2 avril 1871 : les Versaillais attaquent les Communards (Paris).
Le Second Empire s’étant effondré avec la défaite face aux Prussiens, une révolution couve dans Paris pendant que les députés français rassemblés à Versailles cherchent un régime politique à la France. Le peuple parisien instaure le régime de la Commune qui ne reconnait pas celui de Versailles. Sous les yeux de l’occupant (les Prussiens), Thiers ordonne à l’armée française d’éradiquer les révolutionnaires. Paris est bombardé. Le général de Galliffet attaque Courbevoie et en chasse les Communards. Les combats extrêmement violents de la Commune commencent.
Dans la RHA n° 238 : L’armée de Versailles et les combats de rues pendant la semaine sanglante (21 mai 1871 – 28 mai 1871) du LTN Mickaël Bourlet.
2 avril 1917 : entrée en guerre des États-Unis d’Amérique
Le président américain Woodrow Wilson demande au Sénat de voter l’entrée en guerre contre l’Allemagne. Hostiles à la guerre, les Américains sont finalement convaincus que les négociations sont inutiles et qu’ils doivent sanctionner militairement l’Allemagne, au moins pour les attaques du Lusitania, du Vigilentia, et la révélation du télégramme secret Zimmermann,… Pour la France et le Royaume-Uni, c’est une aide sérieuse au moment où l’Allemagne transfère 40 divisions du front Est vers le front Ouest, la révolution bolchevique ayant mis un terme à la participation russe aux combats.
Lire sur TB : L’intervention américaine dans la guerre de 1914-1918
2 avril 1925 : combat de Treyfia (actuelle Mauritanie).
Le groupe nomade (150 hommes) du capitaine de Girval (basé à Chinguetti près d’Atar) est surpris par le rezzou de Abd el Wahab (350 hommes) qui l’attend au puits de Treyfia. Pendant 3 jours et 2 nuits, Girval résiste aux assauts répétés, à la baïonnette sur la fin et tout du long sans renforts. Girval et 17 méharistes périssent pour 60 combattants ennemis. L’attaque (sans en être une manifestation directe) s’inscrit dans le contexte de la guerre du Rif (1921-1925) qu’Abd el Krim mène contre les Espagnols puis les Français, principalement au Maroc et qui voit durant l’année 1925 une recrudescence des attaques de postes français (Bibane, Beni Derkoul, Ain Bou Aissa,…). Le Rif étant distant de plus de 1000 km de Treyfia, les autorités françaises cherchent à savoir si ce rezzou n’est qu’un raid de Regueibat ou bien la preuve qu’un deuxième front (au Sud cette fois) s’ouvre dans la guerre du Rif. Elles concluent rapidement qu’il s’agit d’un rezzou qui profite simplement de la faiblesse des forces françaises au sud, alors qu’elles sont retenues au nord. C’est après cette embuscade que les groupes nomades seront progressivement dotés de moyens de télégraphie sans fil.
2 avril 1941 : prise d’Agebadia par l’Afrikakorps.
C’est le début de la fulgurante reconquête d’Afrique du Nord par Rommel.
2 avril 1945 : l’URSS annule le traité de non-agression signé avec le Japon en avril 1941.
Elle n’entrera en guerre que le 8 août 1945.
2 avril 1982 : début de la guerre des Malouines (Atlantique Sud).
Appelées Falkland par les Britanniques et Malvinas par les Argentins, cet archipel d’îles est situé à 500 kilomètres des côtes argentines et fait l’objet depuis très longtemps d’un différend de souveraineté entre les deux Nations. La Junte militaire argentine parvenue au pouvoir par un coup d’État (6 ans plus tôt), tente de sortir de la crise économique qui paralyse le pays en créant une diversion par la reconquête des îles qu’elle pense glorieuse et facile compte tenu de la relative indifférence britannique. Interprétant mal le flegme légendaire, l’Argentine lance l’assaut au petit jour sur Port Stanley. La compagnie de Royal Marines dont la présence est symbolique, ne résiste pas longtemps face à l’ampleur du dispositif argentin et capitule. Une semaine plus tard, Thatcher projette une force aéronavale de 28 000 hommes à plus de 12 000 kilomètres de Londres et restaure la souveraineté sur les îles.
Les combats ont duré deux mois. Quelques articles dans la RHA sur la guerre des Malouines :
- L’affaire des Malouines, de Philippe Masson (RHA n° 153).
- Le conflit des Malouines cinq ans après, du contre-amiral Denis Barnouin (RHA n° 169).
- Les dernières actions sous-marines : Malouines 1982, du colonel A. Huyon (RHA n° 180).
2 avril 1995 : Mort de Paul JOURDIER, officier de cavalerie.
Il est l’un des 30 premiers Compagnons de la Libération. Il commanda la dernière charge au sabre de la cavalerie française (Spahis) en janvier 1941 contre les Italiens au Soudan.