« Je vois un homme blanc qui fera de nombreux jeux,
avec une foule de blessures dans sa belle peau;
la lumière du héros est au sommet de sa tête;
une assemblée de triomphe est sur son front.
Ce sont les sept joyaux des héros de la valeur
au milieu de ses deux yeux;
c’est la mise à nu de ses pointes de lances;
Il a sur lui un manteau rouge avec des crochets.
Il a le plus noble visage,
il rend honneur aux femmes;
c’est un jeune garçon à la belle couleur;
il montre la forme d’un dragon au combat.
L’aspect de son courage ressemble
à celui de Cuchulainn de Murthemne,
mais ce que je sais,
c’est que cette armée-là sera rouge à cause de lui.
Les quatre petites épées d’un jeu brillant,
sont dans chacune de ses deux mains;
il viendra en jouer contre l’armée.
Dans une action spéciale chacune d’elles partira de lui.
Il utilisera son javelot-foudre
en plus de son épée et de sa lance.
L’homme enveloppé du manteau rouge
pose son pied sur chaque champ de bataille.
Ses deux épées au-dessus du char brillant,
il les séparera, le contorsionniste
La forme sous laquelle il s’est jusqu’à présent montré à moi ?
Je suis sûre qu’il va en changer.
Il a entrepris de se rendre au combat;
si l’on ne se garde pas de lui, ce sera la destruction.
Il vous cherche au combet,
Cuchulainn, fils de Sualtach.
Il abattra vos armées saines
jusqu’à vous conduire à votre massacre.
Vous lui laisserez toutes vos têtes.
La prophétesse Fedelm ne le cache pas.
Le sang dégouttera de la peau des héros;
le souvenir en restera longtemps.
Il y aura des corps hachés, des femmes pleureront
à cause du Chien du forgeron que je vois. »