Sidiki Boubakari est né à Bobo-Dioulasso en Haute-Volta (actuel Burkina Faso) vers 1912.
Sujet français, il quitte la Côte d’Ivoire (Bobo-Dioulasso faisant partie de la Haute Volta supprimée en 1932 et rattachée à la Côte d’Ivoire) en 1935 avec sa mère pour la ville d’Accra (Gold Coast). Après le décès de sa mère en 1938, il reste en Gold Coast et travaille comme manœuvre dans les mines d’or.
Devenu cordonnier, domicilié à Bossié en Gold Coast, il entre, en mai 1941, dans un réseau de résistance de la France libre. De mai à juillet 1941, il fait notamment passer en Côte d’Ivoire, comme agent de liaison, des courriers de dissidents gaullistes réfugiés en Gold Coast.
Le 18 octobre 1941, dans la Subdivision de Léo, il coupe la ligne télégraphique reliant Ouéssa et Léo près du village de Beara à 28 km de Ouéssa.
Arrêté le 30 novembre 1941 à Ouéssa par un garde frontière, il est interné à la prison civile de Bobo-Dioulasso puis à la prison mixte de Dakar.
Condamné à mort pour « trahison », le 12 mai 1942, par le Tribunal militaire permanent de Dakar, il est exécuté le 23 octobre 1942 à Dakar. Il a été inhumé au cimetière de Dakar.
IN MEMORIAM – Sidiki BOUBAKARI, compagnon de la Libération (exécuté le 23 octobre 1942)
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M&O 287 de juin 2025
