Rouanet.
Ce valeureux maquisard, né à Lyon en 1920, avait fui la zone occupée pour se réfugier dans l’Aude, à Bagnoles, chez son copain de régiment Pierre Falcou. Il s’est fait embaucher auprès de la Société des mines de Salsigne et est entré aussi en résistance contre l’envahisseur et ses collaborateurs français.
Il appartenait d’abord aux groupes sédentaires avant de rejoindre le maquis du Minervois avec le grade de sergent et a accompli plusieurs missions périlleuses jusqu’à ce jour funeste du 24 août 1944.
IN MEMORIAM – Jean-Louis PERRETON, résistant (déclaré « Mort pour la France » le 13 décembre 1944)

M&O 287 de juin 2025
