CHRONICORUM BELLI du 4 avril

4 avril 1817 : mot du maréchal d’Empire André Masséna.

André Masséna, né Andrea Massena, 1er duc de Rivoli et prince d’Essling, né le  à Nice (alors dans le comté de Nice du royaume de Sardaigne) et mort le  à Paris, est un militaire français, élevé à la dignité de maréchal d’Empire par Napoléon en 1804.

Il commence sa carrière dans l’armée de l’Ancien Régime et participe aux guerres de la Révolution française, au cours desquelles il s’affirme comme l’un des meilleurs généraux de la République. Après avoir été le principal lieutenant de Napoléon Bonaparte pendant la première campagne d’Italie, où il contribue de façon décisive aux victoires d’Arcole et de Rivoli, il remporte en 1799 la deuxième bataille de Zurich dont les répercussions stratégiques sont considérables pour la France.

Sous l’Empire, il continue de faire preuve d’une grande compétence dans ses divers commandements, tant sous les ordres directs de Napoléon qu’à la tête d’une force indépendante sur des théâtres d’opération secondaires. En 1805, il se bat une nouvelle fois en Italie, envahit peu après le royaume de Naples et joue un rôle majeur au cours des batailles d’Essling et de Wagram en 1809. Cependant, son échec au Portugal face au général anglais Wellington l’année suivante lui vaut la disgrâce de l’Empereur qui ne lui confie plus aucun poste militaire d’envergure durant l’Empire. Rallié aux Bourbons à la Restauration, il meurt peu après à l’âge de 58 ans.

Doté d’un solide sens tactique et stratégique, capable de faire preuve à la fois d’énergie et de prudence dans l’exercice de son commandement, Masséna jouit de l’estime de Napoléon qui le considère comme son meilleur subordonné, allant jusqu’à le surnommer « l’enfant chéri de la victoire » pour son brillant comportement à la bataille de Rivoli. Sa réputation est cependant ternie par ses faiblesses morales, sa cupidité et son goût pour le pillage.

4 avril 1881 : ouverture d’une école de l’infanterie à Saint Maixent.

À l’issue de la Première Guerre mondiale, elle devient Ecole militaire de l’infanterie et des chars de combat (EMICC). L’École d’application de l’Infanterie (EAI) est créée en 1946 à Auvours puis transférée à nouveau à Saint Maixent l’École puis à Montpellier et enfin à Draguignan depuis le 1er août 2010 sous l’appellation d’école de l’Infanterie.

4 avril 1943 : raids aériens alliés.

Sur Boulogne-Billancourt où les usines Renault sont dévastées. Plus de 400 morts. Sur Kiel (Allemagne du Nord) lors d’un raid de nuit meurtrier sur le port de la Baltique.

4 avril 1949 : signature du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

Le traité de l’Atlantique Nord ou traité de Washington est signé le  par douze pays occidentaux. Il établit une alliance politico-militaire entre ses membres afin d’assurer leur sécurité collective dans le contexte de la guerre froide. Le traité entre en vigueur le  après dépôt des instruments de ratification de tous les États signataires. Depuis lors, dix-huit autres États ont adhéré au traité, portant à trente le nombre de ses membres.

Ce traité a alors été ratifié par les États-Unis, le Canada, la Belgique, le Danemark, la France, les Pays-Bas, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, le Royaume-Uni, pays étant tous des démocraties, et le Portugal, dictature ayant soutenu les Alliés de la Seconde Guerre mondiale. Ils constituaient à cette époque une partie du monde libre.

Le traité met en place une alliance militaire défensive contre toute attaque armée contre l’un de ses membres en Europe, en Amérique du nord ou dans la région de l’Atlantique Nord au nord du Tropique du Cancer.

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord est l’organisation mise en place par les pays signataires du traité de l’Atlantique Nord pour être en mesure de remplir dans les faits leurs obligations de sécurité et de défense collectives. Elle est le plus souvent désignée par son acronyme OTAN.

Texte

4 avril 1984 : mort de l’ingénieur aéronautique soviétique Oleg Antonov.

Après avoir terminé ses études en 1930 à l’université polytechnique de Léningrad, il travailla jusqu’en 1938 comme chef du bureau d’études d’une entreprise de construction de planeurs. Il se consacra par la suite avec Yakovlev entre autres au développement de planeurs lourds (transport de fret) (Antonov A-7, Antonov A-11) et de chasseurs. À partir de 1946, il conçut dans l’usine Antonov de Novossibirsk divers avions dont certains sont restés légendaires à l’Est, notamment l’An-2, biplan de transport de passagers et de fret surnommé Anna ou le tracteur des airs et fabriqué à plus de 15 000 exemplaires depuis 1947.

À citer également : des turbopropulseurs comme le moyen-courrier An-10 Ukraina (1957) ainsi que l’An-22 (Antæus) (1969) qui fut en son temps l’un des plus gros avions du monde et l’An-124 Ruslan (1982)[2].

Le plus gros avion du monde actuel (jusqu’à sa destruction par un bombardement russe en Ukraine en 2022), l’Antonov An-225 Mriya (1988) n’est conçu qu’après sa mort.

En récompense de son œuvre, Oleg Antonov a été décoré trois fois de l’Ordre de Lénine et nommé Héros du travail socialiste. La banque nationale d’Ukraine a émis en  une pièce de 2 hryvnias (hors circulation, diamètre 31 mm en argentan) commémorant le centenaire de sa naissance.

Il est député du 5e-11e Soviet suprême de l’Union soviétique (1958-1984) de l’oblast de Kiev.

Mort à Kiev le , Oleg Antonov est enterré au cimetière Baïkov.

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