Leur rapport détaille une cinquantaine de propositions pour « réussir un redimensionnement indispensable ». Il s’agit de décharger des armées aujourd’hui sur-sollicitées, notamment l’armée de terre du fait de la durée et du niveau d’engagement de l’opération « Sentinelle », et, à la fois, de contribuer à la cohésion de notre pays.
Quatre préconisations générales sont formulées à cet effet :
- conserver à la réserve des armées, y compris leur réserve citoyenne, un statut et une vocation exclusivement militaires ;
- structurer cette réserve en fonction d’une « territorialisation », qui permettra aux armées de retrouver une présence sur l’ensemble du territoire national et d’y répondre à toutes les menaces de crise ou de troubles graves susceptibles de se réaliser ;
- assurer une coordination interarmées renforcée, notamment par la création d’une Inspection générale de la réserve militaire, qui serait commandée par un officier général sous l’autorité du chef d’état-major des armées et assisté de deux officiers en qualité d’adjoints, dont un réserviste au moins et un gendarme ;
- recruter en priorité des jeunes dans la réserve opérationnelle, et plus largement développer son attractivité en utilisant différents leviers que le rapport met en avant.