vendredi 13 septembre 2024

Les résistants du groupe FTP-MOI de Missak Manouchian

Missak Manouchian sera panthéonisé le 21 février 2024, à l’occasion du 80e anniversaire de l’exécution des 21 résistants de son détachement de francs-tireurs et partisans communistes, le « groupe Manouchian », traqués par la police française et les Allemands. La fin tragique de ces combattants, immortalisés par l’« Affiche rouge », mérite d’être relatée.

 

La traque des résistants communistes par les policiers français, 1941-1943

La préfecture de police (PP) de Paris a une longue tradition dans la lutte contre le parti communiste français (PCF). En effet, depuis sa fondation en 1919, le PCF est entré en guerre contre la « République bourgeoise ». Les gouvernements successifs de la IIIe République ont confié aux policiers de la PP la tâche d’étouffer l’agitation de ces bolcheviks, considérés comme dangereux. A la suite du pacte germano-soviétique d’août 1939, le président du conseil Édouard Daladier dissout le parti communiste le 26 septembre En mars 1940, est formée la brigade anticommuniste (BS 1) de la PP qui a l’objectif de combattre ceux qui sont alors assimilés à des « moscoutaires », des agents de l’Union soviétique, alliée objective de l’Allemagne nazie.

Il faut attendre l’invasion allemande de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, pour que les communistes entrent dans la résistance. En octobre, a lieu le premier attentat communiste contre un membre de la Wehrmacht : à Nantes, l’Oberstleutnant Hotz, Feldkommandant der Stadt, est abattu par un commando de communistes formé de Gilbert Brustlein, Marcel Bourdarias et Spartaco Guisco, membres de l’Organisation spéciale, initialement chargée d’assurer la protection des dirigeants du PCF clandestin. Alors que les Allemands pensent que l’attentat est l’œuvre des Britanniques, les policiers français comprennent que des communistes venus de Paris sont responsables. Dès le printemps 1942, Bourdarias et Guisco sont arrêtés.

La confiance des Allemands dans la police française

Brustlein échappe à la souricière, mais dorénavant, les Allemands savent qu’ils peuvent compter sur la diligence et le professionnalisme des hommes de la BS 1. Lors de cette première enquête, les policiers récupèrent des documents, filent les résistants, extorquent des aveux à leurs prisonniers, exploitent chaque indice, chaque renseignement fourni par leurs indicateurs.

Les arrestations s’enchaînent au cours du premier semestre 1942 : étudiants et jeunes militants des Bataillons de la jeunesse et de l’Organisation spéciale, puis intellectuels et journalistes de L’Humanité, de L’Université libre et de La Terre, suivis des typographes et imprimeurs de la propagande communiste… Tous ces résistants sont remis aux Allemands, jugés ou déportés, conformément à la législation en place depuis septembre 1941 qui dispose que « tous les Français mâles qui se trouvent en état d’arrestation pour une activité communiste ou anarchiste, auprès des services français, ou qui s’y trouveront à l’avenir » sont considérés comme détenus du commandement allemand. Près de 150 résistants communistes condamnés à mort ou désignés otages sont ainsi fusillés entre mars et septembre 1942.

La police française contre les FTP-MOI

Créés en juin 1942, les francs-tireurs et partisans (FTP) sont le fer de lance de la résistance armée communiste. Ces volontaires sont traqués par les inspecteurs de la police française de la BS1, qui bénéficient du soutien d’une seconde brigade, la brigade spéciale 2 « antiterroriste », chargée plus particulièrement de la lutte contre la résistance communiste ; les Allemands (notamment l’Abwehr) se réservant alors la chasse aux résistants gaullistes et à ceux des réseaux britanniques.

Une patiente enquête des BS 1 et 2 et de la 3e section des renseignements généraux permet l’arrestation, en décembre 1942, puis tout au long du premier semestre de l’année 1943, de 155 militants communistes de l’Union des jeunes juifs, dirigé par Henri Krasucki, de l’état-major de la Main d’œuvre immigrée (MOI)1, puis du détachement juif ; usant de violence et de menaces lors de leurs interrogatoires, les policiers « remontent » jusqu’au commissaire politique des FTP-MOI de la région parisienne, Joseph Dawidowicz, arrêté le 26 octobre. Dawidowicz se met à table puis est relâché ; en réalité, les policiers n’ont plus besoin de lui et savent que, libre, son sort est scellé.

Les policiers français poursuivent leur enquête, surveillent les planques, remontent les filières en « filochant » les militants, perquisitionnent, découvrent des armes, des comptes rendus d’activité, des listes d’effectifs… Les policiers des brigades spéciales mènent le travail et font appel à leurs collègues des brigades mobiles de la police judiciaire et de la police en uniforme pour remonter les informations. Les 30 000 policiers de la PP sont mis à contribution. Rares sont ceux qui se dérobent…

Les résistants communistes tombent les uns après les autres. En juillet 1943, Missak Manouchian, militant communiste depuis 1934, responsable politique de la section arménienne de la MOI, remplace Peter Snauko, arrêté par les policiers français : il devient responsable technique des FTP-MOI parisiens, sous les ordres de Joseph Epstein. Les actions menées par les FTP-MOI parisiens sous la direction de Boris Holban, responsable militaire, sont critiquées par la direction clandestine du PCF qui estime que l’armée allemande n’est pas menacée. Sans soutien, sans armes, Holban fait pourtant ce qu’il peut avec le peu de militants (à peine une centaine au total en 1943) dont il dispose, toujours traqués par les hommes des BS 1 et 2, incapables de se réunir, de monter une opération.

Holban démissionne de ses fonctions en juillet 1943 et Manouchian grimpe encore dans la hiérarchie des FTP de la région parisienne, dont il est nommé responsable militaire. Or, il faut, au PCF, une action d’éclat. Profitant de ce que les combattants de Holban ont déjà glané des renseignements et préparé un « gros coup », Manouchian supervise, le 28 septembre 1943, l’attentat contre le Standartenführer-SS Julius Ritter, chargé de recruter la main-d’œuvre française dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO), dans le 16e arrondissement parisien, commis par Celestino Alfonso, Leo Kelner et Marcel Rajman. L’équipe perpètre d’autres attaques contre des contingents allemands en octobre et novembre.

Les FTP-MOI arrêtés

Les « flics » français continuent leur œuvre et depuis septembre 1943, Manouchian a été repéré grâce aux renseignements et aux arrestations réalisées de mars à juillet 1943. Pour les policiers, dans les filatures, il devient « Bourg » et son domicile clandestin est identifié. Le nœud se resserre. Le 12 novembre 1943, des militants de la MOI sont arrêtés par les Allemands près de la porte d’Ivry lors d’une attaque contre un détachement de la Wehrmacht. La direction des renseignements généraux de la PP décide de procéder à l’arrestation de tous les FTP-MOI filés. Du 13 au 29 novembre, 68 résistants sont arrêtés. Le 16 novembre 1943, alors qu’il a rendez-vous avec Joseph Epstein, responsable interrégional FTP de la région parisienne, il est arrêté avec Epstein, à Évry-Petit Bourg, dans l’Essonne). L’organisation FTP-MOI est démantelée.

Manouchian et ses hommes sont incarcérés à la préfecture de police et inculpés de « menées terroristes » par la justice française. Après quelques jours, les Français remettent aux Allemands les FTP-MOI qui sont conduits à la prison militaire de Fresnes. Quarante-cinq sont déportés en Allemagne. Pour les autres, les Allemands décident d’organiser un « procès spectacle » afin de montrer à la population qu’ils conservent la maîtrise du maintien de l’ordre.

Le groupe Manouchian a-t-il été trahi ?

Évidemment, dans cette tragédie, il faut un « traître ». Torturé, Dawidowicz a donné des noms, c’est une certitude. En 1985, Boris Holban, le chef militaire parisien des FTP-MOI, a aussi été mis en cause par Mélinée Manouchian, la veuve de Missak. Mais à l’automne 1943, Holban a été envoyé par la direction clandestin du Parti en province depuis trois mois ! C’est en quelque sorte une sanction qui le sauve. En effet, conscient que les FTP-MOI sont à la limite de la rupture face à la pression policière, il a refusé d’appliquer l’ordre de la direction nationale des FTP d’accroître le rythme des actions et, démissionnaire, a été remplacé par Manouchian. D’ailleurs, la direction des FTP lui ordonnera au début de décembre 1943 de rentrer à Paris pour faire la lumière sur le démantèlement des FTP-MOI. Holban donne l’ordre de s’emparer de Dawidowicz, remis en liberté par les Allemands. Lors d’un face-à-face tragique, Holban recueille les aveux de Dawidowicz ; le premier ordonne l’exécution du second ; chose faite le 28 décembre, à Bourg-la-Reine.

En réalité, au-delà du combat contre l’armée allemande, le parti communiste est engagé dans une lutte pour le pouvoir contre le général de Gaulle et les autres mouvements de la Résistance. Son appel à l’« action immédiate » exige que les sabotages et les attentats contre l’armée allemande se poursuivent. Or la cinquantaine de combattants dont il dispose en tout et pour tout en région parisienne constitue la seule force disponible. Dès lors, même si la direction clandestine du parti sait que ses militants sont repérés, elle refuse de les mettre « au vert » et de les autoriser à quitter Paris. Il faut le dire clairement : c’est bien le professionnalisme des policiers français de la préfecture de police et leur connaissance fine des milieux communistes, qu’ils traquent depuis les années 1920, qui sont la cause essentielle de la chute des FTP-MOI dirigés par Manouchian.

Une procédure judiciaire stricte qui laisse peu de chances à l’accusé

En février 1944, 24 résistants communistes comparaissent devant la section B (compétente pour les inculpés non allemands) du tribunal militaire allemand du Gross Paris.

Il a souvent été écrit que les résistants de Manouchian n’avaient eu droit qu’à une parodie de justice. En réalité, les Allemands organisent systématiquement des procès même s’ils ne communiquent pas toujours dessus. Si pour les personnes accusées d’« actes de franc-tireur », comme Manouchian et ses camarades, la condamnation à mort ne fait guère de doute, les fonctionnaires de la justice militaire allemande s’appuient sur une procédure stricte, utilisant le code pénal militaire (Militärstrafgesetzbuch) ou le code pénal du Reich (Reichstrafgesetzbuch).

Même s’ils sont réduits, les droits de la défense existent : l’assistance d’un avocat, commis d’office et germanophone ou un officier allemand, n’est en principe autorisée que si le prévenu risque la peine de mort. L’avocat a accès à l’acte d’accusation qui fixe les chefs d’inculpation (« activité de franc-tireur », « espionnage », « aide à l’ennemi », etc.) mais sa rencontre avec le prévenu n’a lieu que peu de temps avant le début du procès et ne lui donne pas la possibilité de forger une défense. Il n’y a pas d’appel, mais le condamné à mort peut demander une révision du jugement ou faire une demande de recours en grâce transmise à Berlin.

Le groupe FTP-MOI de Manouchian a eu un procès qui s’est déroulé à l’hôtel Continental, rue de Rivoli, où le tribunal du Gross Paris a l’habitude de siéger. Il est possible que celui-ci ait été particulièrement expéditif avec simplement la lecture du verdict aux accusés rassemblés pour l’occasion. Selon Adam Rayski, le procès s’est déroulé le samedi 19 février, date de la première audience selon le journal Le Matin du même jour qui titre : « Le tribunal militaire allemand juge 24 terroristes ayant commis 37 attentats et 14 déraillements ». Pierre Malo, journaliste au Matin, écrit que les FTP-MOI comparaissent pour avoir commis de « nombreux attentats contre les membres de l’armée allemande ou contre les administrations françaises ou encore les chemins de fer sans s’être rendus reconnaissables par leurs insignes réglementaires comme appartenant à la force armée ennemie ».

Cependant, on ne peut guère se fier aux articles de la presse qui évoquent « quatre longues audiences », « une immense salle lambrissée d’or » et « les chaises de velours rouge ». En effet, les journaux reprennent tous les « notes » de l’Office français d’information (OFI), le service de propagande de Vichy, qui, dans sa consigne n° 1460 du dimanche 20 février, ordonne : « On publiera, à la suite des dépêches sur la répression du banditisme et du terrorisme, les informations sur le procès des terroristes qui se déroule actuellement à Paris. » Il faut comprendre les « informations » déjà contenues dans les notes que l’Office diffuse à la presse.

Fusillés au Mont-Valérien

À l’issue du procès, 23 « terroristes » sont condamnés à mort. Seul un dénommé Gustav Migatulski se voit infliger une peine de prison. Poursuivi pour des attaques à main armée et non pour « terrorisme », il sera remis aux autorités françaises. Golda Bancic, la femme du groupe Manouchian, est également condamnée à la peine capitale, mais les Allemands n’exécuteront aucune femme condamnée à mort en France pendant l’occupation : Bancic est déportée en Allemagne où elle sera décapitée le 10 mai.

Avant la fin du délai pour déposer un recours en grâce, les résistants sont fusillés le 21 février, dans la clairière du Mont-Valérien, à Suresnes. Rien d’étonnant à ce que les militaires allemands en France n’aient pas attendu puisque, nous l’avons vu, depuis le décret du 8 février 1944, le haut-commandement de l’armée de terre (OKH) permet aux tribunaux militaires de procéder immédiatement à l’exécution des peines de mort prononcées sans attendre la confirmation.

La propagande de l’après-guerre a souvent voulu mettre en exergue la férocité nazie en racontant que les fusillés étaient massacrés par des SS armés de mitrailleuses. Or un sous-officier allemand, Clément Ruther, a pris trois photos de la fusillade des FTP-MOI de Manouchian. On y voit 40 soldats allemands d’un bataillon de sécurité du MBF (sur deux rangs, le premier étant accroupi) qui font face aux FTP. Un médecin et l’aumônier Stock sont présents. Ruther raconte : « Au fort, dans une fosse, ils sont tous fusillés, quatre par quatre, par un détachement de la Wehrmacht. Ils sont liés à des poteaux les yeux bandés. Aux quatre suivants, ces mêmes bandeaux, qu’ils soient plein de sang ou non, sont rattachés (…) Un homme de presque 50 ans donne encore un signe de vie après la fusillade (probablement Armenak Manoukian, le plus âgé des résistants). Alors un officier lui donne le coup de grâce avec son pistolet. (…) Les fusillés sont mis sur place dans des cercueils. Nous avons ensuite accompagné le convoi jusqu’au cimetière où ils furent inhumés. Je ne me souviens pas de quel cimetière il s’agit ».

Inhumés au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine

Contrairement à une autre légende destinée à souligner la cruauté sans limite des Allemands, les fusillés ne sont pas jetés dans une fosse commune. Les fossoyeurs de la ville de Paris, réquisitionnés par les autorités allemandes, sont chargés d’inhumer les morts dans le cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine dans des tombes individuelles anonymes. Toutefois, les livres des conservateurs du cimetière indiquent la division et le numéro de chaque tombe, précisant le nom et le prénom du résistant qui y repose. Les FTP-MOI sont d’abord enterrés au nord du cimetière aux côtés d’autres résistants et otages fusillés par les Allemands. Après la guerre, 828 corps de résistants et d’otages, dont les 22 membres du groupe Manouchian, sont exhumés pour être regroupés au sud du cimetière dans un carré des fusillés entretenus par le Souvenir français.

Le registre du conservateur du cimetière indique la division et le numéro de chaque tombe, précisant le nom et le prénom du résistant qui y repose. Les FTP-MOI sont d’abord enterrés au nord du cimetière aux côtés d’autres résistants et otages fusillés par les Allemands. Après la guerre, 828 corps de résistants et d’otages, dont les 22 FTP-MOI de Manouchian, sont exhumés pour être regroupés au sud du cimetière dans un carré des fusillés entretenus par l’association du Souvenir français. Aujourd’hui, il est possible de se recueillir sur les tombes de chacun des 22 résistants. Elles sont nominatives et sur celle de Missak Manouchian a été érigé un buste en bronze. Son épouse, Mélinée, décédée en 1989, est inhumée à ses côtés. Le 21 février prochain, Missak et Mélinée entreront, ensemble, au Panthéon.


  1. La Main d’œuvre étrangère, devenue Main-d’œuvre immigrée (MOI), est une organisation syndicale qui regroupe les travailleurs immigrés de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU), syndicat communiste des années 20-30. Des militants de cette section syndicale gagnent les rangs des brigades internationales pendant la guerre d’Espagne. Revenus en France, certains rejoignent la résistance communiste à Paris, pour former les détachements juifs et roumains notamment, mais aussi à Toulouse (35e brigade), Grenoble (Liberté), Lyon (Carmagnole) et Marseille (Groupe Marat).

À lire : Franck Liaigre, Les FTP, nouvelle histoire d’une résistance, Perrin, 2015.

Ces trois archives de la préfecture de police de Paris démontrent le travail mené par les inspecteurs des BS et des renseignements généraux. Minutieusement, ils ont listé les noms des membres de « l’affaire M.O.I. » avec leurs adresses pour les « loger » et les arrêter, établi l’organigramme de la Main d’oeuvre immigrée ; enfin, les résistants arrêtés sont tous remis aux autorités allemandes et à la prison de Fresnes. Dans l’organigramme de la MOI, « Georges » (Bourg) est Missak Manouchian.

Journal LE MATIN des 19-20 février 1944

Journal PARIS-SOIR du 23 février 1944

Franck SEGRÉTAIN
Franck SEGRÉTAIN
Archiviste au sein du Service Historique de la Défense (SHD), historien de formation, Franck SEGRÉTAIN travaille sur les Première et Seconde Guerres mondiales depuis plus de 25 ans, d'abord pour le secrétariat d'État aux anciens combattants, puis au ministère des Armées, ainsi que dans la presse spécialisée. Il a travaillé sur les rénovations des hauts lieux de la mémoire nationale que sont le Mémorial des guerres en Indochine, à Fréjus (Var), et le Mémorial de la France Combattante, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Il publie régulièrement des articles, notamment sur l'emploi des blindés par la 1re armée française du général de Lattre de Tassigny, la 2e division blindée du général Leclerc et la répression allemande en France durant la période de l'Occupation.  Chez Indoéditions, il a écrit avec Étienne SEGRÉTAIN, fils cadet du chef de bataillon Pierre SEGRÉTAIN, la biographie du fondateur des unités parachutistes au sein de la Légion étrangère, mort à Cao Bang en octobre 1950. Il a publié également aux éditions Caraktères deux ouvrages « Chars en Normandie » et « Chars en Allemagne ». Franck a rejoint l’équipe rédactionnelle de Theatrum Belli en décembre 2023.
ARTICLES CONNEXES

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour,
    Je voulais juste signaler la parution de la biographie de Missak et Mélinée Manouchian par Gérard Streiff aux éditions de l’Archipel, ainsi que la réédition en poche de l’Affiche rouge par Benoît Rayski.
    Cordialement,
    Patricia

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Merci de nous soutenir !

Dernières notes

COMMENTAIRES RÉCENTS

ARCHIVES TB