Après 18 mois d’études sur le porte-avions de nouvelle génération, le dossier est aujourd’hui sur le bureau du Président de la République. Or ce choix concerne la sécurité des Français : il est urgent d’associer le Parlement et les citoyens au débat. C’est l’objet de ce rapport.
Facteur d’autonomie stratégique, le porte-avions est un outil politique, diplomatique et militaire sans équivalent. Il participe au maintien du rang de la France comme puissance diplomatique et militaire de premier rang, capable d’intervenir en opération pour défendre ses intérêts et de jouer un rôle actif dans des coalitions internationales. Avec la dissuasion nucléaire, c’est un symbole de l’exercice par la France de sa souveraineté.
Mondialisation, rivalités de puissances, « maritimisation » de l’économie : les tendances géostratégiques plaident pour ne pas désarmer en mer. La construction d’un – ou de deux – nouveaux porte-avions est probablement la première réponse, la plus significative, celle autour de laquelle doivent s’organiser toutes les autres. Dans ce rapport qui expose les enjeux, le Sénat apporte de premières réponses à un débat qui doit être ouvert.