Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne se rend compte que ses armes antichars sont perfectibles notamment contre les chars russes comme le T-34. Les fusils antichars sont lourds et leurs performances ne garantissent pas l’immobilisation des blindés et les canons antichars bien qu’efficaces sont massifs et ne peuvent pas être déployés rapidement ou en masse. Il faut donc une nouvelle arme légère, avec une portée suffisante pour ne pas trop mettre en danger le soldat allemand et il faut qu’elle puisse pénétrer les blindages des chars grâce à une charge creuse.
Les équipes de Dr. Heinrich Langweiler de l’entreprise Hugo Schneider vont appliquer ce concept à un premier lance-grenade sans recul, le Faustpatrone. L’arme est intéressante mais elle dispose de nombreux défauts car sa portée est trop faible. L’arme n’est également pas assez fiable à cause de sa charge propulsive qui avait tendance à ne pas brûler ou à brûler partiellement. Elle est également peu ergonomique car trop courte. L’entreprise va donc poursuivre ses recherches en conservant le concept initial de lance-grenade sans recul « jetable » et concevoir ainsi le premier Panzerfaust avec le Panzerfaust 30.
Les Panzerfaust étaient des armes très efficaces contre les véhicules et dans un rôle anti-matériel mais ils n’étaient pas conçus pour être utilisés de manière anti-personnelle à cause d’une faible fragmentation.
Pour compléter cette présentation, lire sur TB : État des lieux de la charge creuse au lendemain de la Seconde Guerre mondiale