jeudi 19 septembre 2024

Jour J : Objectif la batterie de Merville pour les paras britanniques

6 juin 1944 : le 9e bataillon du régiment parachutiste britannique saute sur la Normandie avec pour objectif la batterie d’artillerie de Merville, réputée imprenable.

En ce matin décisif du 6 juin 1944, vers 1 heure, l’invasion alliée de l’Europe commence. L’histoire de l’opération Overlord et du jour J est bien connue, mais beaucoup ne se rendent pas compte à quel point la marge de manœuvre était étroite pour certaines des opérations qui eurent lieu ce jour-là. L’attaque de la batterie de Merville par le 9e bataillon para et celle de la batterie de la pointe du Hoc par les rangers américains en sont les deux meilleurs exemples.

Le 9e bataillon para appartenait à la 3e brigade parachutiste de la 6e division aéroportée. Commandée par le général James Hill, qui avait servi en Afrique du Nord à la tête du 1er bataillon para, cette brigade avait tout simplement pour tâche de couvrir le flanc gauche des plages du débarquement ; pour cela, elle devait détruire les ponts franchissant Dives et ses affluents, par lesquels les renforts Allemands devraient passer, et mettre hors de combat la batterie d’artillerie de Merville. Cette batterie constituait l’une des menaces les plus sérieuses pour les débarquements britanniques sur Sword, Juno et Gold (plages du débarquement), situées à seulement 8 km à l’ouest. Ses quatre lourds canons, protégés par 3,50 m de béton, pouvaient s’attaquer aux navires, aux barges de débarquement, ainsi qu’aux hommes, chars et véhicules mis à terre et essuyant dès lors un feu nourri. La mission de prendre la batterie et de détruire les canons fut confiée au 9° bataillon para, sous le commandement du lieutenant-colonel T.B.H. Otway.

Terence Brandam Hastings OTWAY (1914-2006).

Terence Otway, perfectionniste à la poigne de fer n’était pas homme à rechercher la popularité. En revanche, il inspirait le respect à ses subordonnés comme aux officiers de son rang. Comme le général Hill, Otway était le type même du chef parachutiste solide, énergique, capable de déchaîner sa fougue et celle des autres, refusant d’admettre la défaite jusqu’à ce qu’il ait subi l’estocade finale. Il reçut ses ordres le 2 avril 1944, ce qui ne lui laissait que deux mois pour organiser et répéter l’attaque. D’après ce qu’on en savait, la batterie de Merville comprenait quatre canons de 150 mm (qui devaient s’avérer être en fait d’un calibre de 75 mm), protégés par un essaim de casemates de béton pratiquement imprenables. Les bombardements de l’aviation britannique, d’une haute précision, n’avaient eu aucun effet sur les canons, aussi Otway reçut-il carte blanche pour arrêter le plan de l’attaque et préparer l’opération. Des photographies aériennes et des renseignements fournis par la Résistance lui montrèrent à quel point le casse-tête que posait la batterie de Merville allait être difficile à résoudre.

Otway commença par établir ce qui demeure un record pour tout soldat en temps de guerre. Dans la vallée de la Tamise, près de Newbury, une belle terre cultivée ressemblait fortement au secteur de la batterie ; l’idée d’Otway était de tout retourner à la charrue et d’en faire une réplique grandeur nature de l’objectif, ce qui exigeait des autorisations écrites de sept ministères. Cet exploit apparemment incroyable fut accompli en près de 48 heures.

Autant pour Otway que pour le général Hill, l’organisation détaillée de cette opération était d’une importance cruciale. Outre les quatre canons, la garnison composée d’environ 130 hommes disposait de près de 20 mitrailleuses et d’une pièce quadruple de 20 mm. Protégé par d’énormes quantités de barbelés et bien enterré, cet ensemble fortifié pouvait mettre en œuvre des feux croisés et un soutien réciproque qui renforçaient la défense. Parant à toute éventualité selon leur habitude, les Allemands avaient pointé une grande partie de leur artillerie vers l’intérieur des terres en cas d’attaque par l’arrière. Pour « arranger » les problèmes du 9e bataillon para, une clôture à bétail entourait la batterie. Dans cette enceinte se trouvait un champ de mines profond de 100 m, et à l’intérieur même de cet obstacle, se dressait un barbelé en accordéon, de 4,50 m de large sur 1,50 m de haut, couvert par le feu des mitrailleuses. Pour finir, le terrain alentour était pratiquement plat et, excepté un verger avoisinant, sans un arbre. Toute attaque directe en plein jour aurait été repérée.

« Seul un idiot pourrait y aller… »

Une défense aussi soigneusement organisée signifiait qu’un parachutage direct sur l’objectif, même par surprise, était hors de question. Otway dut alors dresser un plan hautement complexe, prévoyant pas moins de onze détachements de paras et sapeurs de la 591e compagnie du génie parachutiste. La plupart devaient sauter à une certaine distance de la batterie pour ménager l’effet de surprise ; certains atterriraient en planeur, amenant le matériel lourd, d’autres se poseraient sur la batterie elle-même.

Le plan d’Otway était de faire sauter en parachute les détachements chargés du balisage du terrain de saut et de la reconnaissance de l’objectif. Le premier détachement devait baliser les zones d’atterrissage pour les autres, reconnaître le chemin jusqu’au point de regroupement principal et, ensuite, jusqu’à la batterie elle-même. Le second détachement devait aller reconnaître les défenses de la batterie et choisir les meilleurs points d’attaque. 400 bombardiers Lancaster de la RAF submergeraient aussitôt la batterie de puissantes bombes explosives, à la fois pour empêcher l’ennemi de réagir et pour tenter de détruire quelques-unes des défenses. À ce moment, 11 planeurs se poseraient près du point de regroupement principal, transportant tout le matériel lourd et l’équipement du génie nécessaires à l’assaut. En même temps, un détachement de sapeurs chargés de la signalisation sauterait en parachute et baliserait des routes dégagées au travers des champs de mines, après les avoir sondés avec des détecteurs spéciaux.

Le chef du détachement chargé de l’organisation du regroupement retrouverait alors le reste du bataillon à cet endroit essentiel et le conduirait à une base de départ situé à 300 m au sud-est de la batterie, d’où l’attaque serait lancée. Trois sections de la compagnie de démolition du génie conduiraient l’attaque, utilisant des tubes de bengalore pour ouvrir des brèches dans les barbelés par lesquelles les compagnies d’attaque et de réserve fonceraient en direction des canons, couvertes par le feu de deux groupes distincts de tireurs d’élite. Au même moment, une attaque de diversion serait menée contre l’entrée principale, orientée au nord, et 3 planeurs Horsa Mark II transportant 58 sapeurs et paras volontaires se poseraient sur la batterie elle-même, à 04 h 30 précises. Leur attaque devait être le signal qui déclencherait l’assaut principal.

Otway était averti que si l’attaque échouait le navire britannique HMS Arethusa commencerait à bombarder l’objectif à 05 h 30 précises. Si elle réussissait, des fusées éclairantes jaunes devaient signaler son succès, alors le bataillon se retirerait et poursuivrait ses autres tâches.

Neuf répétitions différentes de l’assaut, dont quatre de nuit et toutes à tir réel, furent conclues par cinq jours de mise au point minutieusement détaillée, qui permit à chaque homme d’apprendre la disposition de la batterie. Comme il semblait impossible, avec un tel luxe de détails, de garder le secret absolu, le général Hill mit le 9e bataillon à l’épreuve en infiltrant dans son entourage un certain nombre de jolies filles spécialement entraînées. Elles essayèrent de séduire les paras pour leur soutirer des renseignements, mais, en dépit du fait que seules la date précise de l’opération et la situation exacte de l’objectif n’étaient pas connus de ces hommes, les filles n’apprirent rien.

Le général Hill résuma le tout dans la conclusion qu’il fit à la 3e brigade parachutiste, à l’issue du dernier briefing : « Messieurs, ne vous laissez pas démonter si, en dépit de l’excellence de votre entraînement et des ordres que vous avez reçus, c’est la confusion qui règne. Car ce sera sûrement le cas. » Le général Richard Gale, commandant la 6e division aéroportée, dit au 9e bataillon para : « Le boche pense que seul un foutu idiot peut aller là-bas. C’est pourquoi nous y allons. » On n’a jamais dit plus vrai, même pour plaisanter.

Le 5 juin 1944, à 23 h 10, le bataillon décolle : les 11 planeurs sont partis quelque temps auparavant. Le vol, malgré le mauvais temps qui a déjà retardé le débarquement de 24 heures, se passe bien. Cependant à 4 minutes seulement de la zone de saut, les choses tournent mal. Pour commencer, les Allemands ont inondé les terres basses le long de la Dives et de l’Orne, rendant difficile et même impossible pour certains équipages de Dakota l’identification des points de repère. C’est alors que commence le tir de la DCA allemande, et les Dakota se mettent à louvoyer et à tourner pour éviter d’être abattus avec leurs passagers. Ces passagers ne sont pas à leur affaire. Avec leur chargement de 45 kg d’armes et de matériel, sans compter les 17 kg du parachute, ceux qui sont projetés sur le plancher l’appareil ont bien du mal à se relever.

D’autres tombent accidentellement par les portes ouvertes alors qu’ils se trouvent en position de saut, la sangle d’ouverture automatique accrochée au câble, attendant la lumière verte, signal pour le saut. Otway est largué de son avion alors que celui-ci Iouvoie à travers les tirs de DCA et se rend compte immédiatement qu’il n’est absolument pas dans le secteur de la zone de saut. En fait, il se dirige tout droit sur un poste de commandement allemand, qu’il reconnaît d’après des photographies aériennes ! Il atterrit en compagnie d’un autre homme près du bâtiment, et tous deux deviennent les cibles d’une partir de tir au pistolet. Le compagnon d’Otway lance une brique à travers la fenêtre et, alors que les officiers allemands plongent à terre, croyant avoir affaire à une grenade, les deux paras filent au pas course. Alors qu’ils s’enfuient, un bruit de verre provenant de l’arrière du bâtiment, leur indique l’arrivée de l’ordonnance de Otway dans une serre. Par miracle, il va retrouver Otway au point de regroupement. Les choses semblent alors tourner franchement mal. Les pires craintes d’Otway se confirment lorsqu’il atteint enfin ce point de regroupement. Les détachements chargés de la reconnaissance de la batterie et de l’organisation du regroupement sont arrivés sans dommage, mais beaucoup d’autres, ainsi que les bombardiers de la RAF, ont manqué l’objectif. Le rapport d’Otway sur la situation reste un classique du genre, par sa concision et son art de l’euphémisme : « À 02 h 50, le bataillon se retrouve avec 150 hommes et 20 tubes de bengalore. Chaque compagnie se monte approximativement à 30 hommes. Assez de transmissions pour poursuivre, pas de mortiers de 3 pouces, une mitrailleuse, la moitié du détachement de tireurs d’élite, pas de canon de 6 livres, ni Jeep, ni remorques, ni planeurs, pas de sapeurs, pas d’ambulance mais six infirmiers, pas de détecteurs de mines, un commandant de compagnie manquant à l’appel. »

Otway, d’une humeur massacrante et peu disposé à gaspiller son temps à tourner en rond, décide de se mettre en route sans attendre.

Les planeurs se sont en fait tous trompés d’endroit pour atterrir : des nuages bas, ainsi que la fumée provoquée par le bombardement, leur ont caché les repères essentiels et rendu la navigation impossible. Incapables de trouver la zone d’atterrissage, ils ont atterri loin les uns des autres et hors de vue du bataillon. Otway et le reste de la division sont ainsi privés, jusqu’au lever du jour, des hommes et du matériel que les planeurs transportent. Comme le temps presse et qu’il n’y a rien à faire au sujet des planeurs, Otway envoie ta compagnie A vers le point de regroupement principal. Il suit avec un petit groupe de commandement et le reste du bataillon entraîné derrière son colonel furibond. Un troupeau de bœufs en furie n’est pas de taille à l’arrêter, et le bataillon rejoint le détachement chargé de la reconnaissance de la batterie au point de regroupement principal. Ce détachement e coupé la clôture extérieure et rampé au travers du champ de mines, passant une demi-heure à écouter les sentinelles ennemies et les servants de mitrailleuses chuchoter et tousser dans leurs abris. Les hommes du détachement chargé de la signalisation sont arrivés sans leurs bandes blanches de signalisation, mais ont imprimé les marques de leurs talons dans la poussière pour indiquer des passages dans le champ de mines. Après tout, les choses ne vont pas si mal. Otway fait le point de la situation et ordonne une complète réorganisation de la petite force qui lui reste maintenant.

La compagnie B, divisée en deux équipes, ouvrira une brèche de manière à ce que les compagnies A et C, divisées en quatre groupes de 12 hommes-chacun, puissent s’occuper des canons. Une équipe de 6 hommes, sous le commandement d’un sergent, conduira l’attaque de diversion. Alors que cette dernière équipe quitte le terrain, les Allemands ouvrent le feu avec dix mitrailleuses. La seule mitrailleuse du bataillon — une medium Vickers de 0,303 pouces — riposte et met trois des mitrailleuses ennemies hors de combat. Le groupe de diversion en atteint trois autres au fusil-mitrailleur Bren et au fusil.

80 paras sur 635

Pendant que le combat continue, deux des trois planeurs de l’assaut apparaissent au-dessus de la batterie juste à temps. Là encore, la chance fuit le bataillon. La balise radio, qui doit guider les planeurs, est normalement équipée d’une charge de démolition au cas où elle tomberait aux mains de l’ennemi.

Or celle-ci s’est auto-détruite en touchant le sol, tuant presque le parachutiste qui la transportait. Une solution de rechange a été prévue en utilisant des mortiers de 2 pouces tirant des projectiles lumineux, mais aucun n’a atterri avec l’unité. Le 9e bataillon para regarde la scène, au supplice, alors que les planeurs décrivent des cercles au-dessus de la batterie. Sous le tir d’une quantité terrifiante de balles ennemies, ils cherchent à travers la fumée et la poussière une vue nette de l’objectif. Ils finissent par se poser 6 km plus loin et sans aucune perte, mais un drame se produit pour l’un d’entre eux, piloté par le sergent Kerr. Celui-ci transporte quatre blessés, mais son planeur commence à s’enflammer sous l’effet des balles traçantes allemandes lorsque Kerr croit voir la batterie. Il se dirige droit dessus, et ses roues ont déjà touché le sol lorsqu’il découvre que la fumée a trompé son regard. Devant lui, surgit un panneau sur lequel se détache, peinte en noir, une tête de mort, ainsi que l’inscription « MINEN ». Le pilote terrifié tire à fond sur son levier de commande, le planeur fait une embardée, reprend l’air et atterrit 200 m plus loin, dans un verger. Les arbres arrachent les ailes du fragile appareil.

Quand les rescapés, étourdis, sautent de l’épave maintenant en feu, ils sont attaqués par une section d’Allemands qui arrivent en toute hâte pour renforcer la batterie.

Néanmoins, une bataille au fusil de quatre heures autour du planeur en feu accapare les Allemands et assure aux hommes d’Otway toute tranquillité pour attaquer la batterie.

Voyant le dernier espoir d’un quelconque apport de moyens lourds finir sa course dans le verger sous les regards horrifiés des paras du 9e bataillon, Otway donne l’ordre de l’attaque : «  Tout le monde à l’intérieur ! Nous allons prendre cette foutue batterie ! » L’un des officiers du bataillon sonne la charge avec une trompe de chasse et les équipes de démolition du génie s’occupent de dégager les barbelés avec des tubes de bengalore. Leurs camarades s’avancent ; quelques-uns marchent en dehors des passages à travers le champ de mines, sautent et subissent d’affreuses blessures alors qu’ils s’attaquent aux barbelés.

Les quatre équipes désignées pour l’assaut se ruent sur les canons, échangeant dans leur progression des tirs au fusil et au pistolet-mitrailleur avec les défenseurs. Otway avait ordonné à chaque parachutiste de peindre une tête de mort de couleur vive sur le devant gauche du gilet que chaque homme porte par-dessus sa tenue camouflée. Cet emblème, ainsi que les visages noircis et les casques ronds recouverts d’un filet des paras britanniques font autant pour effrayer l’ennemi que tout ce qu’on aurait pu imaginer d’autre.

Bien que le combat ne dure que quelques minutes, il est dur et brutal, sans aucun quartier de part et d’autre. Des bagarres corps à corps ont lieu sur les emplacements mêmes des canons et dans les couloirs souterrains. Des galeries souterraines sont dégagées à la grenade et au pistolet-mitrailleur Sten.

Soudain, tout est fini. Alors que les reins de la résistance allemande sont brisés, un des défenseurs repère la tête de mort sur le gilet d’un parachutiste et s’écrie : « Fallschirmjàgern ! », avant de se rendre. Les autres reprennent le cri, et, en quelques minutes, les Allemands font leur reddition.

Vers 5 heures, Otway ordonne qu’une fusée éclairante jaune soit lancée, juste une demi-heure avant le moment où l’Arethusa devait commencer à tirer sur ce qui apparaissait comme une position pratiquement imprenable. Cela fait maintenant quatre heures que le 9e bataillon para a commencé à sauter des Dakota ; quatre heures pendant lesquelles un bataillon de 635 soldats et officiers s’est trouvé réduit à simplement 80 hommes. Environ 65 hommes de troupe et cinq officiers ont été tués ou blessés pendant cette attaque.

Otway donne des ordres pour que les blessés soient confiés au médecin du bataillon, après quoi lui et les rescapés se mettent en route pour leur objectif suivant, le terrain élevé tout près du Plein vers le sud. En chemin, ils rencontrent un Français qui les prévient que près de 200 soldats allemands, en fait des volontaires de l’Est d’origine soviétique, défendent un château au village de Hauger : qui se trouve juste sur la route. Otway sait que la troupe épuisée ne pourra pas mener une attaque contre une position si considérablement retranchée, et il déploie ses hommes en défensive tout autour à 10 m de distance les uns des autres, de manière que personne ne puisse partir en direction des plages depuis le château ou plus à l’est. Avec l’arrivé, de tous les points de l’horizon, des trainards et des paras égarés, le 9e bataillon reconstitue sa force pendant le Jour J, avant d’être jeté dans l’un des plus durs et violents combats de toute la campagne de Normandie : la bataille de Bréville.

Pour le 9e bataillon para, l’exploit que représente la prise de la batterie de Merville ne doit pas être sous-estimé. Le simple bon sens dicte que lorsque le défenseur est bien équipé et retranché sur un terrain de son choix, il faut une supériorité numérique d’au moins trois contre un pour le déloger. L’attaque doit être soigneusement organisée, les hommes doivent avoir répété et être correctement équipés l’effet de surprise doit jouer le plus longtemps possible. Chacun de ces éléments, sans exception, faisait défaut à l’assaut final du 9e bataillon para : les forces en jeu étaient égales par le nombre, mais le plan était tombé à l’eau et avait dû être remanié à la toute dernière minute, les hommes n’avaient pas de matériel spécialisé ni d’armes de soutien, et ils n’étaient que trop conscients des risques.

C’est un immense tribut qui est dû à Otway et aux hommes du 9e bataillon para pour avoir pris leur objectif malgré tous les problèmes qui se posaient, tout en ayant conservé un semblant d’ordre à l’unité pour qu’elle puisse accomplir la mission suivante…

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