13 juillet 1380 : mort de Bertrand Du Guesclin (Châteauneuf de Randon).
Alors qu’il assiège une compagnie de mercenaires, le célèbre connétable de France, 60 ans, est pris d’un malaise alors qu’il assiège une compagnie de mercenaires retranchés dans Châteauneuf-Randon.
Il meurt avec les honneurs rendus par les mercenaires assiégés. Les assiégés lui ayant promis de se rendre la veille, ils maintiennent leur décision quand ils apprennent sa mort et viennent déposer les clés de la ville devant sa dépouille. Le roi Charles V ordonne que le corps de du Guesclin soit porté à Saint-Denis, pour y être mis à côté du tombeau qu’il s’est fait préparer.
Du Guesclin faisant ses adieux aux vieux capitaines qui l’avaient suivi depuis quarante ans : « N’oubliez pas, leur dit-il, ce que je vous ai répété mille fois, qu’en quelque pays que vous fassiez la guerre, les gens d’église, les femmes, les enfants, et même le peuple, ne sont point vos ennemis. »
13 juillet 1558 : bataille de Gravelines (près de Dunkerque).
La bataille de Gravelines est une victoire de l’armée espagnole commandée par le comte d’Egmont sur l’armée française du maréchal de Thermes.
Le 8 janvier 1558, François de Guise a repris pour les Français la ville de Calais (siège de Calais (1558)) avec sa région, anglaises depuis 1347. Cette conquête intervient à l’occasion de l’affrontement entre la France d’Henri II, successeur de son père François 1er, et le Saint-Empire romain germanique et l’Espagne de Charles Quint et de son fils et successeur Philippe II depuis l’abdication de Charles Quint en 1555. En revanche, en août 1557, la France a perdu la bataille de Saint-Quentin où beaucoup de nobles français ont péri. Les deux adversaires alternent ainsi victoires et défaites et le combat qui épuise leurs finances paraît sans fin.
Au printemps 1558, le maréchal de Thermes compte exploiter l’avantage acquis à Calais ; à la tête d’une armée de dix à douze mille hommes, il quitte cette ville fin juin et pénètre en Flandre maritime.
Le maréchal de Thermes arrive devant Dunkerque le 6 juillet et s’en rend maître. Ensuite Bergues et Nieuport subissent le même sort. À chaque fois il laisse ses troupes piller les villes et campagnes et dévaster le pays. Le butin de l’armée française ralentit sa marche. Elle commence le siège de Gravelines mais une armée espagnole sous les ordres de Lamoral, comte d’Egmont, arrive dans la région. Son effectif comprend entre 12 et 15 000 hommes et 3 000 cavaliers. Les Flamands, outrés par les exactions des Français, l’encouragent à les poursuivre et l’assurent de leur soutien. Les Espagnols arrivent ainsi dans le dos des Français à proximité des dunes de Gravelines. Le maréchal de Thermes décide alors la retraite vers Calais qu’il compte gagner en longeant le littoral. Le siège de Gravelines est levé et la ville reste donc espagnole.
Le 13 juillet 1558, les Espagnols attaquent le flanc gauche des Français appuyés à la mer. Une flotte anglaise, alliée de l’Espagne, s’approche au bruit de la canonnade et son artillerie malmène les Français sur leur flanc droit. Prise entre deux feux, l’armée française se débande, perd son unité et devient une proie facile pour les Espagnols et Flamands. Une grande partie de l’armée française est détruite, ceux qui parviennent à s’échapper sont poursuivis par les Flamands et le maréchal de Thermes est fait prisonnier.
Le maréchal de Thermes arrive devant Dunkerque le 6 juillet et s’en rend maître. Ensuite Bergues et Nieuport subissent le même sort. À chaque fois il laisse ses troupes piller les villes et campagnes et dévaster le pays. Le butin de l’armée française ralentit sa marche. Elle commence le siège de Gravelines mais une armée espagnole sous les ordres de Lamoral, comte d’Egmont, arrive dans la région. Son effectif comprend entre 12 et 15 000 hommes et 3 000 cavaliers. Les Flamands, outrés par les exactions des Français, l’encouragent à les poursuivre et l’assurent de leur soutien. Les Espagnols arrivent ainsi dans le dos des Français à proximité des dunes de Gravelines. Le maréchal de Thermes décide alors la retraite vers Calais qu’il compte gagner en longeant le littoral1. Le siège de Gravelines est levé et la ville reste donc espagnole.
Le 13 juillet 1558, les Espagnols attaquent le flanc gauche des Français appuyés à la mer. Une flotte anglaise, alliée de l’Espagne, s’approche au bruit de la canonnade et son artillerie malmène les Français sur leur flanc droit. Prise entre deux feux, l’armée française se débande, perd son unité et devient une proie facile pour les Espagnols et Flamands1. Une grande partie de l’armée française est détruite, ceux qui parviennent à s’échapper sont poursuivis par les Flamands et le maréchal de Thermes est fait prisonnier.
13 juillet 1915 : retour de l’aviateur et explorateur bavarois Gunther Plüschow (Allemagne).
Gunther Plüschow passe ses premières années à Rome, où son père est directeur de musée. Il entre au collège jésuite français en 1891, puis la famille retourne en Allemagne, lorsqu’il a dix ans. Il étudie alors au collège de Bünde en Westphalie, et entre le 1er au lycée naval de Plön, puis en 1901 à la prestigieuse école de la marine impériale. Il parle en plus de l’allemand, le français, l’italien, l’anglais, et plus tard l’espagnol.
Lorsque la Première Guerre mondiale commence en 1914, Plüschow est envoyé à Tsingtau, colonie allemande en Chine. Un petit avion (Etrich Taube) est expédié par bateau d’Allemagne. Plüschow l’assemble et prend ses fonctions d’observateur aérien.
L’entrée en guerre du Japon le et son exigence d’une capitulation sans condition du port et de la forteresse de Tsingtau change rapidement la situation. L’armée japonaise assiège Tsingtau.
Après une lutte désespérée, les Allemands capitulent finalement le . La veille, le lieutenant Plüschow s’était échappé avec son avion, celui-ci avec lequel il avait fait beaucoup de vols de reconnaissance, bombardé les Japonais et même abattu un avion de chasse ennemi. Plüschow a été le seul Allemand à pouvoir s’échapper de Tsingtau.
Après son atterrissage dans la province de Kiangso, Plüschow incendie son avion, et entreprend un long voyage de retour de neuf mois. Il passe par Shanghai et San Francisco, pour finalement arriver à Gibraltar sur un bateau italien avec un passeport suisse contrefait. Arrêté par les Anglais, qui avaient placé un mouchard à bord du navire, il est incarcéré à Londres, d’où il parvient à s’échapper avec un camarade de guerre. Son camarade est recapturé rapidement, mais Plüschow réussit à se cacher pendant quelques semaines dans les docks de Londres, malgré plusieurs avis de recherche émis par Scotland Yard. Il parvient ensuite à s’embarquer comme passager clandestin sur un bateau à destination de Vlissingen aux Pays-Bas, pays alors neutre. Il arrive en Allemagne par le train en mais est immédiatement arrêté par la police militaire allemande qui le suspecte d’espionnage. Ces accusations rapidement levées grâce aux contacts de Plüschow dans la hiérarchie de la police, il est remis en liberté et sert jusqu’à la fin de la guerre, comme pilote de l’aéronavale où il atteindra le grade de lieutenant-capitaine.
Il écrit par la suite son premier livre, Les aventures de l’aviateur de Tsingtau, qui s’est vendu à plus de 700 000 exemplaires.
Plüschow est le premier aviateur à survoler les montagnes de Patagonie du Chili et d’Argentine jusqu’en Terre de Feu. C’est le premier avec son ingénieur Ernst Dreblow à amerrir dans la baie d’Ushuaïa, le . Ils meurent en sautant en parachute de leur hydravion Tsingtau en difficulté moteur lors d’une deuxième expédition aérienne en Patagonie, en 1931, près du glacier Perito Moreno. À ce jour, il est encore honoré comme un héros, par la force aérienne argentine.
13 juillet 1917 : création de la Médaille de la reconnaissance française.
La médaille a été créée pour témoigner de la reconnaissance du gouvernement français envers tous ceux qui, sans obligation légale ni militaire, ont aidé les blessés, les invalides, les réfugiés ou qui ont accompli un acte de dévouement exceptionnel en présence de l’ennemi durant la Première Guerre mondiale. Cependant, la création de cette distinction fait surtout suite aux vaines offensives du général Nivelle en 1917 et à la grave crise de confiance en France. Ainsi le gouvernement français tenait à remercier ceux qui malgré la crise étaient toujours volontaires.
Elle comporte trois classes : bronze, argent et or.
On dénombre 15 000 bénéficiaires (personnes + collectivités). Une des récipiendaires fut la reine des Belges, Élisabeth.
Elle n’est plus décernée depuis le .
13 juillet 1930 : baptême du feu pour le lieutenant Leclerc de Hautecloque (N’siret – Maroc)
Le lieutenant de Hauteclocque a pour première affectation le 5e régiment de cuirassiers à Trèves en Rhénanie-Palatinat ; après y avoir passé un an, il obtient une affectation au 8e spahis, au Maroc. Il participe à la pacification du territoire au cours de la guerre du Rif, durant laquelle il se distingue. En 1929, le commandement du 38e goum lui est confié.
Il devient instructeur à l’École de Saint-Cyr en 1931. Lors d’un exercice à cheval, sa jambe se casse sous sa monture ce qui lui vaudra d’utiliser une canne tout le reste de sa vie (contesté par l’écrivain d’histoire Alain Decaux qui situe l’achat de cette canne à Londres en 1940 le jour où le capitaine de Hauteclocque a choisi de s’appeler Leclerc pour son départ en Afrique équatoriale. D’ailleurs Leclerc n’a jamais été vu avec une canne auparavant).
Au cours d’un second séjour au Maroc, il est promu capitaine en 1934, et obtient la Légion d’honneur. En 1938, il réussit le concours d’entrée à l’École de Guerre, dont il sort major en 1939.
13 juillet 1944 : début de l’Offensive Lvov-Sandomir par les Soviétiques, sur le front allemand dit de l’Est.
L’offensive Lvov-Sandomir est une offensive de l’Armée rouge (menée principalement par le 1er front d’Ukraine) qui eut lieu du au contre la Wehrmacht et ses alliés en Ukraine occidentale et en Pologne orientale sur le front de l’Est.
- Lvov constitue, en , un objectif militaire important, puisque la ville accueille l’état-major du groupe d’armées Nord-Ukraine. Mais c’est aussi un important nœud ferroviaire pour les communications entre le Reich et ses alliés balkaniques.
- Sandomir constitue également un objectif militaire, point de départ d’une route vers la Silésie, un des grands centres industriels du Reich.
Les stratèges allemands étaient convaincus que la planification soviétique prévoyait d’attaquer encore au sud, où le front se trouvait à 70 km de Lvov et offrait la route la plus directe vers Berlin. La situation de l’Allemagne, déjà critique, devient désespérée après le débarquement de Normandie en . En Italie, les Alliés prennent Rome le . De plus, ceux-ci accentuent les raids sur les industries et les installations allemandes.
Le , soit trois années exactement après le déclenchement de l’opération Barbarossa, les Soviétiques lancent l’opération Bagration, une énorme offensive destinée à libérer la Biélorussie. Les Allemands qui ne s’attendaient pas à une attaque sur ce front n’ont laissé que 800 000 hommes face à 2,3 millions de Soviétiques. Les Soviétiques, qui possèdent dix fois plus de chars et sept fois plus d’avions, éventrent les lignes allemandes. Le front allemand percé, Minsk, le siège de l’administration du Commissariat général de Ruthénie blanche, tombe le . Le groupe d’armées Centre volatilisé sous le choc de l’attaque, l’Armée rouge atteint rapidement l’ancienne frontière avec la Pologne, capture des dizaines de milliers de soldats, dont 17 généraux.
À la fin août, les pertes allemandes sont le double de celles des Soviétiques. L’offensive en direction de Lvov lancée le met rapidement en déroute les forces allemandes dans l’ouest de l’Ukraine.
Cette offensive stratégique, menée par Ivan Koniev, se déroule selon deux offensives distinctes, la première autour de Lvov et Przemyśl, la seconde en direction de Sandomir et du San, affluent de la Vistule.
Les troupes soviétiques commencent à gagner leurs positions de départ à partir du . En dépit de quatre jours de combats furieux, alternance de succès et d’échecs partiels des deux armées en lutte, le , la percée est obtenue dans le secteur de Zolochev.
Brody est rapidement encerclée et prise, les tentatives allemandes pour se dégager se soldant par un échec sanglant.
Le , le front tenu par le groupe d’armées Nord Ukraine présente une physionomie particulière : disloqué au nord de Lvov, certaines de ses unités sont positionnées en défense autour de la ville, tandis que les unités au sud de la ville n’ont pas encore essuyé de grosses attaques soviétiques.
Le , le San est atteint, puis, le , Lvov et Przemyśl sont prises par les troupes de Koniev, tandis que les Polonais sont engagés dans l’opération Burza : la libération des villes polonaises avant l’arrivée des troupes soviétiques a échoué.
Le 27, Staline modifie les ordres donnés à Koniev et lui ordonne de prendre Sandomir. Des têtes de pont sont ainsi conquises sur la Vistule, mais leur survie demeure précaire, maintenue uniquement grâce à la puissance de feu de l’artillerie lourde massée de l’autre côté du fleuve.
En dépit de multiples contre-attaques allemandes, tenues en échec par l’artillerie soviétique, la tête de pont s’agrandit progressivement et atteint le 70 kilomètres de large pour 50 de profondeur.
Les pertes allemandes s’élèvent à 90 000 tués, disparus, blessés ou prisonniers ; le Reich déplore également la perte de 300 avions de combat, 350 chars et canons d’assaut. En face, les pertes soviétiques s’élèvent à 65 000 tués et 224 295 blessés. Les Soviétiques perdirent également 1 269 chars et 289 avions selon certains, 510 selon d’autres lors de l’offensive. Le succès de l’opération permet de préparer l’offensive Vistule-Oder sur le front polonais.
Au terme de cette opération, la Galicie a été rapidement conquise par l’Armée rouge, en dépit des obstacles naturels et du mordant des troupes de l’Axe qui contre-attaquent dès qu’elles ont la possibilité de le faire.
Plus encore, l’envoi sur la haute Vistule de huit divisions allemandes, prélevées de secteurs plus calmes du front de l’Est auprès du groupe d’armées Sud Ukraine, assure le succès de l’offensive lancée plus au sud contre les positions roumaines en Moldavie à partir du , comme le prélèvement d’unités pour colmater les brèches créées par l’offensive en Biélorussie avait assuré le succès de celle-ci.
Enfin, la tête de pont de Sandomir est utilisée lors de la grande offensive d’hiver lancée à partir du .
13 juillet 1972 : premier vol du Mirage G8 (Istres).
Le Mirage G8-02, intercepteur biréacteur monoplace et à géométrie variable commandé par l’armée de l’Air, effectue son premier vol, piloté par Jean-Marie Saget. Un an plus tard, jour pour jour, à son 74e vol, il atteint la plus grande vitesse jamais atteinte par un avion en Europe occidentale : Mach 2,34 à 42 000 pieds. En 1995, ce record est toujours inégalé en Europe. Les Américains possèdent le F15, les Russes le Mig 25. Le G8 n’a jamais été produit en série.
Page de Dassault Aviation sur le Mirage G.
13 juillet 2011 : IN MEMORIAM.
IN MEMORIAM
Capitaine Thomas GAUVIN (1er RCP)
Adjudant-chef Laurent MARSOL (1er RCP)
Adjudant-chef Emmanuel TECHER (17e RGP)
Adjudant-chef Marc GUENIAT (17e RGP)
Sergent Sébastien VERMEILLE ( SIRPA Terre Image de Lyon)
tués en Afghanistan le 13 juillet 2011.